1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 aux dépens du sacré collectif et qui en libère l’ individu . Que le rationalisme soit passé au rang de doctrine officielle ne doi
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
2 l’union, c’est-à-dire la fusion essentielle de l’ individu dans le dieu. L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s
3 fusion essentielle de l’individu dans le dieu. L’ individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu’à se perdre
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
4 t de même assassiner chaque siècle des millions d’ individus , et nous, faibles et malheureux particuliers, nous ne pourrons pas sa
5 société qui veut sauver sa forme, tandis que les individus qui la composent se prêtent obscurément, sous le couvert d’un refus,
6 de l’anonymat des grands courants qui roulent les individus détachés avec une puissance que l’esprit répugne encore à mesurer. L’
7 grande puissance solaire qui broie et magnifie l’ individu fécond, la belle brute déchaînée, etc. » L’un de ces prophètes est al
4 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
8 des armes à feu comme contraire à la dignité de l’ individu . (Le condottiere Paolo Vitelli fit même crever les yeux d’un de ses a
9 f. Tout ce que l’éducation totalitaire refuse aux individus isolés, elle le reporte sur la nation personnifiée. C’est la nation (
10 ble désormais d’une action rationalisante sur les individus . En outre, cette action n’est plus exercée par un meneur quelconque,
11 individuel. Alors que dans le monde militarisé, l’ individu se voit privé de cette possibilité passionnelle, transférée à la seul
5 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
12 outissement de « l’amour-action ». Ce qui niait l’ individu et son naturel égoïsme, c’est cela qui édifie la personne. À ce terme