1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 ntre la guerre, comme si la guerre n’était pas le jeu favori des princes, en attendant qu’elle soit celui des peuples, grâc
2 u début de l’été 1948, sous le titre L’Europe en jeu , portait ces mots : unie ou colonisée (Colonisée par une armée ou
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 es, mêlées en dosages très variés. C’est aussi le jeu dialectique de quelques principes dominants, intuitions religieuses,
4 anser, pour un Indien, c’est « s’inscrire dans le jeu circulaire de la terre et des astres », comme l’écrit Nyota Inyoka. C
5 la résistance fatigante que l’air oppose au libre jeu de ses ailes. C’est l’utopie de l’éducation trop libre en Amérique. L
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
6 té dans le choix de ses dépendances, à un certain jeu dans l’aménagement de ses réseaux de relations plus ou moins contraig
7 e. (On dirait, dans le langage de la théoriea des jeux de von Neumann et Morgenstern, qu’il s’agit de déterminer l’optimum e
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
8 nsister à effacer nos divisions pour donner libre jeu à nos diversités. Ces paroles éveillèrent un écho pour moi des plus
9 s par la fédération, cela ne se fera point par le jeu spontané du « mouvement de l’histoire », triste alibi de nos refus d’
10 stes utopistes inefficaces, faisant d’ailleurs le jeu de X, d’Y ou de Z, selon les craintes traditionnelles de tel ou tel c
11 vantage de ne pas heurter de front et d’entrée de jeu les souverainetés nationales, de permettre de les contourner ou survo
12 te relation. Les régions se constitueront dans le jeu des « solidarités de fait », dont n’ont cessé de parler dès 1950 Jean
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
13 s la rumeur des voix d’hommes et de femmes et les jeux des enfants. Qui serait contre cette Europe unie, follement complexe,