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lement j’aurais des craintes sérieuses pour notre
indépendance
nationale. Mais pourquoi les trahirions-nous ? Toute notre tradition
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eprésentent pratiquement des garanties pour notre
indépendance
, ou, au contraire, s’ils ne peuvent pas fournir certains prétextes à
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té vis-à-vis de l’étranger, c’est-à-dire de notre
indépendance
nationale. Il ne suffit donc pas de protéger notre indépendance par d
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ationale. Il ne suffit donc pas de protéger notre
indépendance
par des fortifications. C’est l’intérieur du pays qu’il nous faut mai
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à dire en Suisse), le meilleur fondement de notre
indépendance
nationale, c’est encore notre foi personnelle. Car c’est elle qui res
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eutralité et l’inviolabilité de la Suisse, et son
indépendance
de toute influence étrangère, sont dans les vrais intérêts de la poli
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ui définit l’existence de la Suisse et assure son
indépendance
. La nécessité de s’entraider et le besoin d’indépendance des montagna
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dance. La nécessité de s’entraider et le besoin d’
indépendance
des montagnards existaient aussi bien dans le reste des Alpes : ce qu
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erme d’une Europe nouvelle. Mais il y va de notre
indépendance
autant que de la paix occidentale. Si nous n’embrassons pas cette mis
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out simplement renoncer à une belle part de notre
indépendance
. C’est renoncer à nous défendre intégralement. Et c’est enfin céder s
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c’est enfin céder sur un point décisif pour notre
indépendance
future, étant donnée la nature des guerres modernes, qui sont d’abord
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qu’une pareille attitude peut compromettre notre
indépendance
: elle l’affirme au contraire ! Le devoir de l’armée est de garantir
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est de garantir par la force l’intégrité de notre
indépendance
, et non pas seulement sa matérialité (le territoire). Le vrai patriot
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estige moral. C’est la première condition de leur
indépendance
, même matérielle. Nos réalistes — toujours en retard d’une guerre, d’