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saient à son cœur et étaient associées à tous ses
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, qu’elle se préparât pour prendre part à un chœur de danse, qu’elle b
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plus nobles que ceux de la nature corporelle. Le
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mutuel de plusieurs caractères nationaux différents et même opposés ;
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Podiebrad comptait y faire participer d’entrée de
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les rois de Pologne et de Hongrie, ainsi que les ducs de Bourgogne et
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supprimer les causes de guerre », Érasme fait le
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de ces forces collectives et régressives dont l’avenir devait révéler
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t l’Academia dei Lincei en Italie, l’Académie des
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floraux en France, la Société fructifère en Allemagne, etc.) feront b
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dées. Or à ce point, intérêts précis entraient en
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, et comme les hommes d’État européens se révélaient incapables de les
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souveraineté, mais une théologie autoritaire. Le
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des antithèses est aussi violent et simpliste que chez Hugo, mais il
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éalités qu’il faut redouter et que les meneurs du
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de l’Histoire laissent monter : La cause de toutes vos erreurs, mess
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intérêts les États refuseraient de jouer le beau
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de la dialectique idéaliste. D’où le besoin d’une souveraineté nouvel
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nt au berceau, qui l’environnent au milieu de ses
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, que sa mère lui souffle dans ses caresses ; qui, sous la forme de se
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semblait contradiction dans ses articles devient
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de symboles poétiques. Un même « rêve de l’Europe » le hante, qu’il f
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tragédies. Ils remplaçaient les tragédies par les
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de gladiateurs. Les Hébreux voyaient dans le malheur le signe du péch
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permis à l’homme, noyé dans la collectivité et le
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de ses contingences, de devenir un individu. Or la dignité de l’indiv
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ératrice, la sécurité et le risque, les règles du
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qui sont pour tous et la vocation qui est pour un seul. Crucifié, dis
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fédération politique n’ayant pas été définies, ce
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peut continuer aussi longtemps que les ennemis de l’Europe lui en lai
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politique. 326. Texte recueilli dans l’Europe en
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, par D. de Rougemont, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1948.