1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 là du temps qu’on en jouit. Cette maisonnette, ce jardin et cette île, seront miens selon la puissance avec laquelle j’en saur
2 enêtre ouverte sur les verdures encore vivaces du jardin . Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de s
3 . De hauts murs blancs enclosent de tous côtés ce jardin de curé qui a juste la largeur de la maison. On ne voit rien que le c
4 es gens. — Le village se termine au bout de notre jardin . Passé la porte, on enfile une petite rue toute blanche qui contourne
5 j’écris à ma table, j’entends grincer la porte du jardin . C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle m
6 pour recouvrir les routes et les allées de leurs jardins . Et il ajoute : « Dès mon retour à la maison, j’essaierai cela. La To
7 lumière sur nos murs blanchis. J’ai travaillé au jardin , tous ces jours. Labouré et dessiné des planches, arraché de vieilles
8 et digne poule noire qui habite seule au bout du jardin . Elle y est pourtant depuis notre arrivée, héritée du propriétaire. N
9 tout à l’heure pour me donner un coup de main au jardin (Je rapprends avec plaisir les petits trucs de plantage que je savais
10 a un grand bonheur dans la lumière qui baigne le jardin fleuri, éclate sur la façade de la maison plus claire que le ciel vid
11 le monde »… Nous mangeons les premiers légumes du jardin  : salades et radis. Pour les carottes, il faut encore attendre, et le
12 elle ne changera guère… Mais il y a le travail au jardin  : enfin, une chose qui rassure du seul fait qu’elle donne des résulta
13 est fixe, à grande vitesse ! 5 juin 1934 Le jardin à 7 heures du matin. Chaque jour, nous le découvrons ! Touffu, feuill
14 sein, vient parfois s’installer sur une chaise du jardin , et parle un peu de l’au-delà, et d’un sermon du curé, mais cela s’ég
15 d’interrompre cette page pour faire mes adieux au jardin . Pauvre terre en désordre et dépouillée. Les salades ont monté, le ca
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
16 ’étroits escaliers aux quatre autres terrasses du jardin , étagées sur le versant nord d’un vallon qui vient mourir à notre hau
17 lles des environs qui n’ont pas la ressource d’un jardin , ou qui ne « savent pas y faire ». (Légère nuance de supériorité soci
18 . Vers la gare, il y a bien un parc municipal, le jardin d’un couvent désaffecté, mais je n’y vois jamais que des vieillards e
19 ancs de légumes. Or, la vente des produits de son jardin est son seul moyen de gagner.) Carré sur son tabouret de cuisine, le
20 ntifs, et obstinés. Après le déjeuner, flânant au jardin , je me penche par hasard au bord de la terrasse, et voilà que je déco
21 ant une cour à deux étages. On devine un reste de jardin , avec quelques cyprès, une pierre tombale, et la margelle d’un puits.
22 maison de maître, sur le flanc de la montagne, un jardin en terrasses, enclos de très hauts murs. À travers la grille ouvragée
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
23 e fermette 3 pièces meublées — 2 grandes cours et jardin  — un bras de rivière au bas du jardin — la maison donne sur la route
24 es cours et jardin — un bras de rivière au bas du jardin — la maison donne sur la route en face de très grands prés, on peut p