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là du temps qu’on en jouit. Cette maisonnette, ce
jardin
et cette île, seront miens selon la puissance avec laquelle j’en saur
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enêtre ouverte sur les verdures encore vivaces du
jardin
. Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de s
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. De hauts murs blancs enclosent de tous côtés ce
jardin
de curé, qui a juste la largeur de la maison. On ne voit rien que le
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es gens. — Le village se termine au bout de notre
jardin
. Passée la porte, on enfile une petite rue toute blanche qui contourn
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j’écris à ma table, j’entends grincer la porte du
jardin
. C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle m
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et digne poule noire qui habite seule au bout du
jardin
. Elle y est pourtant depuis notre arrivée, héritée du propriétaire. N
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a un grand bonheur dans la lumière qui baigne le
jardin
fleuri, éclate sur la façade de la maison, plus claire que le ciel vi
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le monde »… Nous mangeons les premiers légumes du
jardin
: salades et radis. Pour les carottes, il faut encore attendre, et le