1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 seul corps politique, en conservant à chacun son indépendance nationale. Rompant avec la tradition des grands isolés qui s’adressai
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 et centralisateurs qui les combattent au nom de l’ indépendance et de la diversité des traditions ont fait eux-mêmes aux régions de l
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
3 des diversités, des autonomies et des volontés d’ indépendance , inspire les mouvements de résurgences communalistes, régionalistes e
4 universelle dans tous les ordres tend à réduire l’ indépendance d’un État à une certaine liberté dans le choix de ses dépendances, à
5 roclamation à tout bout de champ d’une impossible indépendance . On ne peut pas unifier l’Europe, et c’est tant mieux, mais on ne peu
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
6 l’extérieur, il refuse toute union, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi peu défendables en droit qu’elles
7 à sa liberté collective et abstraite, qu’il nomme indépendance nationale. Le nationalisme a réussi à faire croire aux masses et aux
8 re croire aux masses et aux élites modernes que l’ indépendance nationale est la suprême valeur humaine, puisque en fait on lui sacri
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
9 e contentent de proclamer leur volonté farouche d’ indépendance et leur souveraineté absolue, dont ils refusent de rien déléguer à un
10 ire laisser nos États continuer à prétendre à une indépendance de moins en moins croyable, et qui se borne en fait à la liberté (sou
11 té à l’État fédéral français. La lutte pour notre indépendance nationale ne peut être menée que dans le cadre de l’Europe unie, laqu
12 , mais en termes de rayonnement, non plus par son indépendance , mais par la nature et la structure de ses relations d’interdépendanc
13 d’interdépendance. D’ailleurs, le terme même d’«  indépendance  » n’éveille plus les mêmes frissons que naguère, les mêmes réflexes o
14 es ombrageux. Louis Armand remarque que « le mot “ indépendance ” a perdu son sens simpliste d’autrefois. C’est maintenant une questio
15 les40 ». Je propose que l’on substitue au terme d’ indépendance celui d’autonomie, qui a l’avantage de rappeler le gouvernement des c
16 tte liberté modeste mais réelle aux ivresses de l’ indépendance absolue mais illusoire dont se vantaient les États-nations. Enfin, il
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
17 uis là, selon la Constitution, pour sauvegarder l’ indépendance nationale ! » Or, ils sont là en vérité pour autre chose, pour quelqu
18 n’est nullement de refuser l’union au nom de « l’ indépendance  » qui obsède les ministres, mais n’obsède qu’eux, et qui n’est plus q