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l de fer d’un continent de plus de 300 millions d’
individus
qui cesseront peu à peu de chercher quel peut être le sens de leur vi
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. La réalité de la culture ne se trouve ni dans l’
individu
isolé, ni dans la nation, ni dans les vastes organisations internatio
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s par les Européens les plus conscients, nombre d’
individus
et de groupes d’intérêts dans nos divers pays se trouvent soudainemen
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férences, qui transcende à la fois la nation et l’
individu
, les partis et leurs parlements, les idéologies et leurs journaux, le
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cation, laquelle est antérieure et supérieure à l’
individu
. Nous voulons ici cette Europe, comme le moyen pour les Européens de
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ion devenue mondiale, qui nous dépasse en tant qu’
individus
, et qui dépasse chacune de nos nations, mais dont nous sommes tous re
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ale, se trouve dépendre techniquement de 20 ou 30
individus
épisodiques — dont on ne saura jamais les noms ! — inconscients de l’
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institutions, bibliothèques, associations, et les
individus
. (Sur quoi, la conférence aborde d’autres sujets, cependant qu’un com
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e équitable du rouble, liberté de voyage pour les
individus
, savants, étudiants, professionnels, etc. En tant qu’intellectuels eu
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ne saurions exiger une libre discussion avec des
individus
indépendants et des représentants de tendances politiques ou d’écoles
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; 2. former moralement et socialement les jeunes
individus
. Dans les sociétés « traditionnelles », régies par le sacré, la trans
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formation morale se confond avec un dressage de l’
individu
. En Europe, et surtout depuis la Renaissance et la Réforme, l’initiat
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etc. Cette communication ne vise pas à initier l’
individu
à des mystères en tant que tels, mais au contraire à éliminer le myst
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c de le mettre en doute. De même, au dressage des
individus
, l’Europe moderne substituera de plus en plus la promotion de l’auton
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ionnement des réflexes. Il s’agissait de forcer l’
individu
à imiter exactement les conduites prescrites par le sacré religieux e
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ens contraire. À l’extrême, elle tend à libérer l’
individu
des conformismes, pour le mettre en mesure de réaliser sa vocation un
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ient en Europe. Aux USA, le souci du respect de l’
individu
triomphe dans l’enseignement, au point d’y provoquer une crise aiguë,
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ociales sur la jeunesse. Le respect excessif de l’
individu
, la crainte de le déformer en le formant par des disciplines exigeant
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, ou pour mieux dire, le dressage utilitaire de l’
individu
. Nous sommes ici aux antipodes de la pratique américaine. À l’excès d
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e choix s’oppose l’absence totale de choix pour l’
individu
. Au respect de la personnalité enfantine ou juvénile poussé jusqu’à l
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osition vivante des deux tendances : respect de l’
individu
, volonté de le former. Respecter l’individu, c’est voir en lui la per
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de l’individu, volonté de le former. Respecter l’
individu
, c’est voir en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vo
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ents à la fois de ce qu’ils se doivent en tant qu’
individus
à la recherche de leur vocation, et de ce qu’ils doivent à la communa
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où elle vise en même temps à rendre libre.) L’
individu
se sent perdu dans le monde moderne Le grand obstacle à l’exercice
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os prises et trop complexe pour notre jugement. L’
individu
se sent perdu dans la société actuelle. Il n’arrive plus à s’y retrou
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la réalité mondiale à celle de la commune et de l’
individu
. Mais le mouvement inverse, de la partie au tout, n’est pas moins néc
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ps : c’est celui qui consiste à intégrer le jeune
individu
dans sa communauté ou ses communautés locales. Car celui qui aura pri
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mais pas d’élite sans une éducation qui oriente l’
individu
dans le monde actuel et qui l’intègre d’une manière active dans le mi
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get normal d’un nombre croissant de familles et d’
individus
. Bref, ce qui n’était autrefois que pur divertissement est passé au r
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les droits de l’ensemble sans sacrifier ceux de l’
individu
, faire chanter les tons purs et les voix différentes, et non pas tout
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savoir sur quel modèle il s’agissait de former l’
individu
. Il n’en va plus de même aujourd’hui. Nous ne sommes plus au Moyen Âg
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née ; — former moralement et socialement le jeune
individu
. Dans les sociétés traditionnelles, régies par le Sacré (Antiquité, A
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on morale et sociale consiste en un dressage de l’
individu
, toute l’opération ayant pour but de rendre les croyances, conduites
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ens contraire : idéalement, elle vise à libérer l’
individu
des conformismes périmés, des vérités toutes faites — même inculquées
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verbe : e-ducere, « conduire dehors », conduire l’
individu
de l’ignorance au savoir, de l’instinct à la raison critique, du roya
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a liberté sur l’autorité. Le souci de respecter l’
individu
y triomphe dans l’enseignement, au point d’y provoquer une crise aigu
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ociales sur la jeunesse. Le respect excessif de l’
individu
, la crainte de le déformer en le formant par des disciplines exigeant
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mier lieu l’élite virtuelle. On voulait faire des
individus
libres, et les amener à la liberté sans contraintes, on aboutit à fai
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liberté sans contraintes, on aboutit à faire des
individus
« ajustés » qui n’offrent plus de résistance aux modes, à la publicit
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éducation. On revient au dressage utilitaire de l’
individu
comme dans les sociétés sacrées religieuses, où tout est prescrit san
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e choix s’oppose l’absence totale de choix pour l’
individu
. Au respect de la personnalité enfantine ou juvénile poussé jusqu’à l
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osition vivante des deux tendances : respect de l’
individu
, volonté de le former. Respecter l’individu, c’est voir en lui la pe
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de l’individu, volonté de le former. Respecter l’
individu
, c’est voir en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vo
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ents à la fois de ce qu’ils se doivent en tant qu’
individus
à la recherche de leur vocation, et de ce qu’ils doivent à la communa
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n idéal enthousiasmant, capable d’inspirer chaque
individu
dans toutes les circonstances de sa vie. On peut le déplorer ou s’en
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n. Le civisme, c’est la participation active de l’
individu
à la vie commune, qu’il s’agisse du cercle familial, professionnel et
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savoir, de donner des réflexes, de discipliner l’
individu
, mais elle doit l’inciter à agir, à se manifester activement dans la
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la liberté et l’engagement, entre les droits de l’
individu
et les exigences de la communauté. Les vertus requises pour maintenir
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réation littéraire, qui est toujours le fait d’un
individu
(celui-ci certes utilise des instruments collectifs, transpersonnels
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émesure dans l’action d’un chef, d’un héros, d’un
individu
, le débat sur la responsabilité de l’homme qui a contrevenu aux lois,
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es. Il est faux de penser que le seul devoir de l’
individu
serait son devoir envers l’État ; et il est exorbitant de considérer
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bitant de considérer comme le devoir suprême de l’
individu
celui qui le lierait à quelque super-État.69 5. Fédérer n’est pa
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ersalité, parce qu’elle part du point de vue de l’
individu
particulier réel, parce que la cité sociale dont l’individu refuse dé
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articulier réel, parce que la cité sociale dont l’
individu
refuse désormais d’être séparé représente la vraie nature sociale de
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ollectivités agrandies hors de toutes prises de l’
individu
, la différenciation sécurisante de petites communautés restructurées
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dustrielle, de l’angoisse qui en résulte chez les
individus
perdus dans les foules solitaires, dans le sentiment de leur impuissa
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, une sorte de terreur déterministe qui exonère l’
individu
des risques de la liberté. Roma locuta, — l’ordinateur a parlé, la ca
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omme le cancer, c’est dans l’attente secrète de l’
individu
et la formule de sa relation avec les autres qu’on pouvait déceler l’
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ra plus tard une abstraction dépourvue de sens. L’
individu
autonome est sur le point d’être étouffé, devient inexistant. Mais c
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l’âge des dictatures totalitaires ». Mais que « l’
individu
autonome » soit annihilé, évacué, devienne « inexistant », voilà qui