1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
1 jours la critiquer, ou la goûter pour des raisons individuelles . Il n’en va pas de même pour le mythe : son énoncé désarme toute crit
2  », et elles ont donc tout à gagner à la critique individuelle . Mais nous avons besoin d’un mythe pour exprimer le fait obscur et in
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
3 té parfois très complaisante ; enfin la fantaisie individuelle des poètes : tels sont donc en fin de compte les éléments sur lesquel
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
4 tre la créature et le Créateur. Quelques exemples individuels — les seuls valables en ce domaine100 — nous permettront de préciser
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
5 e n’aura guère débordé le champ de la psychologie individuelle . Il y gagne une lucidité qui le conduit plus rapidement que les Allem
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
6 pas seulement dans le détail des règles de combat individuel que se fait sentir l’action de l’idéal chevaleresque, mais dans la co
7 ris de guerre conservent aux combats un caractère individuel et l’apparence d’un noble sport ». Mais dans le courant du xve siècl
8 ffacera guère qu’au xxe siècle. L’idée de valeur individuelle , ou d’exploit guerrier, représentée par le duel et la « prouesse » (t
9 fficace qu’il sera moins humain dans ses réflexes individuels . Ainsi, malgré le dopage entrepris par la propagande, la victoire dép
10 Et cela signifie sans équivoque que les relations individuelles des sexes ont cessé d’être le lieu par excellence où se réalise la pa
11 la politique ne fait que transposer les passions individuelles au niveau de l’être collectif. Tout ce que l’éducation totalitaire re
12 acilement dans ce pays. Mais le meurtre y restait individuel . Alors que dans le monde militarisé, l’individu se voit privé de cett
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
13 es pays démocratiques, et par suite les problèmes individuels déterminent de plus en plus le choix réciproque des conjoints. D’où l
14 se fonder, désormais, que sur des déterminations individuelles . C’est-à-dire qu’il repose en fait sur une idée individuelle du bonhe
15 s. C’est-à-dire qu’il repose en fait sur une idée individuelle du bonheur, idée que l’on suppose commune aux deux conjoints dans le
16 géniques, et dans une atmosphère où les problèmes individuels tendaient à perdre toute espèce de dignité, de légitimité, de virulen
17 e suppose toute morale du « bonheur » strictement individuelle . Or la dictature hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder su
18 giques, rigoureusement indépendants des « goûts » individuels , donc des passions. À chacun sa « fiche de mariage ». Alors la scienc
19 de l’Occident va de la sagesse tribale au risque individuel  ; elle est irréversible et il faut l’approuver, dans la mesure où ell
20 ligner dans cet ouvrage.) La recherche du bonheur individuel primant sur la stabilité sociale, et le respect de l’évolution psycho
21 les échappent encore, par nature, à la conscience individuelle . Toute solution que je serais tenté de proposer, fût-elle jugée « la
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
22 s et collectifs, qui échappent souvent aux prises individuelles . Le signe de la crise du mariage nous parle et nous avertit mieux : a
8 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
23 toresque, anecdotes interprétées par la fantaisie individuelle du poète. Les faits que nous décrit l’auteur de la Folie Tristan étai