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ouver plus fortement que l’euphorie du risque, du
jeu
. C’est un affadissement et une trahison certaine de l’Évangile qui on
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vite. Quant à la droite, on renonce à résumer son
jeu
; sans doute n’en sait-elle plus elle-même les règles. Patriote, elle
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, ne se décide à jouer sérieusement, — à jouer le
jeu
de l’union sacrée. Ce qui est grave, ce qu’il faut redouter, c’est qu
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rter les désunions, ou pour mieux dire : le libre
jeu
des plus franches oppositions. La force de la France est dans la créa
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rsailles, la décomposition des gauches, le double
jeu
du grand capital soutenant Hitler contre les marxistes et papen contr
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se multiplient et s’entredéchirent au hasard d’un
jeu
politique de surface ; où les élites parlent un langage que les masse
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ndant être objectif », il « faisait en réalité le
jeu
d’Hitler ». Cette petite aventure nous apparaît révélatrice d’un état
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veut conserver un sens à l’expression « faire le
jeu
d’Hitler », il me paraît indispensable de définir le jeu d’Hitler. Ca
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itler », il me paraît indispensable de définir le
jeu
d’Hitler. Car sinon l’expression peut flétrir tout ce que l’on veut e
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’on veut et le contraire aussi, Mussolini fait le
jeu
d’Hitler en l’appuyant, mais les communistes le font en poussant à la
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font en poussant à la guerre, M. Flandin fait le
jeu
d’Hitler en le félicitant, mais Mme Tabouis le fait aussi en le calom
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lomniant d’une façon maladroite, etc. Quel est le
jeu
qu’il s’agit de ne pas faire ? Voici : Hitler est le symbole et l’ins
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ées de quelques « antifascistes ». g. « Faire le
jeu
d’Hitler », Les Nouveaux Cahiers, Paris, n° 37, 1er janvier 1939, p.