1 ionner notre vision. Non point qu’il soit un seul instant négligeable, s’agissant de deux êtres que l’on connaît par leurs écri

2 réel pour Faust : la possession bienheureuse de l’ instant . Et lorsque, épuisé mais pacifié, il va quitter son corps aveugle pou

3 s de partis de salut violents ». Dès les premiers instants de son accession au monde spirituel, il s’est mis en état de défense

4 e christianisme affirme que l’éternité est dans l’ instant  : Æternitas non est temporis successio sine fine, sed nunc stans 14).

5 r une telle victime, lui révéla dans les derniers instants le vrai sens, la valeur de destin de la pensée qui aboutissait là. Co

6 al de toute grandeur humaine est prévisible dès l’ instant où l’homme s’élance vers un destin qu’il s’est choisi, et qui est le

7 devant Dieu, en tant qu’individu, renaît au même instant en tant que vocation. Cela ne résout rien, ou plutôt cela résout tout

8 Mais la simplicité n’est sainte qu’en lui, à cet instant . Celle de la vieille est innocence, religion naturelle et craintive.

9 ie, sa mesure et sa vocation, son risque à chaque instant visible, et sa sécurité, cachée au plus secret du risque. 3.Nous n

10 entre la religion et la foi — entre le temps et l’ instant créateur —, entre la forme et la transformation : Il ne faut pas com

11 que rien y prépare. « Car Dieu peut tout, à tout instant . C’est là la santé de la foi. 34 » Si nous vivions dans l’obéissance

12 durée, et c’est la forme du péché, du refus de l’ instant éternel, — le temps, la succession et le désir36. C’est le retard de

13 est lié au péché, le pécheur seul le sait, dans l’ instant de la foi, où par grâce il peut rompre ce lien. « Si vous voulez inte

14 ’acte détruit le temps puisqu’il est dans le même instant et la mort et la vie des êtres ou des choses qu’il promeut à l’existe

15 de celui qui agit est tout entière absorbée par l’ instant , par le passage de ce qui meurt à ce qui naît, — par le réel. Celui

16 e, il y a ce moi de désir qui veut que l’acte — l’ instant  ! — soit saisi… Mais l’absolu qui vient toucher nos vies nous meut pa

17 solu dans la sobriété parfaite et insensible de l’ instant , c’est l’obéissance à la Parole de Dieu, — la prophétie dans l’immédi

18 l ait connu le jour et l’heure, mais il connaît l’ instant , s’il vit de la Parole. À cause de l’instant éternel, le héros meurt

19 ît l’instant, s’il vit de la Parole. À cause de l’ instant éternel, le héros meurt toujours avant qu’il ne meure 45. C’est le se

20 dans le passé : mais qui voudrait se tenir dans l’ instant , « sous le regard de Dieu », comme disent les chrétiens ? (Est-ce fac

21 t de la Parole seulement, entre les temps, dans l’ instant éternel. 6.Le solitaire peut-il agir ? Le maléfice hégélien, c’

22 ouvons cette définition du temps comme refus de l’ instant et de l’obéissance immédiate à la parole. Mais la ressemblance n’est

23 hé. 49. Stades sur le chemin de la vie. 50. L’ Instant . 51. Journal. 52. La Maladie mortelle. 53. Le Chemin du Paradis

24 une illustration de l’état de péché révélé par l’ instant de la conversion. Cette vision de l’homme arrêté pourrait être un reg

25 feint de refuser le saut pour mieux se détendre l’ instant d’après… Mais non, Kafka suspend l’élan. Il sait qu’il faut sauter, m

26 du monde, car c’est leur foi qui le révèle dans l’ instant même où elle révèle le pardon. Selon l’image de Thérèse d’Avila, souv

27 ns la pure transcendance, ne peut-elle pas à tout instant devenir en fait ce qu’elle paraît : une respectable personnalité, sou

28 croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant . C’est là la santé de la foi. Kierkegaard. La Conscience moderne.

29 calculable du temps, quand elle le touche dans l’ instant (dans un « atome » de temps, comme l’écrit Paul). Qui t’assure que no

30 ieu, au nom de sa promesse, une prière précise et instante , ne vit-il pas ce paradoxe et ce mystère : croire que « l’Éternel est

31  qui a tout prévu — peut aussi tout changer en un instant aux yeux de l’homme, sans que rien ne soit changé de ce qu’a décidé D

32 uvé, puis perdu de nouveau, puis retrouvé pour un instant ) où on a en commun un Père et une Mère, où la grande parenté des homm

33 ande parenté des hommes est entre-aperçue pour un instant . Car c’est à la réapercevoir que tendent tous les arts, et à nulle au

34 ela, à nulle autre chose. Nous atteignons pour un instant à l’homme des commencements, à l’homme d’avant la malédiction, d’avan

35 jet » à laquelle ils parviennent en de très rares instants n’est plus alors qu’un moyen de jouir d’une « sensation voluptueuse »