1 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
1 ciaux). Il placera les droits et les devoirs de l’ individu (c’est-à-dire de l’individu chargé d’une vocation) avant les droits e
2 s et les devoirs de l’individu (c’est-à-dire de l’ individu chargé d’une vocation) avant les droits et les devoirs de l’État (l’o
3 isme dont le devoir est d’assurer la liberté de l’ individu au point de vue matériel). Les conséquences sociales de la vocatio
4 chrétienne, centrée sur l’idée de la vocation des individus , mettra toujours l’accent sur le devoir plutôt que sur les droits. Pr
5 une constitution abstraite fixant les droits de l’ individu indépendamment des devoirs de sa charge. 2. Une doctrine chrétienne q
6 ndes machines bureaucratiques dans lesquelles les individus sont abstraitement dirigés selon les besoins de la machine et non sel
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
7 D’autre part, Marx n’a pas cessé de critiquer l’«  individu isolé et abstrait » (Thèses sur Feuerbach). 24. Marx, Critique de la
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
8 terme le conflit qui oppose la collectivité et l’ individu dans le plan de la société. Et de même que l’œcuménisme retrouve la p
9 ersonnalisme. Cherchons à illustrer les notions d’ individu , de collectivité, et de personne par des exemples historiques suscept
10 emples historiques susceptibles de faire image. L’ individu est une invention grecque, et sa naissance signale la naissance même
11 el à une communauté nouvelle et plus solide, où l’ individu isolé retrouve des contraintes qui le rassurent, et où l’État reprend
12 . Il s’agit plutôt d’une succession inévitable. L’ individu ne s’oppose à l’État qu’à la manière dont le vide s’oppose au plein :
13 , sa « mise au pas ». C’est avec la poussière des individus que l’État fait son ciment. Mais cet État centralisé, cette unité rig
14 ’Éternel. Cet homme d’un type nouveau n’est pas l’ individu grec, puisqu’il se soucie davantage de servir que de se distinguer. I
15 nt : la personne n’est pas un moyen-terme entre l’ individu trop flottant et le soldat politique trop esclave. Elle est l’homme i
16 re possible entre l’anarchie et l’unité forcée, l’ individu et l’État. Mais dès qu’intervient la transcendance, il y a mieux qu’u
17 . Car les tâches civiques y sont à l’échelle de l’ individu et l’engagement concret dans la communauté y devient donc possible. D
18 ger de groupe. L’on n’est donc pas isolé, comme l’ individu se trouve isolé dans une grande ville moderne ou dans un vaste État c
19 nique ; au couple de frères ennemis que forment l’ individu déraciné et la masse totalitaire, le couple de frères amis que formen
20 une masse informe et grossièrement encadrée, les individus privés de leur conscience normale. Du point de vue sociologique, la r
21 ne attitude personnaliste, au-delà de l’antinomie individu isolé-masse militarisée. 5. La théologie de l’œcuménisme, la philosop