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xée par les grands fournisseurs. On prétend que l’
individu
se perd de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là
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rois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’
individu
, tel que le concevait le dernier siècle, l’homme isolé qui cultivait
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oits de l’homme, ne mérite pas qu’on le pleure. L’
individu
des libéraux, c’était, par excellence, un homme sans destin, un homme
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voir le salut de notre époque dans un retour à l’
individu
. L’individu est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’
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ut de notre époque dans un retour à l’individu. L’
individu
est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’est parce qu
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ertaine du triomphe des masses. C’est parce que l’
individu
des libéraux était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’
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utement organisé, une monstrueuse agglomération d’
individus
assemblés par la peur et la faim, et la haine, parqués dans des caser
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goïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’
individu
. Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de
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tâches immédiates. La personne, au contraire de l’
individu
perdu dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une au
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II.Personne ou
individu
? (D’après une discussion) Première question. — Vous parlez beauco
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coup de la personne… De mon temps, nous disions :
individu
. Les termes changent, selon le cours des modes, mais les réalités mor
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vous, elle s’en va et s’en ira toujours disant :
individu
! Individu ! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je
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s’en va et s’en ira toujours disant : individu !
Individu
! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je serais plus
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la personne dont je parle n’a rien à voir avec l’
individu
dont nous parlait le xixe ! Le langage courant confond volontiers in
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le xixe ! Le langage courant confond volontiers
individu
et personne. Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’en féliciter, ni s
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rement verbale. Reprenons l’origine des termes. L’
individu
est défini par rapport à l’ensemble, à l’espèce16. Il est une partie
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écoule normalement de la définition courante de l’
individu
. Dans ces conditions, l’individualisme libéral n’est pas justifié, et
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l’État, mais aussi contre la définition même de l’
individu
, et, en fin de compte, contre la raison, — dont ils aiment pourtant à
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éclamer par ailleurs. La conséquence logique de l’
individu
, c’est l’étatisme, le fascisme ou la dictature stalinienne. Tel est l
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le paradoxe malheureux de la démocratie laïque. L’
individu
au nom duquel légiféra la Convention n’était en somme défini que par
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osition de ce système à ceux qu’on a fondés sur l’
individu
libéral, c’est le fédéralisme. L’individu étant conçu par les juriste
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s sur l’individu libéral, c’est le fédéralisme. L’
individu
étant conçu par les juristes à partir de l’ensemble, ses droits dépen
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ie libérale ; elle est fondée sur une notion de l’
individu
qui défie l’expérience et la réalité humaine. Elle a pourtant duré un
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vidualisme qui serait en peine de montrer un seul
individu
réel, l’individu des droits de l’homme n’étant rien qu’un concept jur
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rait en peine de montrer un seul individu réel, l’
individu
des droits de l’homme n’étant rien qu’un concept juridique. Il y a pe
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Rimbaud. Ou il n’est rien. 16. Littré donne : «
Individu
. 1° Tout corps considéré comme un tout distinct par rapport à l’espèc
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à l’espèce à laquelle il appartient. Ex. : « Les
individus
ne sont rien, et les espèces sont éternelles » (Voltaire) ; … 3° l’êt
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e à la notion que les personnalistes se font de l’
individu
; la troisième à la confusion courante de l’individu et de la personn
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ividu ; la troisième à la confusion courante de l’
individu
et de la personne. 17. Ceci demanderait quelques précisions. Dès que
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qu’il veut atteindre, qui sont la libération de l’
individu
et la suppression de l’État, sont sans commune mesure avec les moyens
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créateur, pour rebâtir un monde à la mesure de l’
individu
considéré comme autonome, et « calculable » humainement. Le Plan est
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d’autonomie. Et le but final : la libération de l’
individu
, reste toujours hétérogène à ces moyens, qui sont, en l’espèce, l’org
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ons « un fascisme larvé ». Quand nous traitons un
individu
de « fasciste », cela ne signifie pas que cet individu partage les op
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idu de « fasciste », cela ne signifie pas que cet
individu
partage les opinions d’Hitler ou de Mussolini, mais simplement qu’il
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es (nationalisme, SDN60, etc.), condamnation de l’
individu
, de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes
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a conception abstraite de l’homme considéré comme
individu
atomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le
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tion d’apparence toute philosophique : celle de l’
individu
et de la personne. L’égalité contre la fraternité Considérer l’
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e la fraternité Considérer l’homme en tant qu’
individu
abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu tout
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it (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet
individu
toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature co
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sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’
individu
, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la repre
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même. Les personnes existent, bien que brimées. L’
individu
n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Partir des conflits quot
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t pour laquelle il est responsable. Alors que « l’
individu
» se balade au gré des théories dans le monde abstrait et juridique d
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nt substitué pour les besoins de leurs systèmes l’
individu
abstrait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance ac
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egel cette mécanique de l’histoire qui supprime l’
individu
, le conflit tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cet
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s définitions à l’acte constituant la personne (l’
individu
engagé dans un conflit concret). Sur cette notion de l’homme actif et