1 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
1 là du temps qu’on en jouit. Cette maisonnette, ce jardin et cette île, seront miens selon la puissance avec laquelle j’en saur
2 enêtre ouverte sur les verdures encore vivaces du jardin . Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de s
3 . De hauts murs blancs enclosent de tous côtés ce jardin de curé, qui a juste la largeur de la maison. On ne voit rien que le
4 es gens. — Le village se termine au bout de notre jardin . Passée la porte, on enfile une petite rue toute blanche qui contourn
5 j’écris à ma table, j’entends grincer la porte du jardin . C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle m
6 et digne poule noire qui habite seule au bout du jardin . Elle y est pourtant depuis notre arrivée, héritée du propriétaire. N
7 a un grand bonheur dans la lumière qui baigne le jardin fleuri, éclate sur la façade de la maison, plus claire que le ciel vi
8 le monde »… Nous mangeons les premiers légumes du jardin  : salades et radis. Pour les carottes, il faut encore attendre, et le