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seul corps politique, en conservant à chacun son
indépendance
nationale. Rompant avec la tradition des grands isolés qui s’adressai
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et centralisateurs qui les combattent au nom de l’
indépendance
et de la diversité des traditions ont fait eux-mêmes aux régions de l
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des diversités, des autonomies et des volontés d’
indépendance
, inspire les mouvements de résurgences communalistes, régionalistes e
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universelle dans tous les ordres tend à réduire l’
indépendance
d’un État à une certaine liberté dans le choix de ses dépendances, à
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roclamation à tout bout de champ d’une impossible
indépendance
. On ne peut pas unifier l’Europe, et c’est tant mieux, mais on ne peu
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l’extérieur, il refuse toute union, alléguant une
indépendance
et une souveraineté absolues aussi peu défendables en droit qu’elles
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à sa liberté collective et abstraite, qu’il nomme
indépendance
nationale. Le nationalisme a réussi à faire croire aux masses et aux
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re croire aux masses et aux élites modernes que l’
indépendance
nationale est la suprême valeur humaine, puisque en fait on lui sacri
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e contentent de proclamer leur volonté farouche d’
indépendance
et leur souveraineté absolue, dont ils refusent de rien déléguer à un
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ire laisser nos États continuer à prétendre à une
indépendance
de moins en moins croyable, et qui se borne en fait à la liberté (sou
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té à l’État fédéral français. La lutte pour notre
indépendance
nationale ne peut être menée que dans le cadre de l’Europe unie, laqu
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, mais en termes de rayonnement, non plus par son
indépendance
, mais par la nature et la structure de ses relations d’interdépendanc
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d’interdépendance. D’ailleurs, le terme même d’«
indépendance
» n’éveille plus les mêmes frissons que naguère, les mêmes réflexes o
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es ombrageux. Louis Armand remarque que « le mot “
indépendance
” a perdu son sens simpliste d’autrefois. C’est maintenant une questio
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les40 ». Je propose que l’on substitue au terme d’
indépendance
celui d’autonomie, qui a l’avantage de rappeler le gouvernement des c
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tte liberté modeste mais réelle aux ivresses de l’
indépendance
absolue mais illusoire dont se vantaient les États-nations. Enfin, il
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uis là, selon la Constitution, pour sauvegarder l’
indépendance
nationale ! » Or, ils sont là en vérité pour autre chose, pour quelqu
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n’est nullement de refuser l’union au nom de « l’
indépendance
» qui obsède les ministres, mais n’obsède qu’eux, et qui n’est plus q