1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 ail » du vivre goethéen n’ayant de fin que dans l’ individu le plus parfait de son espèce, dont le sépare enfin cette perfection…
2 renvoient pas même l’écho. Nous sommes là, petits individus , devant ce qu’on nomme les « masses », exprimant par cette métaphore
3  ; mais sans agir, elle n’est pas vraie pensée. L’ individu ne saurait s’accomplir qu’en relation avec l’espèce, mais l’espèce ne
4 spèce ne peut avancer que sur la trace des grands individus . La définition même de l’homme, ce qu’il a proprement d’humain, c’est
5 ’importance respective des deux pôles, société et individu , a varié depuis Goethe d’une manière appréciable. Les suites et les r
6 omme un vertige fascinant à l’intérieur de chaque individu qui voulait se saisir en soi : ainsi Werther se jette dans le suicide
7 les plantes : loi de la forme organisatrice de l’ individu autonome. ⁂ Inverser les données du problème goethéen, tout en se mai
8 La tension se produit de nouveau entre les pôles individu et société. Mais sa résultante change de signe : elle pointe sa flèch
9 de devenir Goethe. Il doit montrer l’exemple d’un individu qui a su tirer du monde où il est né les nourritures les plus richeme
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 forme des raisons de tel parti, de l’idéal de tel individu , et que je trouve partout la confusion, la dispersion, l’indifférence
11 de cette superstition. S’il est vrai que certains individus « ont la veine » dans ces loteries, notre image scientifique (physico
12 lui. Écoutons les observations que formulent des individus pris à part, dans leur vie concrète. Je constate qu’elles vont toutes