1
echnique (contrairement à ce que pense souvent le
public
), ils préparent l’avènement d’un classicisme nouveau. M. Meili a mis
2
ance de telles prises de contact entre artiste et
public
? b. Rougemont Denis de, « Conférence Meili », Feuille d’avis de N
3
st vraiment un étonnant esprit. Pour présenter au
public
français cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il a
4
gura lundi soir à l’aula, devant un très nombreux
public
, la série des conférences que nous promet le groupe neuchâtelois des
5
ales, si singulières soient-elles — dont le grand
public
reste le témoin souvent sceptique ou railleur. Au cœur de la crise de
6
On n’écrit plus pour s’amuser : ni pour amuser un
public
. Un livre est une action, une expérience. Et, le plus souvent, sur so
7
grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en
public
. On connaît le danger… r. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Wil
8
Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes, sur le
public
. (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître catholique.) Certe
9
cette agilité offensive qu’on appelle dans la vie
publique
arrivisme, et séduction dans les salons. Constater une faiblesse, c’
10
e d’une boîte de nuit, d’une devanture, d’un parc
public
. Ce n’est pas le meilleur livre de l’auteur d’Anicet. C’est pourtant
11
laisir. Mais je ne suis pas sûr que le plaisir du
public
fût de même essence que le nôtre. Les gens rient à l’enterrement au r
12
rtus cardinales, et qui forme ailleurs le premier
public
des jeunes artistes, n’existant pas ici, le peintre se trouve placé d
13
placé d’emblée en face de ce qu’on nomme le gros
public
. L’épreuve est pénible, énervante, souvent fatale aux novateurs. Alor
14
ns de malice que de paresse dans les jugements du
public
, et moins d’incompréhension que de timidité. ⁂ On ne m’en voudra pas
15
ça pittoresque. Et le plaisir d’être nu devant un
public
supposé dévot, et qui n’ose en croire sa pudeur, et qui doute enfin d
16
le charme un peu facile mais fort goûté du grand
public
, de l’humour américain, l’on comprendra sans peine la popularité mond
17
ntenant que de lui donner une apparence d’utilité
publique
. À chaque page de ses livres, on pourrait relever les sophismes plus
18
mplisme qui emporte à coup sûr l’adhésion du gros
public
: telle est l’idéologie de celui que M. Cambon, dans sa préface, égal
19
ève a révélé que les livres les plus lus du grand
public
sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches, de Clé
20
pçons du « petit-bourgeois » qu’il a choisi comme
public
, et brusquement le mot éclate : menteur. Feintes et esquives adroites
21
rice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école
publique
, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la
22
Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’
instruction
; la fin qui justifie les moyens et à quoi l’on subordonne tout, plai
23
liberté, sens de la justice et autres balivernes,
instruction
véritable et autres plaisanteries de gros calibre, car à la vérité ce
24
ratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’
instruction
civique sont insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que
25
ilieu des conditions anormales créées par l’école
publique
. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On n
26
s dérivent nécessairement du fait que l’école est
publique
, obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ? Ou bien vous
27
es votes. Ensuite, il faut de l’histoire, et de l’
instruction
civique, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une disc
28
clair, par exemple, que seules les victimes de l’
instruction
helvétique sont capables d’absorber sans fou rire les discours de tir
29
a plus grande force antireligieuse de ce temps. L’
instruction
religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arriv
30
7. L’
Instruction
publique contre le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon
31
7. L’Instruction
publique
contre le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le re
32
, de ronfler et de tout empester. Et peu à peu le
public
s’aperçoit que « l’instrument de progrès » n’est qu’un camouflage à l
33
l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien
public
. Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque chose com
34
ougissant de leur hardiesse quelque chose comme l’
instruction
privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fer
35
plus attaquer un fonctionnaire dans son activité
publique
sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais
36
eurs n’apparaissent ici que pour impressionner le
public
. Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots
37
rice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école
publique
, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la
38
Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’
instruction
; la fin qui justifie les moyens et à quoi l’on subordonne tout, plai
39
liberté, sens de la justice et autres balivernes,
instruction
véritable et autres plaisanteries de gros calibre, car à la vérité ce
40
ratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’
instruction
civique sont insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que
41
ilieu des conditions anormales créées par l’école
publique
. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contraire. On n
42
s dérivent nécessairement du fait que l’école est
publique
, obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ? Ou bien vous
43
es votes. Ensuite, il faut de l’histoire, et de l’
instruction
civique, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une disc
44
clair, par exemple, que seules les victimes de l’
instruction
helvétique sont capables d’absorber sans fou rire les discours de tir
45
a plus grande force antireligieuse de ce temps. L’
instruction
religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arriv
46
mer, ronfler et de tout empester. Et peu à peu le
public
perçoit que « l’instrument de progrès » n’est qu’un camouflage à l’ab
47
. Le peuple qui déteste l’école a pourtant faim d’
instruction
15, et se croirait lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple
48
l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien
public
. Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque chose com
49
ougissant de leur hardiesse quelque chose comme l’
instruction
privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fer
50
plus attaquer un fonctionnaire dans ses activités
publiques
sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais
51
eurs n’apparaissent ici que pour impressionner le
public
. Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots
52
une place rectangulaire qui ressemble à un jardin
public
, flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern
53
ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins
publics
à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de
54
éficie certainement, pour lui-même et aux yeux du
public
, des facilités que donne à sa production l’appareil des dogmes spécif
55
de plus. Accueilli avec quelque perplexité par le
public
de la première conférence, sifflé à la seconde, ovationné à la derniè
56
rend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie
publique
et politique. Espérons qu’une biographie complète suivra cette « genè
57
ceptions nettement a-chrétiennes de la « moralité
publique
» par exemple. Et quelles qu’aient été les affirmations souvent indig
58
ses, suffira-t-il de déplorer une incompréhension
publique
dont nous sommes en grande partie responsables ? Nous montrons-nous a
59
maine ou presque, il reprend le dialogue avec son
public
et l’époque, de ce ton viril et simple qui est à lui, nullement irrit
60
ocre des matériaux. Ces principes constituaient l’
instruction
réelle, sinon concertée, de la bâtisse, et seront encore bons pour co
61
lus légitime que le désir d’être entendu du grand
public
, et c’est pourquoi l’on ne voudrait pas reprocher à M. Duhamel d’avoi
62
— sinon sur la crainte instinctive de choquer un
public
, qui ne supporte que la mesure, par l’affirmation de prévisions horri
63
Note Certain
public
égaré par les mœurs éditoriales attend des jeunes auteurs qu’ils se p
64
une place rectangulaire qui ressemble à un jardin
public
, flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern
65
ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins
publics
à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de
66
possible de tout ce qu’il y a d’honnête dans son
public
soit à coup sûr d’écœurement et de mépris, devant cette déjection, gr
67
nous devons envisager les perspectives de la vie
publique
et privée, dans l’état où se trouve la France en 1932. Est-ce à dire
68
leur fusil (baïonnette au canon). On a parqué le
public
dans le fond : des étudiants surtout, quelques casquettes. La cour fa
69
asservies à la classe, à la race, et à la lâcheté
publique
, il y a lieu et ordre d’attester la scandaleuse doctrine du « salut d
70
une place rectangulaire qui ressemble à un jardin
public
, flanquée d’un temple blanc à deux clochers baroques, d’hôtels modern
71
ces bourgeoises et militaires, idylles de jardins
publics
à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de
72
pu consulter ne mentionnent plus que des charges
publiques
: lieutenant des Assises, membres du Petit Conseil, conseiller d’État
73
en lui durait toute une race consacrée à la chose
publique
, préférant la charge à l’honneur, l’autorité réelle au bénéfice, et l
74
ix, accumulés depuis des siècles dans les maisons
publiques
et privées ; pour tant de livres publiés, aussi, n’a rien produit qui
75
nné de collines pointues et de valses aux jardins
publics
— là j’étais seul… Rade de Genève par un beau temps cruel, qui faisai
76
n du goût pour l’idéologie que manifeste le grand
public
allemand. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative
77
En France, plus longtemps qu’ailleurs, le « grand
public
» considéra que la lecture d’un livre n’était qu’un moyen de « passer
78
naissance les désirs à peine conscients du grand
public
. On n’a pas cessé pour autant de publier des romans nouveaux, mais le
79
lises auraient beau multiplier les manifestations
publiques
, les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les
80
itique, la théologie se fait servante de la chose
publique
. Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau
81
isme artificiel mais régnant qui fait de la chose
publique
la chose désavantageuse 25, quelques pages brillantes et fortes qui r
82
our effet qu’au lieu d’être avantageuse, la chose
publique
empêche de communiquer, empêche de vivre, empêche de respirer, et qu’
83
goïste résistance du bien « particulier » au bien
public
, l’égoïste et meurtrière opposition du plus fort, du plus ancien, du
84
n’est pas, contrairement à ce que pense le grand
public
, le résultat d’un déterminisme économique et social. Elle est, d’abor
85
nomique : les syndicats libres de production et d’
instruction
professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien c
86
nomique : les syndicats libres de production et d’
instruction
professionnelle, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien co
87
raditionnelle, contre les pouvoirs et les corvées
publiques
. C’est un conformisme total et… enthousiaste ! Une nouvelle idolâtrie
88
écrit un livre de doctrine. S’adressant au grand
public
avec autant de précision que pouvait en permettre un sujet aussi vast
89
le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion
publique
, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita
90
rique et inopérante entre la vie privée et la vie
publique
. Nous n’avons pas deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la m
91
rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
publique
. Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous reviendrons
92
e son seul prestige de la misère et de la lâcheté
publique
. Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
93
lorsque les valeurs boursières et la tranquillité
publique
sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
94
nations, des classes, des races, des entreprises
publiques
ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
95
es du sous-sol ; par une charité dernière, jardin
public
. Mais cette forme grossière de la mutilation cosmique n’est pas plus
96
rl Jaspers ont, dès longtemps, conquis le « grand
public
», celui-là même qui, chez nous, consacre ses loisirs à dévorer des p
97
n critique, mais un commentateur des goûts de son
public
. Bien loin d’avoir à cœur de signaler les œuvres qui risqueraient, sa
98
’insuccès notoire des philosophes auprès du grand
public
a des causes plus graves, qu’il faut attribuer autant aux philosophes
99
philosophes qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le
public
se figure que la philosophie est une activité qui ne le concerne pas.
100
que l’on comprend sans peine l’indifférence où le
public
la tient. Un philosophe « sérieux » pour l’Université c’est trop souv
101
iques d’abstention ? ⁂ Tel est l’état des choses.
Public
et philosophes ont si bien pris l’habitude de s’ignorer, qu’on est en
102
ne mesure. Que se passerait-il si un beau jour le
public
se mettait à l’école des penseurs ? On verrait éclater, je pense, l’a
103
al. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opinion
publique
. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, co
104
ent pas dix pages de ce roman ! La mode passe, le
public
se fatigue, paraît-il. « Achetez français », disent les critiques, à
105
lusions ne manqueront pas d’impressionner certain
public
au détriment des principes dont elles procèdent, et qui sont à mes ye
106
repérer leurs positions, sur le plan de l’action
publique
. On ne connaît pas en France de parti protestant comparable aux nombr
107
ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité
publique
et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine
108
un chrétien protestant peut assigner à son action
publique
. Je ne me dissimule pas certaines incompatibilités. Plusieurs textes
109
17. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action
publique
, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON. Citons le Cl
110
ouvrir sa maison. D’où les confessions privées ou
publiques
, qui sont l’un des traits marquants de l’activité des Groupes. Qu’il
111
; mais à mesure qu’il se fit mieux comprendre, le
public
s’écarta, effrayé. Lorsqu’en 1854 il se mit à attaquer de front, avec
112
era de prouver qu’il extravague ; on proposera en
public
de l’interdire d’accès au temple ; l’opinion unanime accablera son fo
113
t le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion
publique
a tué Kierkegaard, elle n’a pas eu de prise sur les sarcasmes dont il
114
e fait trembler et qui se réfugie dans les soucis
publics
comme on va voir un film pour s’oublier dans un drame fictif, de cet
115
core une fois, ce n’est pas échapper aux chimères
publiques
que de les dénoncer pour telles en vertu d’une idée de l’homme que la
116
la décadence des lieux communs. L’Ordre, le Bien
Public
, la Richesse, la Puissance nationale, l’Honneur, l’Esprit, l’Amour, l
117
ous recréerez le lien vivant de l’auteur avec son
public
. Une fois posés ces fondements spirituels d’une littérature rénovée,
118
il est nécessaire que la littérature enseigne le
public
. Encore faut-il qu’elle enseigne assez haut. Pas trop haut — erreur r
119
s les essayistes étaient tenus à rendre un compte
public
des fins extrêmes qu’ils escomptent pour leurs spéculations les plus
120
personnelle à tous les étages, dans les fonctions
publiques
comme dans les entreprises privées ». Difficultés politiques ensuite.
121
Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des affaires
publiques
et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends
122
s intellectuels. Ils ont si bien habitué le grand
public
à leur manière toute désintéressée de traiter les questions humaines,
123
l que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’action
publique
, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se défendre ;
124
es occasions tout imprévues — conférences, débats
publics
, enquêtes — m’invitèrent à traiter sans trop de précautions, se prêta
125
e son seul prestige de la misère et de la lâcheté
publique
. Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
126
lorsque les valeurs boursières et la tranquillité
publique
sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
127
nations, des classes, des races, des entreprises
publiques
ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
128
’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre
public
. Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage s
129
en un péril pour la défense nationale et l’ordre
public
. Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volontiers de
130
lises auraient beau multiplier les manifestations
publiques
, les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les
131
itique, la théologie se fait servante de la chose
publique
. Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau
132
légitime de s’occuper du marxisme, d’en parler en
public
, surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témoigné auparavant de son
133
le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion
publique
, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita
134
rique et inopérante entre la vie privée et la vie
publique
. Nous n’avons pas deux morales. Et tout ce que nous disons sur la mor
135
rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
publique
.
136
ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité
publique
et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine
137
75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action
publique
, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON, tel que le C
138
lusions ne manqueront pas d’impressionner certain
public
au détriment des principes dont elles procèdent, et qui sont à mes ye
139
éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du
public
. Il faut des livres faciles, des livres gais, etc. C’est, disent-ils,
140
uelque chose — quelque chose qui ne plaira pas au
public
habituel des prix Goncourt —, et qui le dit avec une puissance assez
141
un domaine susceptible d’intéresser le plus large
public
. On se souvient de l’ouvrage décisif que M. Goguel publia contre les
142
e surtout, je crois. Car Sara Alelia trouvera son
public
; c’est un livre qui a le temps pour lui. 9. Hildur Dixelius von As
143
ses depuis la guerre sur le mot de révolution. Le
public
littéraire rendit un très mauvais service aux écrivains surréalistes
144
gées directes qu’elle permet d’opérer dans la vie
publique
et privée du xviie siècle, mais encore parce que, à tout moment, le
145
Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des affaires
publiques
et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends
146
s intellectuels. Ils ont si bien habitué le grand
public
à leur manière toute désintéressée de traiter les questions humaines,
147
ni l’effort de signer quelques appels à l’Opinion
publique
, n’engagent à rien, personnellement. Il se peut que cela tranquillise
148
l que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’action
publique
, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se défendre ;
149
es occasions tout imprévues — conférences, débats
publics
, enquêtes — m’invitèrent à traiter sans trop de précautions, se prêta
150
e son seul prestige de la misère et de la lâcheté
publique
. Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
151
lorsque les valeurs boursières et la tranquillité
publique
sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
152
nations, des classes, des races, des entreprises
publiques
ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
153
’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre
public
. Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage s
154
en un péril pour la défense nationale et l’ordre
public
. Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volontiers de
155
lises auraient beau multiplier les manifestations
publiques
, les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les
156
itique, la théologie se fait servante de la chose
publique
. Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau
157
légitime de s’occuper du marxisme, d’en parler en
public
, surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témoigné auparavant de son
158
onfrontait pour la première fois, devant le grand
public
, les positions du mouvement personnaliste naissant, celles de la jeun
159
le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion
publique
, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita
160
rique et inopérante entre la vie privée et la vie
publique
. Nous n’avons pas deux morales. Et tout ce que nous disons sur la mor
161
rale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
publique
.
162
ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité
publique
et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine
163
’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix
publique
, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses force
164
la France, si un homme se sent poussé à l’action
publique
par des motifs qu’on peut admettre généreux, il se voit condamné auss
165
ble. D’où la distinction bien connue entre la vie
publique
et la vie privée. Cette distinction conduit nécessairement à la créat
166
d’opposition entre la morale privée et la morale
publique
. Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle le mouve
167
vre en Allemagne mérite d’être confirmé par notre
public
littéraire. En quelques chapitres très simples, Thurneysen sait attei
168
s ses parties, qui le mit si longtemps au pillage
public
et avoué des dragons, qui autorisa les tourments et les supplices dan
169
forges ou des parlementaires exploitant la bêtise
publique
. Mais toutes ces destructions ne seront rendues possibles que par un
170
ne pense. Que sait-on de Calvin dans notre grand
public
, sinon qu’il avait les joues creuses, une barbiche pointue et un prof
171
évidente : l’opinion de l’élite ni celle du grand
public
n’opposent la moindre réaction à l’aveu d’un complot si burlesque. Si
172
endant, soit à l’État, soit aux journaux, soit au
public
, soit au fascisme ou à l’antifascisme. À quoi s’ajoute depuis peu une
173
rvir de club à tous ceux qui voudront discuter en
public
les questions suivantes : a) définition de la culture, de ses moyens
174
ais c’est tout autre chose que d’inviter le grand
public
à réfléchir sur le rôle de l’esprit, à poser des questions bien simpl
175
ue les interventions passionnées et simplistes du
public
ne puissent être un puissant rappel à la « réalité rugueuse » de ce m
176
force les éditeurs à se faire les interprètes du
public
auprès de l’auteur, et non l’inverse, qui serait normal. Tout profit
177
nse de la culture », qui se préparait. Le rôle du
public
y fut d’ailleurs à peu près nul. r. Rougemont Denis de, « L’Esprit
178
que M. Chuzeville nous présente sont inconnus du
public
français, Novalis et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de gran
179
t la gauche deviennent les vrais foyers de la vie
publique
, et si d’autre part leurs mystiques se sont à ce point modifiées, il
180
l ? Un petit volume paru l’hiver dernier, Service
public
, nous l’a malheureusement appris. Ayant groupé cent-cinquante-mille h
181
nt la présidence effective de toutes nos réunions
publiques
, se hâte de proposer ici le terme de fascisme. Mais l’apparition de S
182
e terme de fascisme. Mais l’apparition de Service
public
— et son succès — devraient suffire à mettre fin aux craintes qu’avai
183
effet, est une mystique de la jeunesse ; Service
public
nous propose, au contraire, une mystique d’anciens combattants. Le fa
184
majuscules dont se hérissent les pages de Service
public
. Nos Morts, les Martyrs de la Passion française, la Bonne Nouvelle de
185
la mesure où elles sont mal préparées ». Service
public
est un livre dangereux, parce que c’est un livre vague derrière leque
186
omprenons ses manifestes, placardés sur les voies
publiques
, « Staline a raison » mais l’Humanité n’a pas tort. À mi-chemin entre
187
es que M. Chuzeville nous révèle sont inconnus du
public
français, Novalis et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de gran
188
va pas, pour prendre un exemple, déconcerter son
public
à plaisir ; ce qui l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecteur. S’i
189
vis-à-vis de ses propres affaires, et de la chose
publique
, et de l’Église… Jusqu’au plaisir de se faire un peu voler par un ser
190
és politiques antédiluviens qui encombrent la vie
publique
et qui empoisonnent la pensée. J’ai à lutter, aussi, contre tous les
191
. Winterhilfswerk. Vaste entreprise de collectes
publiques
et de récolte de vêtements et de nourriture destinées à secourir les