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a charité de la cruauté : c’est lui qui a pris le
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en main ! C’est lui qui invente nos sophismes moraux, efface nos caté
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ne conscience avertie de notre nature, réglant le
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, oui, mais en tenant compte de tous les éléments en jeu. Le diable no
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ui, mais en tenant compte de tous les éléments en
jeu
. Le diable nous dira : il faut choisir. Nous choisirons sans doute la
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umour, non plus qu’une machine sans huile et sans
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entre ses parties. C’est le sens de l’humour qui sauve les hommes viv
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se aux sommets du courage. Et ainsi de suite : ce
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de coquetterie profonde conditionne en partie l’Histoire. C’est dire
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is que le diable a toutes les chances de mener le
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partout où le sens s’évanouit, quand l’organisation perdant la tête s
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’y a rien là de diabolique, tout au contraire. Le
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mondain, s’il est bien joué, ménage autant de liberté qu’il suppose,
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iemment frustrée. La voici livrée à elle-même. Le
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ou la complicité de l’égoïsme masculin et de l’astuce féminine en pan
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es rouges, comme lorsqu’on choisit une couleur au
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de cartes, rouge ou noir. J’arrive à la salle de lecture. Il n’y avai
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animé. J’en pressens d’autres. C’est le plus beau
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! Je me plais à copier des phrases de ce ton : « L’égoïsme a aussi sa
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gérai que l’on joue aux questions et réponses. Ce
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, purement télépathique et poétique, se joue par paires, dans le plus
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xpose aux balles. Mais cette passion qui anime le
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de massacre qu’est la vie intellectuelle, c’est celle d’un meilleur b
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’ai pas encore répondu… Mais je me suis repris au
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, on vient de le voir : dès que j’essaie de serrer de plus près son ac
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er coercitif par crainte (après tout légitime) du
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de l’Éros impérialiste. Le pacte avec le diable résume en un seul act