1
elui qui leur paraît le moins dangereux pour leur
indépendance
, le plus lointain : un Brandebourg, qui vient de fonder le trône de P
2
une condition d’union interne mais une garantie d’
indépendance
. Et c’est pourquoi Pictet de Rochemont, représentant la Suisse au con
3
neutralité et l’inviolabilité de la Suisse et son
indépendance
de toute influence étrangère sont dans les vrais intérêts de la polit
4
e souveraineté de l’État dont elle garantissait l’
indépendance
: la Suisse se voyait interdire toute politique d’intervention et tou
5
ait pas une fois l’abandonner dans l’intérêt de l’
indépendance
nationale », lit-on dans le recès de la Diète du 17 mai 1848, qui rés
6
qui apparaît comme bien adaptée à la défense de l’
indépendance
de la Suisse ; mais la Confédération doit se réserver le droit, dans
7
en effet si bien « adaptée à la défense de notre
indépendance
», à nos traditions et à notre sécurité, qu’il convient de faire obli
8
le Conseil fédéral de « veiller au maintien de l’
indépendance
et de la neutralité » de la Confédération. Ainsi la Suisse, implicite
9
de la maintenir à titre de politique servant son
indépendance
, elle se donnait le pouvoir de la modifier ou de l’abandonner, sans p
10
de leurs habitants ne cessaient de réclamer leur
indépendance
. L’État fédératif apparaît comme un compromis entre ces intérêts et c
11
souveraineté absolue de son pays. En revanche, l’
indépendance
globale de l’Europe, garantissant effectivement le statut autonome de
12
topique. L’utopie des cantons, c’est de rêver une
indépendance
de droit qui ne sacrifierait rien à leur interdépendance de fait. L’u
13
egarde de leur mode d’existence propre et de leur
indépendance
dans tous les autres domaines. Chaque canton possède son gouvernement
14
ing suisse elle-même. Là encore, les limites de l’
indépendance
économique d’un petit pays paraissaient atteintes. Un autre exemple,
15
e le maintien de leur prospérité et celui de leur
indépendance
politique — ou simplement de leur neutralité —, que se passerait-il e
16
Et pourtant, la question « inopportune » de notre
indépendance
politique, de son degré de réalité, et de la durée possible du régime
17
aux, se révèlent déjà insuffisants pour assurer l’
indépendance
énergétique du pays. 74. En 1960, sur un effectif d’ouvriers et d’em
18
ns ses intérêts » autant que dans ceux de notre «
indépendance
de toute influence étrangère », cette Europe a vécu et à sa place naî
19
les principes de notre politique traditionnelle :
indépendance
, neutralité, fédéralisme. Examinons le processus de décision actuelle
20
les et les diversités culturelles, d’autre part l’
indépendance
politique réelle d’une fédération comme la nôtre ? C’est notre essor
21
ette dépendance n’affectera pas très rapidement l’
indépendance
politique que nous continuons de proclamer dans les termes d’un trait
22
politique. Faut-il penser que la revendication d’
indépendance
d’une petite nation comme la nôtre est vide de sens dans le monde act
23
ctuel ? Ou bien, n’est-ce pas plutôt le dilemme «
indépendance
ou dépendance » qui se trouve posé en termes démodés ? Que peuvent bi
24
ence quotidienne d’un peuple ? La conception de l’
indépendance
, telle qu’on l’invoque dans les discours, n’est qu’un mythe romantiqu
25
t que ces trois conditions n’étant pas réunies, l’
indépendance
politique n’est en fait qu’une manière de dire, une manière d’affirme
26
ions économiques entre nations. Le faux dilemme «
indépendance
ou dépendance » au niveau international s’évanouit donc à l’examen du
27
fédéralisme authentique. Au nom d’une impossible
indépendance
des petites communautés de base, on condamnerait celles-ci à la médio
28
neté absolue serait le plus sûr moyen de perdre l’
indépendance
relative que nous gardons, au sein de l’interdépendance des nations c
29
nfessionnelle sont entretenus à Lausanne (née à l’
indépendance
avec le siècle seulement) par des moralistes et philosophes protestan
30
er sans illusions mais servir avec force en toute
indépendance
d’esprit, peut-on dire que ces traits composent une personnalité typi
31
: La neutralité intégrale reste la base de notre
indépendance
et « l’étoile fixe sur laquelle se règle la politique étrangère de la
32
été qu’un moyen politique mis au service de notre
indépendance
; elle n’est pas affirmée par la Constitution ; « elle ne fait pas pa
33
d’une prudence aveugle, et sous le prétexte d’une
indépendance
dont notre peuple n’est pas disposé plus qu’un autre à payer le prix
34
osés d’interdépendance fédérale peuvent assurer l’
indépendance
relative (car il n’en existe pas d’autre) d’une communauté politique,
35
tionnel : sa neutralité, son inviolabilité et son
indépendance
de toute influence étrangère sont reconnues solennellement, pour des
36
autres. La Suisse perdrait dans cette affaire son
indépendance
et ses caractéristiques nationales. Ce serait vouloir soumettre toute
37
é suisse, 1946, p. 9. 137. Cf. Henri Miéville, «
Indépendance
de la Suisse et neutralité », conférence au congrès de l’Union europé
38
nheim, Organisations économiques supranationales,
Indépendance
et Neutralité de la Suisse, Bâle, 1963. 141. Cf. E. Perron, « Éloge
39
e mise en commun une diminution quelconque de son
indépendance
, bien au contraire : sans le CERN, ses savants seraient frustrés d’un
40
gloire du serment sous les étoiles, du héros de l’
indépendance
, et d’une première Confédération merveilleusement imaginée pour plair