1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 rmais il s’agit de survivre aux menaces que notre industrie fait peser sur toute la nature : car la nature y survivra sans doute,
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
2 et sa courbe suit de près celle des progrès de l’ industrie européenne, de la technique et de la croissance démographique. Je not
3 nature aussi bien les campagnes par le moyen de l’ industrie qu’elle excite, et dont elle semble justifier la croissance sans frei
4 rces terrestres non renouvelables utilisées par l’ industrie . Ces deux désastres sont plus que complices : ils ne font qu’un, si l
5 ar exemple, se développe sur la base de la grande industrie , plus ce progrès de destruction s’accomplit rapidement. La production
6 oute différence entre la pollution produite par l’ industrie socialiste à l’Est et par l’industrie capitaliste à l’Ouest. Ce que M
7 duite par l’industrie socialiste à l’Est et par l’ industrie capitaliste à l’Ouest. Ce que Marx a bien vu, presque seul de son tem
8 ns long terme l’épuisement de ce qui alimente nos industries  : combustibles de toute nature, fer, métaux non ferreux, métaux préci
9 age. Ainsi, partout, l’État-nation et les grandes industries qu’il laisse agir, parce qu’il y trouve intérêt et prestige, sont en
10 ent sa nature et sa destination : pas seulement l’ industrie chimique avec ses gros déchets puants, mais les techniques de pointe
11 ie. La pollution de l’air et celle des eaux par l’ industrie menacent de cumuler leurs effets nocifs sur l’alimentation de l’human
12 ique de nouvelles techniques et crée de nouvelles industries sans savoir si elles sont souhaitables ou non ». Et l’on vient de voi
13 , dont Marx procède de même que Ford et la grande industrie moderne. Elle trahit peut-être, en fin de compte, un désir inconscien
14 que douce est plus près de l’agriculture que de l’ industrie lourde ; plus près de l’affectif que de l’abstrait ; pas du tout gasp
15 durs, nolens volens, sont au service de la grande industrie , laquelle s’oppose « très fermement » aux réductions de pollution exi
16 ècle et demi, en tant que référentiel unique de l’ industrie (la rentabilité y étant incluse), est une fixation ou un dogme, un ax
17 ature, et seulement dans une faible mesure, par l’ industrie . Une machine morte ne devient pas substance de machines neuves. Chaqu
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
18 u le domaine de l’énergie, qui commande ceux de l’ industrie , des transports et de l’urbanisme, bien qu’on nous dise qu’il en dépe
19 lus rigoureuses que dans toute autre branche de l’ industrie  ». Pas un seul « accident majeur » à déplorer et pas une mort depuis
20 e plus directement intéressées à l’extension de l’ industrie atomique. Le citoyen, pour sa part, peut appliquer son bon sens à l’e
21 ’un « homme moderne » conforme aux ambitions de l’ industrie d’hier et de l’État-nation napoléonien. B — Il n’est pas vrai que les
22 nam : pouvons-nous arrêter la guerre, alors que l’ industrie des armements occupe des centaines de milliers d’ouvriers ? Je pense
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
23 ommence avec le siècle qui voit la formation de l’ industrie et des nations étatisées ; se poursuit à travers la croissance indust
24 l’humus et des mers, par les effets combinés de l’ industrie , de la population mondiale doublée et du surarmement délirant. Le gas
25 les monarchies absolues. Ils ont développé cette industrie en lui offrant des marchés nationaux et, du même coup, l’ont enfermée
26 sse des fleuves ou des océans, de l’influence des industries sur les climats, des vols supersoniques ou des déchets nucléaires, il
27 avec l’État en général : il suffit de penser à l’ industrie anglaise. Mais ce régime « sauvage » ne durera pas longtemps : à part
28 l’État et la Guerre, mais un tiers médiateur : l’ Industrie . L’État-nation crée l’espace juridique puis le « terrain » social (au
29 occidentale. Entre l’État-nation, la guerre et l’ industrie (servies par la technique et par les sciences physiques, qu’elles ent
30 célère et, enfin, nécessite le développement de l’ industrie lourde, condition de la puissance militaire. e) Laquelle à son tour
31 chnique et des recherches chimiques et physiques. Industrie , technique et centralisation administrative exigent une discipline sa
32 squ’à l’ère du plutonium, a fourni à l’essor de l’ industrie occidentale ses facteurs décisifs : grands marchés, ventes massives a
33 se nomme satellisation. Je ne puis rien contre l’ industrie , même quand elle vient détruire le cadre de ma vie et le bonheur de t
34 l y aura de grands États-nations soutenus par une industrie en expansion théoriquement illimitée et la soutenant, il y aura des g
35 isation de la France, 1789. 74. Il n’est guère d’ industrie qui ne serve, si indirectement que ce soit, à la préparation de la dé
36 s en abondance par l’examen des relations entre l’ industrie aéronautique et automobile, les compagnies pétrolières, les émirs ara
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
37 ’effort de la science (dont le sous-produit est l’ industrie ) enregistre un progrès constant et mesurable, et semble se poursuivre
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
38 L’ère moderne, qui commence autour de 1800 avec l’ industrie , la finance internationale et l’État-nation, prend elle aussi l’année
39 s d’air artificiel, la croissance sans frein de l’ industrie relevant le défi de l’explosion démographique, l’énergie nucléaire au
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
40 il y a toute l’histoire de l’auto, qui suspend l’ industrie européenne à la fourniture d’un produit détenu par d’autres continent
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
41 firmes du monde. À peine âgée d’un demi-siècle, l’ industrie de l’auto domine la conjoncture et détermine l’évolution mondiale de
42 termine l’évolution mondiale de toutes les autres industries . Elle est née du fantasme d’un préadolescent fasciné par l’idée de pa
43 ation extérieure. En suspendant l’ensemble de ses industries à celle de l’auto, donc au pétrole, l’Occident s’est rendu dépendant
44 plus ou moins accidentels du développement d’une industrie dont la croissance normale eût bien suffi à créer des désastres. Mais
45 ée, la morale quotidienne et publique dégradée, l’ industrie et l’économie tout entières suspendues à l’auto, qui est elle-même su
46 lus il faut créer de besoins et de loisirs. Or, l’ industrie ne peut subsister qu’en progressant. Mais la nature humaine a des lim
9 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
47 é très vite dans le nouveau parti, dont la grande industrie ne tarda pas à prendre les commandes112.) De Gaulle fut un cas person
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
48 pe cancéreux ; les rendements décroissants dans l’ industrie et dans les techniques de pointe ; l’épuisement calculable des ressou
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
49 justifie les forces armées, lesquelles exigent l’ industrie lourde, qui exigent les centrales nucléaires, qui exigent la police p
50 cessus de dissociation communautaire amorcé par l’ industrie et l’urbanisme, puis entretenu par les idéologies qui s’expriment en
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
51 sous son armée) ». Qu’il s’agisse de culture ou d’ industrie , de créativité, de taux de change ou d’emploi, et surtout de contrôle
52 tiful. Et son auteur fut l’un des dirigeants de l’ industrie minière en Grande-Bretagne. Je voudrais tout citer, mais vous allez l
53 e aux USA. Ils s’opposent à l’établissement d’une industrie ou d’une commune qui risquerait de bouleverser l’équilibre socioécono
54 , de canal, de champ de tir, d’implantation d’une industrie nouvelle157, tout cela nous apportant des chances d’emploi, donc plus
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
55 l’implantation des constructions urbaines et des industries tout en préservant l’environnement et les cultures, de manière à étab
56 sommatrice l’insatisfaction permanente, et dans l’ industrie productrice une perpétuelle fuite en avant. Que l’instauration d’ent
57 n très générale. Tandis que le développement de l’ industrie , pour une foule de raisons convergentes — techniques, sociales et pol
58 lève jusqu’à 70 % du prix de l’essence vendue à l’ industrie et aux garages, et qu’il serait donc le grand bénéficiaire de la mont
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
59 gne en fait la mainmise de l’État sur les grandes industries , mines, automobiles, productions d’énergie. Elle ne correspond pas à
60 il suffise de rappeler les « nationalisations » d’ industries clés ; le contrôle direct ou indirect d’une part sans cesse croissant
61 stes du management dans les finances comme dans l’ industrie . L’avènement de l’État totalitaire, quelle que soit sa couleur, ne po
62 environnement et urbanisme, transports, commerce, industries , production et distribution d’énergie, hygiène publique, etc. Certai
15 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
63 comparables à la Ruhr, est le cœur du bassin de l’ industrie lourde de l’URSS.) J’ai mis deux de mes étudiants sur ce problème. Il
64 des eaux, de l’air, des corps et du sommeil par l’ industrie et par l’auto est-elle un produit spécifique de notre société de cons
65 t d’imposer de toute urgence au développement des industries (auto, avion en premier lieu) et de leurs innovations plus polluantes
66 les Africains, les Indiens et les Tonkinois par l’ industrie , les idéologies et la pharmacopée occidentales. Nous sommes tous colo
67 aphique, d’où famine, mais d’où soif aussi de nos industries , il est non moins vrai que l’Europe seule peut produire les anticorps
68 ni les gouvernements ni les partis, ni la grande industrie ni le prolétariat, ni les masses ni même les élites à la mode… Qu’ave