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ntre la guerre, comme si la guerre n’était pas le
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favori des princes, en attendant qu’elle soit celui des peuples, grâc
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u début de l’été 1948, sous le titre L’Europe en
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, portait ces mots : unie ou colonisée (Colonisée par une armée ou
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es, mêlées en dosages très variés. C’est aussi le
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dialectique de quelques principes dominants, intuitions religieuses,
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anser, pour un Indien, c’est « s’inscrire dans le
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circulaire de la terre et des astres », comme l’écrit Nyota Inyoka. C
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la résistance fatigante que l’air oppose au libre
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de ses ailes. C’est l’utopie de l’éducation trop libre en Amérique. L
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té dans le choix de ses dépendances, à un certain
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dans l’aménagement de ses réseaux de relations plus ou moins contraig
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e. (On dirait, dans le langage de la théoriea des
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de von Neumann et Morgenstern, qu’il s’agit de déterminer l’optimum e
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nsister à effacer nos divisions pour donner libre
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à nos diversités. Ces paroles éveillèrent un écho pour moi des plus
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s par la fédération, cela ne se fera point par le
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spontané du « mouvement de l’histoire », triste alibi de nos refus d’
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stes utopistes inefficaces, faisant d’ailleurs le
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de X, d’Y ou de Z, selon les craintes traditionnelles de tel ou tel c
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vantage de ne pas heurter de front et d’entrée de
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les souverainetés nationales, de permettre de les contourner ou survo
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te relation. Les régions se constitueront dans le
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des « solidarités de fait », dont n’ont cessé de parler dès 1950 Jean
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s la rumeur des voix d’hommes et de femmes et les
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des enfants. Qui serait contre cette Europe unie, follement complexe,