1
out à gagner à se laisser berner et houspiller au
jeu
des sentiments. Elle perd son mordant à n’ordonner que des idées, tro
2
nsonge dans le grand monde : plutôt des règles de
jeu
, et personne n’a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la vie
3
tement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien à quels
jeux
aboutissent tant d’ambition et le sérieux dans les affaires : une civ
4
se souviennent. Tout est lumière dans cet espace,
jeu
silencieux de lustres, de glaces et d’acajous polis. On entend le ryt
5
t dont parfois, au comble de la turbulence de tes
jeux
, un violon décrit vite quelque chose, d’une ligne nette, insaisissabl
6
licence poétique… (Voici bien la fatigue avec son
jeu
des définitions)… Pas de but. — C’est vous qui le dites ! — Vous, nat
7
e la matinée se passe à cheval au bord de la mer.
Jeux
du rivage : sur les montures à poil on s’élance au galop dans les flo
8
son se prolongent jusque vers onze heures, en des
jeux
infinis sur les vastes ondulations des terres. À l’horizon, des ailes
9
ous empêtrent, jusqu’au-delà de nos adolescences.
Jeux
des enfants prussiens : s’asseoir à six ou sept sur un bœuf jusqu’à c
10
onfondant leurs flammes. Dix années dans le Grand
Jeu
. Dix années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le mon
11
a manie de tomber. Dès que l’esprit entre dans le
jeu
, il provoque des lenteurs et des retards d’où naissent le désir et la
12
flements majestueux où la lumière fait ses grands
jeux
, de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vien
13
étroit du terme — le roman, le poème, l’essai, le
jeu
d’idées — est restée chez nous pauvre ou nulle. Nous n’avons rien tir
14
aine plus tôt, chez les Heyd, nous avions joué au
jeu
des questions et réponses. L’un écrit trois questions, et l’autre en
15
onses. Puis on lit à haute voix les deux papiers.
Jeu
de hasard, ou de télépathie. J’avais écrit, dernière question : — Qu’
16
re. Gide s’éclaircit la voix pour observer que le
jeu
devenait bien personnel, et proposa des bouts-rimés.