1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
1 man. C’est le trait d’un art infaillible qui nous jette dès le seuil du conte dans l’état passionné d’attente où naît l’illus
2 uffrance qui transfigure, ou le défi que l’esprit jette au monde, ce que nous cherchons, c’est ce qui peut nous exalter jusqu
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
3 té — ou bien nous la rend peu aimable. Et il nous jette à la poursuite de chimères qui n’existent qu’en nous. Mais encore, d’
4 t en 1177 : « L’hérésie a pénétré partout. Elle a jeté la discorde dans toutes les familles, divisant le mari et la femme, l
5 mais plus ne mangerai rien d’autre ! » et elle se jette par la fenêtre du donjon. On admettra que cette atmosphère suffisait
6 lesquelles critiques et lecteurs trop pressés se jetteraient en criant : « Des preuves ! » ou « Comme c’est vrai ! » ⁂ 1. La Révol
7 aux yeux de Gottfried et des cathares. Mais ceci jette un jour assez étrange sur la nature de la « consommation » érotico-eu
8 points aux deux premiers, mais leur confrontation jette une lumière très vive sur la nature comme sur l’évolution et les comp
9 e pont Chinvat de la mythologie manichéenne, pont jeté sur la rivière infernale, et que seuls les élus peuvent franchir. « I
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
10 né, c’est-à-dire abaissé. Ainsi le chrétien ne se jette pas dans l’illusion d’une mort d’amour transfigurante, mais au contra
11 sormais Dieu seul serait son Père. « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre manteau, et François s’enfuit dans la camp
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
12 ur. Viens guide repoussant. Toi désespéré pilote, jette enfin Sur les récifs brisants ta barque épuisée, malade de la mer ! V
13 d de mon cœur pour la désespérance où vous m’avez jetée , et méprise le repos où je vivais, avant de vous avoir connu… Adieu !
14  » Ainsi aux mines de sel de Salzbourg, lorsqu’on jette un rameau dans l’eau profonde, on le retrouve trois mois après « garn
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
15 use, immorale et très pacifique176 qu’allaient se jeter les troupes françaises de Charles VIII. Le tonnerre de leurs trente-s
16 phine — c’est le coup d’audace de l’inférieur qui jette toutes ses forces au point décisif, et bluffe ; un autre type de bata
17 tale est une négation de la passion guerrière, se jette alors dans des aventures absurdes, qu’il recherche en tant qu’absurde
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
18 n cherche au contraire à être possédé, dépossédé, jeté hors de soi, dans l’extase. Et de fait, c’est déjà sa nostalgie qui l
19 s qu’une lente consomption. À cette lumière, que jette sur nos psychologies la connaissance du mythe primitif, les succès du
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
20 ure de la passion — mais du même coup nous sommes jetés au cœur même de la foi chrétienne ! Car voici : cet homme mort au mon
8 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
21 n et l’Albigeois des missions contre l’hérésie et jette un cri d’alarme angoissé — mais par quoi ? Le malheureux ignore visib
22 e hante Où m’abriterai-je ? La nuit il m’agite et jette Sur le bord du lit Je souffre plus d’amour Que l’amoureux Tristan Qui
23 ou), suppose que la culture est née des interdits jetés d’abord sur la femme du père, puis sur l’ensemble des femmes du clan.
24 n délire qui tour à tour fait crier de douleur ou jette dans des extases, pousse au crime ou accule au suicide, transfigure l
25 révélatrice du même article : « Désirer, c’est se jeter dans le monde, en danger auprès de la chair d’une femme, en danger da