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e, sont très largement antérieurs à nos problèmes
individuels
. Ils sont là depuis plusieurs siècles, ils nous attendent, préformant
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ue les mythes de l’amour sont liés à l’expérience
individuelle
la plus banale et la plus largement répandue dans notre monde occiden
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à l’éthique de l’action sociale ou de l’aventure
individuelle
. Je vois ainsi Don Juan dans l’allure et le rythme de la polémique ni
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es de l’amour déterminent largement nos conduites
individuelles
, les hasards apparents de nos rencontres, et les choix que nous croyo
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vocation finale, il fut Hamlet. Mais dans sa vie
individuelle
, dans son amour unique et longuement malheureux pour Régine, il fut T
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ion de l’un des mythes au niveau de la conscience
individuelle
correspond à l’occultation de l’autre en l’inconscient. La possibilit
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sanova, ne sont pas seulement le fait d’un charme
individuel
. Des coutumes ancestrales, oubliées depuis des siècles, sont subiteme
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erie courtoise. Du point de vue de la psychologie
individuelle
, l’antériorité de Tristan apparaît encore plus évidente. L’amour-pass
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ne peut subsister.) Imaginons maintenant une âme
individuelle
, ou même un couple, cette « cellule sociale » : son bonheur sera cond
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de l’existence de Dieu. Mais il croyait à l’homme
individuel
, et cette croyance est née de la synthèse du christianisme. Elle n’ex
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nge pour nos psychologues ? Une projection du moi
individuel
ou collectif. Pour les sages de l’Iran, il est ce moi. Barakat, juif
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sé à l’islam, écrit en 1165 : « … pour chaque âme
individuelle
, ou peut-être pour plusieurs ayant même nature ou affinité, il y a un
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oniques du bouddhisme : il faut éteindre le désir
individuel
, cause de l’erreur, des souffrances et de la mort, dissiper cet écran
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hnouites et shivaïtes, en Inde, admettent une âme
individuelle
(le jîva) mais « obscurcie » par son union avec le corps. Elle doit t
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corps. Elle doit tendre à se libérer du phénomène
individuel
au lieu que l’âme chrétienne doit le transfigurer, — d’où la « résurr
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vers la personne singulière retombe au plan de l’
individuel
, du générique. Capté par l’instinct qu’il excite au-delà des exigence
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r les névroses qui s’attaquent à nos « agrégats »
individuels
: le cosmos actuel tout entier semble résulter — selon leurs sages —
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e et fondu dans le Soi : « Tu es Cela ». Le drame
individuel
est noyé dans le Tout. Mais le Tout est le contraire du drame. Tous l
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s éphémères, leur mort et transfiguration ; — à l’
individuel
aboli par une longue aspiration de l’Atman, le personnel éternisé par
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le jusqu’au bout ! Pour lui la Réalité est dans l’
individuel
, et l’Être dans les raisons d’être des uniques. Or ce choix est celui