1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 echnique (contrairement à ce que pense souvent le public ), ils préparent l’avènement d’un classicisme nouveau. M. Meili a mis
2 ance de telles prises de contact entre artiste et public  ? b. Rougemont Denis de, « Conférence Meili », Feuille d’avis de N
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
3 st vraiment un étonnant esprit. Pour présenter au public français cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il a
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
4 gura lundi soir à l’aula, devant un très nombreux public , la série des conférences que nous promet le groupe neuchâtelois des
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
5 ales, si singulières soient-elles — dont le grand public reste le témoin souvent sceptique ou railleur. Au cœur de la crise de
6 On n’écrit plus pour s’amuser : ni pour amuser un public . Un livre est une action, une expérience. Et, le plus souvent, sur so
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
7 grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en public . On connaît le danger… r. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Wil
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
8 Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le public . (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître catholique.) Certe
7 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
9 cette agilité offensive qu’on appelle dans la vie publique arrivisme, et séduction dans les salons. Constater une faiblesse, c’
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
10 e d’une boîte de nuit, d’une devanture, d’un parc public . Ce n’est pas le meilleur livre de l’auteur d’Anicet. C’est pourtant
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
11 laisir. Mais je ne suis pas sûr que le plaisir du public fût de même essence que le nôtre. Les gens rient à l’enterrement au r
10 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
12 rtus cardinales, et qui forme ailleurs le premier public des jeunes artistes, n’existant pas ici, le peintre se trouve placé d
13 placé d’emblée en face de ce qu’on nomme le gros public . L’épreuve est pénible, énervante, souvent fatale aux novateurs. Alor
14 ns de malice que de paresse dans les jugements du public , et moins d’incompréhension que de timidité. ⁂ On ne m’en voudra pas
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
15 ça pittoresque. Et le plaisir d’être nu devant un public supposé dévot, et qui n’ose en croire sa pudeur, et qui doute enfin d
12 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
16 le charme un peu facile mais fort goûté du grand public , de l’humour américain, l’on comprendra sans peine la popularité mond
17 ntenant que de lui donner une apparence d’utilité publique . À chaque page de ses livres, on pourrait relever les sophismes plus
18 mplisme qui emporte à coup sûr l’adhésion du gros public  : telle est l’idéologie de celui que M. Cambon, dans sa préface, égal
19 ève a révélé que les livres les plus lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches, de Clé
13 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
20 pçons du « petit-bourgeois » qu’il a choisi comme public , et brusquement le mot éclate : menteur. Feintes et esquives adroites
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
21 rice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique , telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
22 Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’ instruction  ; la fin qui justifie les moyens et à quoi l’on subordonne tout, plai
23 liberté, sens de la justice et autres balivernes, instruction véritable et autres plaisanteries de gros calibre, car à la vérité ce
24 ratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’ instruction civique sont insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que
25 ilieu des conditions anormales créées par l’école publique . Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On n
26 s dérivent nécessairement du fait que l’école est publique , obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ? Ou bien vous
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
27 es votes. Ensuite, il faut de l’histoire, et de l’ instruction civique, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une disc
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
28 clair, par exemple, que seules les victimes de l’ instruction helvétique sont capables d’absorber sans fou rire les discours de tir
29 a plus grande force antireligieuse de ce temps. L’ instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arriv
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
30 7. L’ Instruction publique contre le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon
31 7. L’Instruction publique contre le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le re
32 , de ronfler et de tout empester. Et peu à peu le public s’aperçoit que « l’instrument de progrès » n’est qu’un camouflage à l
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
33 l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public . Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque chose com
34 ougissant de leur hardiesse quelque chose comme l’ instruction privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fer
35 plus attaquer un fonctionnaire dans son activité publique sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais
36 eurs n’apparaissent ici que pour impressionner le public . Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
37 rice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école publique , telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
38 Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’ instruction  ; la fin qui justifie les moyens et à quoi l’on subordonne tout, plai
39 liberté, sens de la justice et autres balivernes, instruction véritable et autres plaisanteries de gros calibre, car à la vérité ce
40 ratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’ instruction civique sont insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que
41 ilieu des conditions anormales créées par l’école publique . Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On n
42 s dérivent nécessairement du fait que l’école est publique , obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ? Ou bien vous
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
43 es votes. Ensuite, il faut de l’histoire, et de l’ instruction civique, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une disc
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
44 clair, par exemple, que seules les victimes de l’ instruction helvétique sont capables d’absorber sans fou rire les discours de tir
45 a plus grande force antireligieuse de ce temps. L’ instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arriv
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
46 mer, ronfler et de tout empester. Et peu à peu le public perçoit que « l’instrument de progrès » n’est qu’un camouflage à l’ab
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
47 . Le peuple qui déteste l’école a pourtant faim d’ instruction  15, et se croirait lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple
48 l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public . Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque chose com
49 ougissant de leur hardiesse quelque chose comme l’ instruction privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fer
50 plus attaquer un fonctionnaire dans ses activités publiques sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais
51 eurs n’apparaissent ici que pour impressionner le public . Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots
26 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
52 une place rectangulaire qui ressemble à un jardin public , flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern
53 ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
54 éficie certainement, pour lui-même et aux yeux du public , des facilités que donne à sa production l’appareil des dogmes spécif
28 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
55 de plus. Accueilli avec quelque perplexité par le public de la première conférence, sifflé à la seconde, ovationné à la derniè
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
56 rend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politique. Espérons qu’une biographie complète suivra cette « genè
30 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
57 ceptions nettement a-chrétiennes de la « moralité publique  » par exemple. Et quelles qu’aient été les affirmations souvent indig
58 ses, suffira-t-il de déplorer une incompréhension publique dont nous sommes en grande partie responsables ? Nous montrons-nous a
31 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
59 maine ou presque, il reprend le dialogue avec son public et l’époque, de ce ton viril et simple qui est à lui, nullement irrit
32 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
60 ocre des matériaux. Ces principes constituaient l’ instruction réelle, sinon concertée, de la bâtisse, et seront encore bons pour co
33 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
61 lus légitime que le désir d’être entendu du grand public , et c’est pourquoi l’on ne voudrait pas reprocher à M. Duhamel d’avoi
62 — sinon sur la crainte instinctive de choquer un public , qui ne supporte que la mesure, par l’affirmation de prévisions horri
34 1932, Le Paysan du Danube. Note
63 Note Certain public égaré par les mœurs éditoriales attend des jeunes auteurs qu’ils se p
35 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
64 une place rectangulaire qui ressemble à un jardin public , flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern
65 ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de
36 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
66 possible de tout ce qu’il y a d’honnête dans son public soit à coup sûr d’écœurement et de mépris, devant cette déjection, gr
37 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
67 nous devons envisager les perspectives de la vie publique et privée, dans l’état où se trouve la France en 1932. Est-ce à dire
68 leur fusil (baïonnette au canon). On a parqué le public dans le fond : des étudiants surtout, quelques casquettes. La cour fa
38 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
69 asservies à la classe, à la race, et à la lâcheté publique , il y a lieu et ordre d’attester la scandaleuse doctrine du « salut d
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
70 une place rectangulaire qui ressemble à un jardin public , flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern
71 ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
72 pu consulter ne mentionnent plus que des charges publiques  : lieutenant des Assises, membres du Petit Conseil, conseiller d’État
73 en lui durait toute une race consacrée à la chose publique , préférant la charge à l’honneur, l’autorité réelle au bénéfice, et l
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
74 ix, accumulés depuis des siècles dans les maisons publiques et privées ; pour tant de livres publiés, aussi, n’a rien produit qui
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
75 nné de collines pointues et de valses aux jardins publics — là j’étais seul… Rade de Genève par un beau temps cruel, qui faisai
43 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
76 n du goût pour l’idéologie que manifeste le grand public allemand. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative
77 En France, plus longtemps qu’ailleurs, le « grand public  » considéra que la lecture d’un livre n’était qu’un moyen de « passer
78 naissance les désirs à peine conscients du grand public . On n’a pas cessé pour autant de publier des romans nouveaux, mais le
44 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
79 lises auraient beau multiplier les manifestations publiques , les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les
80 itique, la théologie se fait servante de la chose publique . Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau
45 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
81 isme artificiel mais régnant qui fait de la chose publique la chose désavantageuse 25, quelques pages brillantes et fortes qui r
82 our effet qu’au lieu d’être avantageuse, la chose publique empêche de communiquer, empêche de vivre, empêche de respirer, et qu’
46 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
83 goïste résistance du bien « particulier » au bien public , l’égoïste et meurtrière opposition du plus fort, du plus ancien, du
47 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
84 n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public , le résultat d’un déterminisme économique et social. Elle est, d’abor
48 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
85 nomique : les syndicats libres de production et d’ instruction professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien c
49 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
86 nomique : les syndicats libres de production et d’ instruction professionnelle, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien co
50 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
87 raditionnelle, contre les pouvoirs et les corvées publiques . C’est un conformisme total et… enthousiaste ! Une nouvelle idolâtrie
88 écrit un livre de doctrine. S’adressant au grand public avec autant de précision que pouvait en permettre un sujet aussi vast
51 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
89 le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique , c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita
90 rique et inopérante entre la vie privée et la vie publique . Nous n’avons pas deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la m
91 rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique . Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous reviendrons
52 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
92 e son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique . Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
93 lorsque les valeurs boursières et la tranquillité publique sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
94 nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
53 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
95 es du sous-sol ; par une charité dernière, jardin public . Mais cette forme grossière de la mutilation cosmique n’est pas plus
54 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
96 rl Jaspers ont, dès longtemps, conquis le « grand public  », celui-là même qui, chez nous, consacre ses loisirs à dévorer des p
97 n critique, mais un commentateur des goûts de son public . Bien loin d’avoir à cœur de signaler les œuvres qui risqueraient, sa
98 ’insuccès notoire des philosophes auprès du grand public a des causes plus graves, qu’il faut attribuer autant aux philosophes
99 philosophes qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le public se figure que la philosophie est une activité qui ne le concerne pas.
100 que l’on comprend sans peine l’indifférence où le public la tient. Un philosophe « sérieux » pour l’Université c’est trop souv
101 iques d’abstention ? ⁂ Tel est l’état des choses. Public et philosophes ont si bien pris l’habitude de s’ignorer, qu’on est en
102 ne mesure. Que se passerait-il si un beau jour le public se mettait à l’école des penseurs ? On verrait éclater, je pense, l’a
55 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
103 al. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique . Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, co
56 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
104 ent pas dix pages de ce roman ! La mode passe, le public se fatigue, paraît-il. « Achetez français », disent les critiques, à
57 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
105 lusions ne manqueront pas d’impressionner certain public au détriment des principes dont elles procèdent, et qui sont à mes ye
58 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
106 repérer leurs positions, sur le plan de l’action publique . On ne connaît pas en France de parti protestant comparable aux nombr
107 ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité publique et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine
108 un chrétien protestant peut assigner à son action publique . Je ne me dissimule pas certaines incompatibilités. Plusieurs textes
109 17. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action publique , qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON. Citons le Cl
59 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
110 ouvrir sa maison. D’où les confessions privées ou publiques , qui sont l’un des traits marquants de l’activité des Groupes. Qu’il
60 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
111 ; mais à mesure qu’il se fit mieux comprendre, le public s’écarta, effrayé. Lorsqu’en 1854 il se mit à attaquer de front, avec
61 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
112 era de prouver qu’il extravague ; on proposera en public de l’interdire d’accès au temple ; l’opinion unanime accablera son fo
113 t le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, elle n’a pas eu de prise sur les sarcasmes dont il
114 e fait trembler et qui se réfugie dans les soucis publics comme on va voir un film pour s’oublier dans un drame fictif, de cet
115 core une fois, ce n’est pas échapper aux chimères publiques que de les dénoncer pour telles en vertu d’une idée de l’homme que la
62 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
116 la décadence des lieux communs. L’Ordre, le Bien Public , la Richesse, la Puissance nationale, l’Honneur, l’Esprit, l’Amour, l
117 ous recréerez le lien vivant de l’auteur avec son public . Une fois posés ces fondements spirituels d’une littérature rénovée,
118 il est nécessaire que la littérature enseigne le public . Encore faut-il qu’elle enseigne assez haut. Pas trop haut — erreur r
119 s les essayistes étaient tenus à rendre un compte public des fins extrêmes qu’ils escomptent pour leurs spéculations les plus
63 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
120 personnelle à tous les étages, dans les fonctions publiques comme dans les entreprises privées ». Difficultés politiques ensuite.
64 1934, Politique de la personne. Introduction — 1. L’engagement politique
121 Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des affaires publiques et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends
65 1934, Politique de la personne. Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
122 s intellectuels. Ils ont si bien habitué le grand public à leur manière toute désintéressée de traiter les questions humaines,
66 1934, Politique de la personne. Introduction — 5. En dernier ressort
123 l que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’action publique , je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se défendre ;
124 es occasions tout imprévues — conférences, débats publics , enquêtes — m’invitèrent à traiter sans trop de précautions, se prêta
67 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
125 e son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique . Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
126 lorsque les valeurs boursières et la tranquillité publique sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
127 nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
68 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (D’après une discussion)
128 ’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre public . Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage s
129 en un péril pour la défense nationale et l’ordre public . Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volontiers de
69 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
130 lises auraient beau multiplier les manifestations publiques , les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les
131 itique, la théologie se fait servante de la chose publique . Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau
70 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
132 légitime de s’occuper du marxisme, d’en parler en public , surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témoigné auparavant de son
71 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
133 le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique , c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita
134 rique et inopérante entre la vie privée et la vie publique . Nous n’avons pas deux morales. Et tout ce que nous disons sur la mor
135 rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique .
72 1934, Politique de la personne. Appendice — 3. Groupements personnalistes
136 ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité publique et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine
137 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action publique , qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON, tel que le C
73 1934, Politique de la personne. Appendice — 5. La Révolution nécessaire
138 lusions ne manqueront pas d’impressionner certain public au détriment des principes dont elles procèdent, et qui sont à mes ye
74 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
139 éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du public . Il faut des livres faciles, des livres gais, etc. C’est, disent-ils,
75 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
140 uelque chose — quelque chose qui ne plaira pas au public habituel des prix Goncourt —, et qui le dit avec une puissance assez
76 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
141 un domaine susceptible d’intéresser le plus large public . On se souvient de l’ouvrage décisif que M. Goguel publia contre les
77 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
142 e surtout, je crois. Car Sara Alelia trouvera son public  ; c’est un livre qui a le temps pour lui. 9. Hildur Dixelius von As
78 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
143 ses depuis la guerre sur le mot de révolution. Le public littéraire rendit un très mauvais service aux écrivains surréalistes
79 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
144 gées directes qu’elle permet d’opérer dans la vie publique et privée du xviie siècle, mais encore parce que, à tout moment, le
80 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 1. L’engagement politique
145 Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des affaires publiques et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends
81 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
146 s intellectuels. Ils ont si bien habitué le grand public à leur manière toute désintéressée de traiter les questions humaines,
147 ni l’effort de signer quelques appels à l’Opinion publique , n’engagent à rien, personnellement. Il se peut que cela tranquillise
82 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 5. En dernier ressort
148 l que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’action publique , je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se défendre ;
149 es occasions tout imprévues — conférences, débats publics , enquêtes — m’invitèrent à traiter sans trop de précautions, se prêta
83 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
150 e son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique . Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
151 lorsque les valeurs boursières et la tranquillité publique sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
152 nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
84 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (d’après une discussion)
153 ’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre public . Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage s
154 en un péril pour la défense nationale et l’ordre public . Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volontiers de
85 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
155 lises auraient beau multiplier les manifestations publiques , les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les
156 itique, la théologie se fait servante de la chose publique . Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau
86 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
157 légitime de s’occuper du marxisme, d’en parler en public , surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témoigné auparavant de son
87 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XI. D’un Cahier de revendications
158 onfrontait pour la première fois, devant le grand public , les positions du mouvement personnaliste naissant, celles de la jeun
88 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
159 le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique , c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita
160 rique et inopérante entre la vie privée et la vie publique . Nous n’avons pas deux morales. Et tout ce que nous disons sur la mor
161 rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique .
89 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 3. Groupements personnalistes
162 ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité publique et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine
90 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 4. Qu’est-ce que la politique ?
163 ’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix publique , la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses force
164 la France, si un homme se sent poussé à l’action publique par des motifs qu’on peut admettre généreux, il se voit condamné auss
165 ble. D’où la distinction bien connue entre la vie publique et la vie privée. Cette distinction conduit nécessairement à la créat
166 d’opposition entre la morale privée et la morale publique . Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle le mouve
91 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
167 vre en Allemagne mérite d’être confirmé par notre public littéraire. En quelques chapitres très simples, Thurneysen sait attei
92 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
168 s ses parties, qui le mit si longtemps au pillage public et avoué des dragons, qui autorisa les tourments et les supplices dan
93 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
169 forges ou des parlementaires exploitant la bêtise publique . Mais toutes ces destructions ne seront rendues possibles que par un
94 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
170 ne pense. Que sait-on de Calvin dans notre grand public , sinon qu’il avait les joues creuses, une barbiche pointue et un prof
95 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
171 évidente : l’opinion de l’élite ni celle du grand public n’opposent la moindre réaction à l’aveu d’un complot si burlesque. Si
172 endant, soit à l’État, soit aux journaux, soit au public , soit au fascisme ou à l’antifascisme. À quoi s’ajoute depuis peu une
173 rvir de club à tous ceux qui voudront discuter en public les questions suivantes : a) définition de la culture, de ses moyens
174 ais c’est tout autre chose que d’inviter le grand public à réfléchir sur le rôle de l’esprit, à poser des questions bien simpl
175 ue les interventions passionnées et simplistes du public ne puissent être un puissant rappel à la « réalité rugueuse » de ce m
176 force les éditeurs à se faire les interprètes du public auprès de l’auteur, et non l’inverse, qui serait normal. Tout profit
177 nse de la culture », qui se préparait. Le rôle du public y fut d’ailleurs à peu près nul. r. Rougemont Denis de, « L’Esprit
96 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
178 que M. Chuzeville nous présente sont inconnus du public français, Novalis et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de gran
97 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
179 t la gauche deviennent les vrais foyers de la vie publique , et si d’autre part leurs mystiques se sont à ce point modifiées, il
180 l ? Un petit volume paru l’hiver dernier, Service public , nous l’a malheureusement appris. Ayant groupé cent-cinquante-mille h
181 nt la présidence effective de toutes nos réunions publiques , se hâte de proposer ici le terme de fascisme. Mais l’apparition de S
182 e terme de fascisme. Mais l’apparition de Service public — et son succès — devraient suffire à mettre fin aux craintes qu’avai
183 effet, est une mystique de la jeunesse ; Service public nous propose, au contraire, une mystique d’anciens combattants. Le fa
184 majuscules dont se hérissent les pages de Service public . Nos Morts, les Martyrs de la Passion française, la Bonne Nouvelle de
185 la mesure où elles sont mal préparées ». Service public est un livre dangereux, parce que c’est un livre vague derrière leque
186 omprenons ses manifestes, placardés sur les voies publiques , « Staline a raison » mais l’Humanité n’a pas tort. À mi-chemin entre
98 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
187 es que M. Chuzeville nous révèle sont inconnus du public français, Novalis et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de gran
99 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
188 va pas, pour prendre un exemple, déconcerter son public à plaisir ; ce qui l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecteur. S’i
189 vis-à-vis de ses propres affaires, et de la chose publique , et de l’Église… Jusqu’au plaisir de se faire un peu voler par un ser
100 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
190 és politiques antédiluviens qui encombrent la vie publique et qui empoisonnent la pensée. J’ai à lutter, aussi, contre tous les
191 . Winterhilfswerk. Vaste entreprise de collectes publiques et de récolte de vêtements et de nourriture destinées à secourir les