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lle sorte que la pensée n’est plus pour lui qu’un
jeu
d’oisifs, — l’activité de ceux qui n’en ont point, de ceux qui vivent
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trine, mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le
jeu
commun. C’est condamner ou absoudre après coup des passions collectiv
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larités concrètes. Ou encore : assurer leur libre
jeu
. C’est peut-être, en dernier ressort, remettre le pouvoir à quelques-
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s, laissant à l’activité des personnes un certain
jeu
, supportent beaucoup plus facilement l’irruption de l’imprévisible, e
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e Marx à Engels, ou telle conséquence imprévue du
jeu
de bascule dialectique. On a pu lui opposer une série d’objections qu
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ement livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord
jeu
, liberté, création imprévue. Mais cette évasion hors du déterminisme,
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, enfermant les conflits purement humains dans le
jeu
de synthèses successives, il achemine l’espèce vers un équilibre fina
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e rétablissant sur un plan supérieur une sorte de
jeu
, ou mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien comme un rappel
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pectent que la vie, ils savent trop bien jouer le
jeu
commun. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à
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ifice total, et de mort au monde. Maintenant, les
jeux
sont faits. L’abîme devient flagrant. Il serait temps que nos bourgeo
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s pour l’une et l’autre partie, mais d’assurer le
jeu
des tensions normales. Le groupe de L’Ordre nouveau a exposé dans u
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ci que la dignité de l’homme consiste à mettre en
jeu
sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nou
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renversement d’un temps rempli, d’un travail sans
jeu
, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide
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tendu assume dans ses desseins la nécessité et le
jeu
, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de