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e cas particulier. D’autant moins qu’en dépit des
inquiétudes
peut-être légitimes que je viens de signaler, j’inclinerais à penser
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se : je veux parler d’une certaine incertitude ou
inquiétude
, d’un certain désordre permanent. Les Chinois anciens et les Égyptien
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lus qu’en Amérique, nous souffrons d’une espèce d’
inquiétude
générale. Nous ne cessons de parler du « désarroi de l’époque ». Nous
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s, intellectuelles et pratiques. D’où vient cette
inquiétude
fondamentale ? D’où, ce désordre permanent que les meilleurs esprits
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nt depuis des siècles ? Je ne pense pas que cette
inquiétude
et ce désordre soient accidentels. Je pense même qu’ils remontent aux
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le christianisme et l’esprit scientifique. Notre
inquiétude
provient de notre foi, et nos incertitudes sont créées par la nature
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quiet perpétuel, mais qui sait les raisons de son
inquiétude
; il sait qu’elle est normale, et non désespérée, puisqu’elle est pro
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large de l’interpréter, la Science avance. Cette
inquiétude
perpétuelle, déterminée par les deux forces principales qui ont produ
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nte de tout, d’une insatisfaction sans fin, d’une
inquiétude
créatrice de désordres, et de révolutions bien sûr, mais créatrice au
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particulier ne deviendront-ils pas superflus ? L’
inquiétude
qui entretient leur besoin ne sera-t-elle pas apaisée ? Le salut, le
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question de principe subsiste : Est-il vrai que l’
inquiétude
religieuse dépende de l’insatisfaction de nos besoins matériels, soci
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aire la diffusion de la culture, et par là même l’
inquiétude
métaphysique chez un nombre croissant d’humains de toutes les races,