1 Le grand nombre des faits et des textes cités, le jeu des « leitmotive » entrelacés, risqueraient d’égarer certains lecteur

2 ise à mort du coupable. Le sacré qui entre ici en jeu n’est plus qu’une survivance obscure et déprimée. Je ne courrai donc

3 frappé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu , chevalerie et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dan

4 vre, la vraie nature de la passion qu’elle met en jeu . Il faut sentir qu’ici tout est symbole, tout se tient, tout se compo

5 genre d’objections. ⁂ L’obstacle dont on a vu le jeu au cours de notre analyse du mythe, n’est-il pas d’origine toute natu

6 s sacrées chez les peuplades primitives. C’est un jeu que de retrouver l’« origine » sacrée des motifs caractéristiques du

7 humain. »51 Le trobar clus ne serait ainsi qu’un jeu littéraire, un « tarabiscotage », « une perversion du goût singulière

8 s’atteste en Europe une modification radicale du jeu d’échecs, originaire de l’Inde. Au lieu des quatre rois qui dominaien

9 l’Inde. Au lieu des quatre rois qui dominaient le jeu primitif, on voit la Dame (ou Reine) prendre le pas sur toutes les pi

10 e rend inévitable à notre sens. S’il n’y avait en jeu , dans le cas de la passion, que des facteurs physiologiques, on ne co

11 Ce que nous avons pu dégager, c’est uniquement le jeu des deux facteurs dans l’évolution historique. Résumons-le encore une

12 t le combat du Jour et de la Nuit se ramène à des jeux de pénombre. Entre le corps des deux amants plus d’épée nue, mais la

13 té. Ici c’est l’art et non « la vie » qui mène le jeu . Nous sommes en face d’une création de l’esprit, et non d’une confusi

14 dèle, et lui-même. Il manque un « roi Marc » à ce jeu . C’est la situation des amants au terme des trois ans passés dans la

15 goût à la violer. Tristan, lui, se voit libéré du jeu des règles, des péchés et des vertus, par la grâce d’une vertu qui tr

16 de lecture, mais surtout donnés en spectacle. Ce jeu peut revêtir deux formes : la représentation dramatique et le sport.

17 a rejettent dans la littérature, les fêtes et les jeux symboliques. « En tant que principe militaire, la chevalerie était de

18 aux régiments… Échec et mat, le perdant range son jeu  : on remet les pions dans leur boîte ou les régiments dans leurs quar

19 ante. »179 Chaque fois que reparaît l’élément de jeu dans la guerre, on peut en déduire que la société et sa culture font

20 ués de l’époque : « C’est dans cette guerre et ce jeu de l’amour que le siècle révèle peut-être ses qualités les plus profo

21 es immatériels… parce qu’elles allaient mettre en jeu des sentiments, des passions, c’est-à-dire des éléments de force jusq

22 is ce sont bel et bien des intérêts qui mènent le jeu , ainsi que l’a fort bien marqué le maréchal Foch, dans ses Principes

23 cesse d’être clos comme doit l’être un terrain de jeu , et qu’il n’est plus une lice décorée de symboles, mais un secteur de

24 uotidienne des hommes, il subsiste encore trop de jeu , trop d’angoisse et trop de possible. Rien n’est réellement résolu. D

25 es « contraintes » — et c’est précisément dans le jeu de ces contraintes que le mythe puisait ses moyens d’expression (comm

26 formés de l’existence des complexes freudiens, du jeu des refoulements et de l’origine des névroses, sont portés à plus d’e

27 variables de sentimentalisme et de sexualité, de jeu et de tragique à bon marché, de glamour et de désir instinctif, de mo

28 ne peut exister — et alors en parler n’est qu’un jeu  — mais dans le choix qui détermine une existence. 2.Critique du ma

29 moins celle du couple formé. Les facteurs mis en jeu sont trop hétéroclites. À supposer que vous puissiez les calculer dan

30 . Ayant choisi le symbolisme amoureux, il joue le jeu le plus naturel, selon la coutume de son temps. Ou si l’on tient que

31 imites déterminées.  7.Avènement de la Dame au jeu d’échecs On a tenté d’expliquer la transformation du jeu par l’avè

32 cs On a tenté d’expliquer la transformation du jeu par l’avènement de la Dame ou Reine, qui survint dès l’introduction d

33 in, ce n’est pas de savoir qui gagne, mais à quel jeu l’on est en train de jouer. Ceci m’amène à ma longue querelle avec le

34 n seulement le fait que je soulignais d’entrée de jeu  : que « l’amour provençal » s’est développé parallèlement au catharis

35 implement la joie de vivre en aimant, ou c’est un jeu — flirt ou « petting ». Mais déjà chez Guillaume IX, le joy est donné

36 e technique du joy, ou encore : le joy devient le jeu érotique par excellence, qui suppose l’amor imperfectus comme conditi

37 sent dans la même sphère englobante, dans le même jeu de forces psychiques, au sein du même complexe d’aspirations et d’int

38 t dissimulées. — Ils n’ignorent pas seulement les jeux et les ruses de l’amour et de la création, mais a fortiori la spécifi

39 eur accord contre mes thèses. Je me suis piqué au jeu , je l’avoue. C’est un jeu fascinant, merveilleusement gratuit. On sai

40 es. Je me suis piqué au jeu, je l’avoue. C’est un jeu fascinant, merveilleusement gratuit. On sait si peu ! Chaque miette d

41 livre en juin 1939245, Sartre annonce d’entrée de jeu que l’intérêt de mon ouvrage « réside avant tout en ceci qu’il témoig

42 ni le bien ni le mal, et pas même sa personne du jeu . Croire qu’il résulte de mon livre que la passion doive ou puisse êtr