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tres civilisations, passées et présentes, par une
inquiétude
fondamentale et par la création de risques toujours accrus, remettant
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la foi, qui est la confiance active, est aussi l’
inquiétude
essentielle. Mais que devient l’éthique en tout ceci ? Elle est rempl
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stiniens et Phéniciens — nous aient transmis leur
inquiétude
vagabonde et quelque chose de cet esprit d’exode dont on ne sait s’il
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ur des causes de faiblesse : je veux parler d’une
inquiétude
fondamentale et d’un désordre permanent. Les Chinois et les Égyptiens
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lus qu’en Amérique, nous souffrons d’une espèce d’
inquiétude
essentielle. Nous ne cessons de parler du « désarroi de l’époque ». N
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intellectuelles et pratiques. D’où viennent cette
inquiétude
fondamentale et ce désordre permanent, que les meilleurs esprits dépl
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le christianisme et l’esprit scientifique. Notre
inquiétude
provient de notre foi, et nos incertitudes sont créées par la nature
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quiet perpétuel, mais qui sait les raisons de son
inquiétude
; il sait qu’elle est normale, et non désespérée, puisqu’elle est pro
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es. Mais c’est le principe même d’insuffisance, d’
inquiétude
et parfois de désordre que suppose la recherche jamais finie, qui a p
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nt toute transcendance, il détend le ressort de l’
inquiétude
créatrice, et prépare un état statique de la culture et de la société