1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
1 man. C’est le trait d’un art infaillible qui nous jette dès le seuil du conte dans l’état passionné d’attente où naît l’illus
2 uffrance qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous cherchons, c’est ce qui peut nous exalter jusqu
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
3 té — ou bien nous la rend peu aimable. Et il nous jette à la poursuite de chimères qui n’existent qu’en nous. Mais encore, d’
4 t en 1177 : « L’hérésie a pénétré partout. Elle a jeté la discorde dans toutes les familles, divisant le mari et la femme, l
5 mais plus ne mangerai rien d’autre ! » et elle se jette par la fenêtre du donjon. On admettra que cette atmosphère suffisait
6 lesquelles, critiques et lecteurs trop pressés se jetteraient en criant : « Des preuves ! » ou « Comme c’est vrai ! » ⁂ 1. La Révol
7 aux yeux de Gottfried et des cathares. Mais ceci jette un jour assez étrange sur la nature de la « consommation » érotico-eu
8 points aux deux premiers, mais leur confrontation jette une lumière très vive sur la nature exacte comme sur l’évolution et l
9 e pont Chinvat de la mythologie manichéenne, pont jeté sur la rivière infernale, et que seuls les élus peuvent franchir. « I
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
10 né, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pas dans l’illusion d’une mort d’amour transfigurante, mais au contra
11 sormais Dieu seul serait son Père. « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre manteau, et François s’enfuit dans la camp
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
12 ur. Viens guide repoussant. Toi désespéré pilote, jette enfin Sur les récifs brisants ta barque épuisée, malade de la mer ! V
13 d de mon cœur pour la désespérance où vous m’avez jetée , et méprise le repos où je vivais, avant de vous avoir connu… Adieu !
14 . » Ainsi aux mines de sel de Salzburg, lorsqu’on jette un rameau dans l’eau profonde, on le retrouve trois mois après « garn
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
15 use, immorale et très pacifique190 qu’allaient se jeter les troupes françaises de Charles VIII. Le tonnerre de leurs trente-s
16 phine — c’est le coup d’audace de l’inférieur qui jette toutes ses forces au point décisif, et bluffe ; un autre type de bata
17 tale est une négation de la passion guerrière, se jette alors dans des aventures absurdes, qu’il recherche en tant qu’absurde
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
18 n cherche au contraire à être possédé, dépossédé, jeté hors de soi, dans l’extase. Et de fait, c’est déjà sa nostalgie qui l
19 s qu’une lente consomption. À cette lumière, que jette sur nos psychologies la connaissance du mythe primitif, les succès du
7 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
20 ure de la passion — mais du même coup nous sommes jetés au cœur même de la foi chrétienne ! Car voici : cet homme mort au mon