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te et anticommuniste. Elle oppose la personne à l’
individu
atomisé, la communauté au collectivisme forcé, et le fédéralisme inté
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otre idée de la personne humaine : elle désigne l’
individu
naturel chargé d’une vocation qui est sociale à l’égard du « prochain
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idée du progrès ; liberté et responsabilité de l’
individu
chargé d’une vocation dans la communauté… Voilà donc notre civilisati
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es conséquences : l’idée de l’atome et celle de l’
individu
(c’est le même mot, selon l’étymologie : l’indivisible), d’où les exc
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absurdes ou scandaleux. Cette manière d’opposer l’
individu
au tout, et d’attribuer l’absurdité non pas au moi qui la ressent, ma
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u’entre l’Occidental, qui tend à s’affirmer comme
individu
créateur, et l’Oriental, qui tend à s’ordonner au monde des dieux, no
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l’Antiquité, au point de vue de l’oppression des
individus
. Cependant, loin d’adorer ces tyrannies qu’il laisse parfois s’établi
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onduites qui affirment la liberté de jugement des
individus
. Ainsi l’humour, forme larvée, sournoise, prudente de la révolte quot
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’humour est la combustion lente de la révolte des
individus
. C’est pourquoi vous le chercheriez en vain dans toute l’Asie. Et vou
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umour, c’est donc la personne qui juge son propre
individu
… 10. Mesure du progrès par le risque Dernier exemple : le progr
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core, la liberté ne peut avoir de sens que pour l’
individu
(que serait une liberté de masse ?). Je définirai donc le progrès vér
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e culturelles, à un nombre sans cesse croissant d’
individus
. Et la mesure de ce progrès, ce ne sera pas seulement l’augmentation
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réation littéraire, qui est toujours le fait d’un
individu
(celui-ci certes utilise des instruments collectifs, transpersonnels
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émesure dans l’action d’un chef, d’un héros, d’un
individu
, le débat sur la responsabilité de l’homme qui a contrevenu aux lois,
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es. Il est faux de penser que le seul devoir de l’
individu
serait son devoir envers l’État ; et il est exorbitant de considérer
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bitant de considérer comme le devoir suprême de l’
individu
celui qui le lierait à quelque super-État16. Aux nationalistes mauss
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née ; – former moralement et socialement le jeune
individu
. Dans les sociétés traditionnelles, régies par le Sacré (Antiquité, A
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on morale et sociale consiste en un dressage de l’
individu
, toute l’opération ayant pour but de rendre les croyances, conduites
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ens contraire : idéalement, elle vise à libérer l’
individu
des conformismes périmés, des vérités toutes faites — même inculquées
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ologie : e-ducere, conduire au-dehors, conduire l’
individu
de l’ignorance au savoir, de l’instinct à la raison critique, du roya
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a liberté sur l’autorité. Le souci de respecter l’
individu
y triomphe dans l’enseignement, au point d’y provoquer une crise aigu
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ociales sur la jeunesse. Le respect excessif de l’
individu
, la crainte de le déformer en le formant par des disciplines exigeant
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mier lieu l’élite virtuelle. On voulait faire des
individus
libres et les amener à la liberté sans contraintes, on aboutit à fair
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liberté sans contraintes, on aboutit à faire des
individus
« ajustés » qui n’offrent plus de résistance aux modes, à la publicit
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éducation. On revient au dressage utilitaire de l’
individu
, comme dans les sociétés religieuses, où tout était prescrit sans dis
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e choix s’oppose l’absence totale de choix pour l’
individu
. Au respect de la personnalité enfantine ou juvénile poussé jusqu’à l
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osition vivante des deux tendances : respect de l’
individu
, volonté de le former. Respecter l’individu, c’est voir en lui la per
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de l’individu, volonté de le former. Respecter l’
individu
, c’est voir en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vo
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es, conscients de ce qu’ils se doivent en tant qu’
individus
à la recherche de leur vocation, et de ce qu’ils doivent à la communa
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t être qualifiée d’impérialiste par les objets ou
individus
qui la subissent, mais c’est la condition même de la vie, la loi, for
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el introduisait l’idée que chaque peuple est « un
individu
dans la marche de l’Histoire » et qu’il obéit donc, comme tout indivi
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e de l’Histoire » et qu’il obéit donc, comme tout
individu
, à une loi de croissance, d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel
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un organisme et correspond morphologiquement à un
individu
, animal ou végétal. Il en résulte inexorablement que toute culture es
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uaient les premières définitions de l’homme comme
individu
distinct, et de la cité ou auto-nomie (littéralement auto-réglage) co
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le brahmane, pour le bouddhiste, est d’effacer l’
individu
, la différence, de tout fondre dans l’Un sans distinction. Mais l’Occ
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a masse indistincte autant que sur l’anarchie des
individus
isolés, qu’il s’agisse de réalités métaphysiques ou physiques, esthét
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Grèce des grands siècles avec sa dialectique de l’
individu
et de la cité conciliée dans la notion de citoyen. Mais le moment cru
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c’est l’homme considéré dans sa double réalité d’
individu
distinct et de citoyen engagé dans la société. Pourvu de libertés mai