1 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
1 , laquelle est aussi à l’origine de la croissance industrielle et technique. Mais toutes les deux vont rencontrer dans un temps calc
2 hec. La croissance démographique et la croissance industrielle s’entraînant l’une l’autre, provoquent l’une et l’autre la croissance
3 on. Parallèlement, la croissance de la production industrielle entraîne l’épuisement des ressources terrestres c’est-à-dire de l’eau
4 ent, puis l’arrêt catastrophique de la production industrielle . Nous arrivons au point où le moteur de la croissance commence à avoi
5 erre, dont tous sont nés. Ils ont créé l’économie industrielle sur la base et dans le cadre, d’ailleurs occidental, des seules front
2 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
6 le monde est donc pour la croissance économique, industrielle , technologique… Mais c’est par une erreur fondamentale qu’ont commise
7 our à la terre. Rien de pareil dans la croissance industrielle qui augmente indéfiniment, mécaniquement, tant qu’elle ne bute pas su
8 insurmontables. Eh bien, nous vivons depuis l’ère industrielle sur des absurdités de ce genre ; nous ne nous sommes absolument pas r
9 régions, de nous rendre compte que la croissance industrielle , la croissance du PNB, la croissance du revenu par tête d’habitant n’
10 respond pas tout à fait aux besoins de l’économie industrielle qui, par une intégration très poussée et une concentration de moyens
11 société. e. « L’Europe des régions », Sud-Est industriel et commercial, n° 350, juin-juillet 1974, p. 14-19 et 46. Propos recu
3 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
12 agisse de la pollution résultant de la production industrielle au service du Profit privé et du prestige national, qu’il s’agisse de
13 ession de la Puissance, vrai moteur de la société industrielle , vraie cause de toutes nos crises et du système qu’elles constituent.
14 euples de la terre qui copient notre civilisation industrielle , scientifico-technique, quantitative. Elle est née de l’Europe, de se
4 1974, Articles divers (1974-1977). Un modèle pour l’Europe ? (1974)
15 même pour les réalités écologiques : la pollution industrielle qui les met partout en danger ne connaît de frontières ni dans les ai
5 1975, Articles divers (1974-1977). « L’État-nation, voilà l’ennemi » (1er juillet 1975)
16 ntières, et décennal, au plus, pour les économies industrielles . Cette analyse nous ramène à un dilemme d’une crudité gênante. Ou bie
17 civique créé par l’urbanisation sauvage de l’ère industrielle , de l’angoisse qui en résulte chez les individus perdus dans les foul
6 1975, Articles divers (1974-1977). Au-delà de la société industrielle (1975)
18 Au-delà de la société industrielle (1975)l I Invité à parler devant vous de la « société post-industr
19 celle où les besoins et les désirs de la société industrielle étant satisfaits et comblés, on déciderait d’arrêter le progrès matér
20 zen. Car les besoins et les désirs de la société industrielle , aussi nommée société de consommation, sont par définition insatiable
21 par rapport à celle qui a caractérisé la société industrielle née en Europe au xixe siècle, et qui s’est épanouie au xxe jusqu’à
22 ui compte le plus dans la vie. II La société industrielle reposait sur un certain nombre de « principes », qui allaient de soi,
23 es nouvelles. Le référentiel absolu de la société industrielle était donc — et demeure encore pour la majorité de nos contemporains
24 l. Ce que nous pouvons nommer aujourd’hui société industrielle — parce que déjà nous concevons quelque chose, au-delà — je le défini
25 e l’industrie à l’homme. Le passage de la société industrielle à une société post-industrielle, je crois qu’on pourrait le résumer a
26 III Au travail, vertu fondamentale de l’ère industrielle , allons-nous opposer sous le nom de loisirs, la diminution du nombre
27 elle relève encore beaucoup trop de la mentalité industrielle , qui oppose radicalement travail et absence de travail, sans analyser
28 re du travail, ni le contenu des loisirs. L’homme industriel en principe travaille trop, parce qu’il faut que la firme produise to
29 ns la définition des besoins humains. La société industrielle , quoi qu’on en dise, n’est pas née pour satisfaire des besoins réels
30 itre sans doute le plus illustratif de la société industrielle . C’est parce que des valeurs nouvelles existent et agissent en nous d
31 pect de chaque personne humaine, là où la société industrielle respectait avant tout le profit, non moral, ni social, mais financier
32 u’il s’agisse de personnes ou d’États. La société industrielle veut augmenter sans cesse l’empire des besoins, parce que c’est le be
33 raient de multiplier (comme le fait la croissance industrielle ) n’importe quoi par n’importe quel chiffre : car cette opération, si
34 e au club de Rome. Contre le gigantisme, un grand industriel anglais, E. M. Schumacher, lançait il y a deux ou trois ans, un sloga
35 e puis-je faire ? » l. « Au-delà de la société industrielle  », Réflexions prospectives sur la société au-delà de la surabondance
7 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
36 et douloureuse, en défense contre la civilisation industrielle . Elle est nourrie de spleen urbain et de nostalgie d’un horizon crépu
8 1976, Articles divers (1974-1977). Changer de cap (novembre 1976)
37 la seule alternative qu’elle offre au gaspillage industriel , à la pollution de l’atmosphère, voire à la guerre, c’est le chômage,
38 ique du système stato-national dans notre société industrielle (qu’elle soit capitaliste ou socialiste, nulle différence à cet égard
39 ez aux cadres géométriques qu’imposent la société industrielle mécanisée et l’uniformisation indispensable au fonctionnement de l’Ét
40 ’État menace, que les nécessités de la production industrielle tendent à exclure. Et vous en viendrez peu à peu à l’idée de trouver
41 , nous pourrions faire l’équivalent de la société industrielle qui culmine dans la Bombe à fusion nucléaire, je dis que nous ferions
9 1977, Articles divers (1974-1977). « Il faut changer de cap » (27 septembre 1977)
42 st, les idéaux de progrès matériel, de production industrielle et de consommation illimitées nous ont conduits au seuil d’une série
43 us les trente ans, nous croyons que la production industrielle et énergétique, va devoir augmenter d’une manière indéfinie. Or, elle
10 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
44 té sont encore dans un état de sous-développement industriel , c’est précisément à cause du type de croissance que les pays riches
11 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
45 de Rougemont y établit le diagnostic des sociétés industrielles avancées. Il rappelle à chacun que l’avenir est son affaire, et non c
12 1977, Articles divers (1974-1977). Au tableau d’honneur de Parents : L’Avenir est notre affaire (octobre 1977)
46 e sur les excès de la croissance démographique et industrielle ) est à l’origine de ce déclic : J’ai vu sous forme de courbes ce qui
13 1977, Articles divers (1974-1977). Écologie, régionalisme, fédéralisme : l’avenir selon Denis de Rougemont (30 décembre 1977)
47 s différents éléments qui font marcher le système industriel depuis le xixe siècle et qui interagissent entre eux sont aujourd’hu
48 non de l’échec mais de la réalisation de l’utopie industrielle . Déjà la croissance démographique et son corollaire, la croissance ur
49 ralenti en Europe, après tout de même que le boom industriel sans vision, ait détruit le cadre de vie. En Suisse, la croissance dé
50 nes dues aux monocultures imposées par la société industrielle occidentale ? Il faut d’ailleurs noter à cet égard que la civilisatio
14 1977, Articles divers (1974-1977). La fonction et la structure de la ville future (décembre 1977)
51 u quatre-vingts ans après la naissance des villes industrielles (Midlands, puis Ruhr, puis Grands Lacs), soixante ans après l’irrupti