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imitation de Jésus-Christ, vraie vocation et vrai
individu
, c’est-à-dire : une personne distincte mais reliée en même temps par
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ble de problèmes, tant pour la société que pour l’
individu
. Au surplus, lié dès l’origine à la réalité de la personne, l’amour s
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t subsister qu’un type, supprimant du même coup l’
individu
. Mais ce triomphe n’est pas fatal si l’esprit relève le défi et, malg
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d’avance la susceptibilité ou la résistance de l’
individu
à telle maladie ? Chacun de nous se trouverait-il ainsi doté dès sa n
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nt sous un masque ironique. Et voici que ces deux
individus
, pour qui la vie en soi est déjà un problème, reçoivent en outre une
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lle qui concerne les motifs qui peuvent pousser l’
individu
à faire ceci ou cela : « Est-ce ma nature secrète ou l’esprit qui a p
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musique ne me le représente pas comme personne ou
individu
, mais comme puissance.25 Don Juan est un mouvement, une tension pur
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Tu dois aimer » ne saurait être, en effet, que l’
Individu
. Or on sait que cette catégorie kierkegaardienne par excellence désig
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r, appeler, aimer en l’autre, l’esprit qui crée l’
Individu
. Tel est le paradoxe proprement kierkegaardien. L’amour ne va pas de
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ment ne pas rappeler que la première mention de l’
Individu
figure dans la dédicace des Discours religieux de 1843, sous cette fo
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cours religieux de 1843, sous cette forme : « À l’
Individu
qu’avec joie et reconnaissance, j’appelle mon lecteur. » C’était là l
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ournal — c’était Régine ! Plus tard, le concept d’
individu
s’universalise (paradoxalement !) et s’approfondit. Il est la signatu
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st lui que j’appelle la personne. Finalement, cet
Individu
s’exemplifie dans le destin, ou pour mieux dire : la vocation excepti
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la conduite, la pensée et l’affectivité d’un même
individu
sont dissociées, Don Juan peut régir telle d’entre elles, Tristan tel
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d’abord à l’intérieur de chaque personne, entre l’
individu
, qui est l’objet naturel, et la vocation qu’il reçoit, sujet nouveau,
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tori (disent les bouddhistes), l’Un et le Tout, l’
individu
et le sens final92. J’en reviens donc à l’homme que j’essaie de décri
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heit (état d’isolement de l’homme spirituel, de l’
Individu
kierkegaardien) et All-Einheit (unité tout-embrassante). 93. « La ch
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nouveau, à l’ens sibi suscité par l’esprit dans l’
individu
naturel. Pour Descartes, le vrai moi, c’est « l’âme », mais il s’agit
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», par là douée d’une liberté que n’aura jamais l’
individu
, simple objet du déterminisme universel. Et quant à la science d’aujo
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pule la personne et tout ce qu’elle n’est pas — l’
individu
, la persona, la « forte individualité », l’âme sensitive, l’intellect
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s langages, entre les phénomènes et le noumène, l’
individu
et la personne, l’âme et l’ange, l’ego et le Soi. Observons que les t
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’une bipolarité, d’une tension permanente entre l’
individu
et le « vrai moi ». (L’individu n’est pas le mal en soi : il ne devie
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ermanente entre l’individu et le « vrai moi ». (L’
individu
n’est pas le mal en soi : il ne devient mauvais que dans la seule mes
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me, l’amour de soi est le rapport positif entre l’
individu
et le vrai moi. Le second commandement qui résume toute la Loi et les
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ions humaines et prennent à partie, un à un, tout
individu
tel qu’il est, décidées à le transformer en vérité118. Elles provoque
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de vocation personnelle accomplie aux dépens de l’
individu
est loin d’être absente de la Bhagavad-Gita : Sois détaché et accomp
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me génétique insondablement plus ancien que notre
individu
naturel, et qui lui survivra dans le cours des siècles, sans surprise
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voit — ou cherche à voir, ou sollicite — dans les
individus
leur vraie personne ; la vocation qui les distingue absolument ; la n
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st vouloir que la personne unique s’édifie dans l’
individu
. Cette règle d’or est la norme morale, par excellence, en tout domain
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ducation n’a d’autre fin dernière que de rendre l’
individu
apte à mieux assumer la liberté de la personne responsable d’elle-mêm
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croit aussi à l’absolue nécessité de maîtriser l’
individu
, qui est son support inséparable, et qu’elle transformera plus tard à
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ntiment mais un jeu, dont la maîtrise « donne à l’
individu
une sensation de liberté. » M. Camproux estime, bien à tort selon moi