1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
1 elui qui leur paraît le moins dangereux pour leur indépendance , le plus lointain : un Brandebourg, qui vient de fonder le trône de P
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
2 une condition d’union interne mais une garantie d’ indépendance . Et c’est pourquoi Pictet de Rochemont, représentant la Suisse au con
3 neutralité et l’inviolabilité de la Suisse et son indépendance de toute influence étrangère sont dans les vrais intérêts de la polit
4 e souveraineté de l’État dont elle garantissait l’ indépendance  : la Suisse se voyait interdire toute politique d’intervention et tou
5 ait pas une fois l’abandonner dans l’intérêt de l’ indépendance nationale », lit-on dans le recès de la Diète du 17 mai 1848, qui rés
6 qui apparaît comme bien adaptée à la défense de l’ indépendance de la Suisse ; mais la Confédération doit se réserver le droit, dans
7 en effet si bien « adaptée à la défense de notre indépendance  », à nos traditions et à notre sécurité, qu’il convient de faire obli
8 le Conseil fédéral de « veiller au maintien de l’ indépendance et de la neutralité » de la Confédération. Ainsi la Suisse, implicite
9 de la maintenir à titre de politique servant son indépendance , elle se donnait le pouvoir de la modifier ou de l’abandonner, sans p
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
10 de leurs habitants ne cessaient de réclamer leur indépendance . L’État fédératif apparaît comme un compromis entre ces intérêts et c
11 souveraineté absolue de son pays. En revanche, l’ indépendance globale de l’Europe, garantissant effectivement le statut autonome de
12 topique. L’utopie des cantons, c’est de rêver une indépendance de droit qui ne sacrifierait rien à leur interdépendance de fait. L’u
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
13 egarde de leur mode d’existence propre et de leur indépendance dans tous les autres domaines. Chaque canton possède son gouvernement
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
14 ing suisse elle-même. Là encore, les limites de l’ indépendance économique d’un petit pays paraissaient atteintes. Un autre exemple,
15 e le maintien de leur prospérité et celui de leur indépendance politique — ou simplement de leur neutralité —, que se passerait-il e
16 Et pourtant, la question « inopportune » de notre indépendance politique, de son degré de réalité, et de la durée possible du régime
17 aux, se révèlent déjà insuffisants pour assurer l’ indépendance énergétique du pays. 74. En 1960, sur un effectif d’ouvriers et d’em
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Interaction de l’économique et du politique
18 ns ses intérêts » autant que dans ceux de notre «  indépendance de toute influence étrangère », cette Europe a vécu et à sa place naî
19 les principes de notre politique traditionnelle : indépendance , neutralité, fédéralisme. Examinons le processus de décision actuelle
20 les et les diversités culturelles, d’autre part l’ indépendance politique réelle d’une fédération comme la nôtre ? C’est notre essor
21 ette dépendance n’affectera pas très rapidement l’ indépendance politique que nous continuons de proclamer dans les termes d’un trait
22 politique. Faut-il penser que la revendication d’ indépendance d’une petite nation comme la nôtre est vide de sens dans le monde act
23 ctuel ? Ou bien, n’est-ce pas plutôt le dilemme «  indépendance ou dépendance » qui se trouve posé en termes démodés ? Que peuvent bi
24 ence quotidienne d’un peuple ? La conception de l’ indépendance , telle qu’on l’invoque dans les discours, n’est qu’un mythe romantiqu
25 t que ces trois conditions n’étant pas réunies, l’ indépendance politique n’est en fait qu’une manière de dire, une manière d’affirme
26 ions économiques entre nations. Le faux dilemme «  indépendance ou dépendance » au niveau international s’évanouit donc à l’examen du
27 fédéralisme authentique. Au nom d’une impossible indépendance des petites communautés de base, on condamnerait celles-ci à la médio
28 neté absolue serait le plus sûr moyen de perdre l’ indépendance relative que nous gardons, au sein de l’interdépendance des nations c
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
29 nfessionnelle sont entretenus à Lausanne (née à l’ indépendance avec le siècle seulement) par des moralistes et philosophes protestan
30 er sans illusions mais servir avec force en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits composent une personnalité typi
8 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
31  : La neutralité intégrale reste la base de notre indépendance et « l’étoile fixe sur laquelle se règle la politique étrangère de la
32 été qu’un moyen politique mis au service de notre indépendance  ; elle n’est pas affirmée par la Constitution ; « elle ne fait pas pa
33 d’une prudence aveugle, et sous le prétexte d’une indépendance dont notre peuple n’est pas disposé plus qu’un autre à payer le prix
34 osés d’interdépendance fédérale peuvent assurer l’ indépendance relative (car il n’en existe pas d’autre) d’une communauté politique,
35 tionnel : sa neutralité, son inviolabilité et son indépendance de toute influence étrangère sont reconnues solennellement, pour des
36 autres. La Suisse perdrait dans cette affaire son indépendance et ses caractéristiques nationales. Ce serait vouloir soumettre toute
37 é suisse, 1946, p. 9. 137. Cf. Henri Miéville, «  Indépendance de la Suisse et neutralité », conférence au congrès de l’Union europé
38 nheim, Organisations économiques supranationales, Indépendance et Neutralité de la Suisse, Bâle, 1963. 141. Cf. E. Perron, « Éloge
39 e mise en commun une diminution quelconque de son indépendance , bien au contraire : sans le CERN, ses savants seraient frustrés d’un
9 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Appendice. Bref historique de la légende de Tell
40 gloire du serment sous les étoiles, du héros de l’ indépendance , et d’une première Confédération merveilleusement imaginée pour plair