1 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
1 entreprise, dans l’ère moderne. Mais on songe aux jeux séculaires, dont la fonction, selon l’oracle sibyllin, devait être de
2 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
2 nt que le salon du petit-bourgeois ou la salle de jeu des enfants aux décisions les plus terribles de la réalité la plus cr
3 tate Kierkegaard à plusieurs reprises.) Mais à ce jeu ils risquent gros. Ils risquent de créer les pires malentendus. Et il
4 , d’en écarter les dangers et de jouer ensuite au jeu que l’évêque Mynster était un témoin de la vérité. Une polémique fur
5 ouffrance, non par son triomphe. Il n’y a plus de jeu poétique exaltant. Il n’y a plus que le sérieux, l’existentiel… Tradu
6 er. Ceci nous porterait à croire que, d’entrée de jeu , tout comme Hamlet, il avait vu clairement l’acte historique qu’il ét
3 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
7 la culture : celle-ci s’est toujours faite par un jeu de libre-échange qui ne tenait aucun compte de nos récentes divisions
4 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
8 e, de plus en plus inquiète l’État, réagit sur le jeu politique et tend à dominer la société. Mais alors la question se pos
9 les autres lorsque notre patrimoine commun est en jeu , lorsque la science libre est menacée.” Le célèbre physicien nucléair
5 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
10 ois moins dans nos querelles internes que dans le jeu des forces mondiales qui nous pressent. Et certes, il faudra bien liq
6 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
11 ire pour sauver la CED. Il savait ce qui était en jeu  : non seulement le sentiment ombrageux de certains Français mais auss
7 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
12 ène au jour de l’existence, comme les règles d’un jeu suffisent à provoquer une ardeur insensée à propos de bouts de bois.
8 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
13 pliés dans notre histoire ? La plupart mettent en jeu des réalités purement humaines, de même nature, qui ne se rapportent
14 ébats dans lesquels on pourrait retrouver — et ce jeu n’est peut-être pas vain — l’équivalent des hérésies les plus connues
9 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
15 » précisément. Quand l’esprit de l’homme entre en jeu , ce n’est pas pour attaquer cette Nature animée d’intentions qui sont
16 t pas celle de l’utile, mais du jeu33. Or qui dit jeu dit règles fixes. Ce qu’il s’agit de maintenir avec un soin jaloux, c
17 issances fécondantes, vont continuer à « jouer le jeu  » selon les règles. Ainsi l’humanité dans ses rites religieux « joue 
18 s différents, et des règles particulières de leur jeu avec la Nature.   Jusqu’ici, la Nature demeure l’Objet de l’homme, so
19 esoins matériels et utilitaires, qui n’entrent en jeu qu’après coup ? Le problème revient à savoir comment et pourquoi la t
20 x humains libérés pour d’autres rêves et d’autres jeux , c’est-à-dire pour des formes nouvelles de travail et de création ? L
21 rne immédiatement vers les voyages, le sport, les jeux et l’érotisme. L’expérience des vacances payées nous l’a fait voir à
22 es. 33. Les automates du xviiie siècle sont pur jeu . Ils sont pourtant les ancêtres de nos robots d’usine, indispensables
10 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
23 t approuvé lesdits acteurs quand ils faisaient le jeu de Staline, et les approuvent encore quand ils disent ne plus le fair
24 ge peu trompeur de formules telles que « faire le jeu de… », « servir objectivement les intérêts de… », etc. Rien ni person
25  : « Taisons-nous sur les camps : nous ferions le jeu de l’Amérique capitaliste. » C’était faire simplement le jeu des camp
26 érique capitaliste. » C’était faire simplement le jeu des camps. C’était faire le jeu de Staline, fauteur et pourvoyeur des
27 ire simplement le jeu des camps. C’était faire le jeu de Staline, fauteur et pourvoyeur des camps. (Mais il n’y avait pas d
28 t, qui l’a mal faite. C’est donc qu’il faisait le jeu d’une force bien réelle, comme par exemple la nouvelle classe des bur
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
29 es d’heureux ennui, méditant sur la gloire et les jeux de Ferney. Le souvenir de Voltaire anime toute la région ; il ne vit
12 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
30 militaire, craignant de se voir entraîné dans le jeu d’ambitions étrangères, au détriment de son indépendance. Il doit alo
31 fois du désir défaitiste de tirer son épingle du jeu , et d’un besoin plus fier d’indépendance. Je ne sais qui a pu écrire
32 nce. Et voilà Suez et Budapest. Et voilà, dans ce jeu carrollien, la révolte grondant chez les pions et chez les fous. Nous
33 et chez les fous. Nous ne voulons plus servir au jeu des Grands, disent-ils, ils sont capables de nous laisser prendre par
34 s qui viennent, aux suites possibles ou non de ce jeu délirant. Il s’agirait en somme d’imaginer les règles d’une partie d’
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
35 ant aux Russes, enchantés de nous voir jouer leur jeu , ils ne seront pas si bêtes que de nous décourager : tout ce qui peut
36 une France, une Italie passant au communisme ? Le jeu n’est pas égal et les dés sont pipés. L’Europe neutralisée, sans unio
14 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
37 de celui qui est attaqué. Ceci produit l’arrêt du jeu entre les Trois (paix occidentale) ou l’explosion générale en cas d’a
38 s Trois Rois de l’Occident restant « cloués », le jeu ne s’en poursuit pas moins en Asie, en Afrique et dans le Moyen-Orien
39 de toute analyse des concepts qui se trouvent en jeu neutralisme, neutralité, indépendance et interdépendance… Essayant de
40 nœuvrer par ces puissances, soit en marge de leur jeu bloqué, soit dans ce jeu s’il devait repartir. d) L’Europe neutre et
41 s, soit en marge de leur jeu bloqué, soit dans ce jeu s’il devait repartir. d) L’Europe neutre et unie devrait payer le pri
15 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
42 naçait l’Europe dans son ensemble sinon lui. Même jeu pour un Hitler, qui a presque fait l’Europe, mais contre lui. C’est e
43 appliquant ses principes aveuglément, il joue le jeu de l’ennemi qui le supprime. Et, par la suite, ce ne sont jamais les
16 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
44 s, les plus souples ou les plus staliniens est un jeu dont Boris Souvarine a montré toute la vanité. Que le régime soviétiq
45 es, elle s’est mise étrangement en marge du grand jeu . Ou disons plutôt que le vrai drame de la seconde moitié du xxe sièc
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
46 u non, un problème de l’Europe, posé par le grand jeu des forces mondiales et que nos divisions nous empêchent de résoudre 
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
47 ites, c’est qu’ils manifestent au ciel la part du jeu . Le programme militaire des fusées n’explique pas tout. La science-fi
19 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
48 es quand il s’agit de morale ? On voit bien votre jeu , monsieur. Vous essayez de détourner l’attention de la seule chose qu
20 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
49 et la nation qu’il nous faut refuser d’entrée de jeu . Nous voulons une Europe fédérale. Le sacré national, ce culte jacobi
21 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
50 thodes des autres : il suffisait de recourir à un jeu de précédents historiques désignés par de simples dates (6 février, 1
51 essentie comme une gêne irritante, troublant « le jeu normal » du Parlement ; comme une sorte d’aberration. L’extrême insou
22 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
52 les droits politiques sont garantis par le libre jeu des partis et de l’opposition ; et démocratie réelle (ou progressiste
23 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
53 n riant. On voit que l’amour-passion est seul en jeu , et que le seul exemple qu’en trouve le héros est celui de l’attrait
54 us primitive en quelque sorte, elle ne met pas en jeu les mêmes ressources que dans une société plus libérale ou relâchée,
24 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
55 ou artistes, grands maniaques de la chasse ou du jeu , courtisans, courtisanes, ascètes, « indiscrets » ou ratés exemplaire
25 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
56 ino Veritas », qui n’a jamais encore aimé, a beau jeu de faire éclater l’absurdité tragi-comique de ce choix sans appel de
57 ale du mariage, et même il la formule d’entrée de jeu  : L’amour et l’inclination amoureuse sont tout à fait spontanés, le
58 ences exemplaires : deux tensions pures. Le grand jeu des puissances mythiques y révèle mieux qu’ailleurs ses lents mouveme
26 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
59 goût à la violer. Tristan, lui, se voit libéré du jeu des règles, des péchés et des vertus, par la grâce d’une vertu qui tr
27 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
60 fait qui dépasse les calculs politiques et met en jeu les droits de l’homme. Le problème de Berlin se ramène à ceci qu’un r
28 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
61 es intérieures les ont contraints à se retirer du jeu des puissances militaires. Autrement, ils courraient le risque de tra
62 nsi. Mais notre peuple comprend mal ce qui est en jeu . Je ne suis d’accord, pour ma part, ni avec ceux qui refusent l’Europ
63 nt puisse s’opérer en temps utile — avant que les jeux européens ne soient faits — elle choisira de se réserver. 2°) Ce dern
29 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
64 et l’on se livrait avec beaucoup de sérieux à des jeux d’écriture ou de télépathie. Parfois, on arrangeait une fête (comme c
65 semblait bien près de déclencher en lui le grand jeu de l’exclusion. Ainsi en mars 1945, lorsque parurent à New York mes
30 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
66 e père ? 6 août. Ce qui nous manque ici, c’est un jeu d’échecs. Celui dont Duchamp se sert pour ses problèmes est trop peti
67 mes est trop petit pour jouer à deux : c’est un «  jeu de voyage » de sa confection, d’une douzaine de centimètres de côté,
68 ène assez tard. Nous avons fini hier par un petit jeu de questions et réponses écrites simultanément. Ma première question
69 plus ni moins de réalité que les conventions d’un jeu quelconque. — N’empêche que la bombe a éclaté au moment prévu ! remar
31 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
70 le mouvement de Churchill. Il déclare d’entrée de jeu que l’action pour unir l’Europe doit s’appuyer sur le plan Marshall,
71 nt. Le désaccord est si flagrant que le meneur de jeu interrompt l’enregistrement, pour nous permettre d’harmoniser nos déc
72 este, les autres agiront. Sans nous, ils ont beau jeu . La droite connaît un renouveau inespéré, les communistes se sont iso
73 enne, par Olivier Philip, 1950, et mon Europe en jeu , 1948. Quelques thèses sont en cours de rédaction ou de publication.