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là du temps qu’on en jouit. Cette maisonnette, ce
jardin
et cette île, seront miens selon la puissance avec laquelle j’en saur
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enêtre ouverte sur les verdures encore vivaces du
jardin
. Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de s
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. De hauts murs blancs enclosent de tous côtés ce
jardin
de curé qui a juste la largeur de la maison. On ne voit rien que le c
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es gens. — Le village se termine au bout de notre
jardin
. Passé la porte, on enfile une petite rue toute blanche qui contourne
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j’écris à ma table, j’entends grincer la porte du
jardin
. C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle m
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pour recouvrir les routes et les allées de leurs
jardins
. Et il ajoute : « Dès mon retour à la maison, j’essaierai cela. La To
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lumière sur nos murs blanchis. J’ai travaillé au
jardin
, tous ces jours. Labouré et dessiné des planches, arraché de vieilles
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et digne poule noire qui habite seule au bout du
jardin
. Elle y est pourtant depuis notre arrivée, héritée du propriétaire. N
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tout à l’heure pour me donner un coup de main au
jardin
(Je rapprends avec plaisir les petits trucs de plantage que je savais
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a un grand bonheur dans la lumière qui baigne le
jardin
fleuri, éclate sur la façade de la maison plus claire que le ciel vid
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le monde »… Nous mangeons les premiers légumes du
jardin
: salades et radis. Pour les carottes, il faut encore attendre, et le
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elle ne changera guère… Mais il y a le travail au
jardin
: enfin, une chose qui rassure du seul fait qu’elle donne des résulta
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est fixe, à grande vitesse ! 5 juin 1934 Le
jardin
à 7 heures du matin. Chaque jour, nous le découvrons ! Touffu, feuill
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sein, vient parfois s’installer sur une chaise du
jardin
, et parle un peu de l’au-delà, et d’un sermon du curé, mais cela s’ég
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d’interrompre cette page pour faire mes adieux au
jardin
. Pauvre terre en désordre et dépouillée. Les salades ont monté, le ca