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sont étrangers à la littérature américaine, trop
jeune
pour craindre les atteintes du temps. On n’écrit pas un livre pour qu
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able aux tentations de la Brute. On avait dit aux
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nazis qu’ils allaient conquérir un pays de bavards, de coquettes et d
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les cris de haines. Ils ne savaient pas cela, les
jeunes
Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai peuple de la vraie F
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À ces deux mutilations de la notion d’homme, les
jeunes
intellectuels français opposèrent la notion de personne. Quelles que
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e Mauriac a écrit : Faut-il partir ? (pensant aux
jeunes
Français, répondant non). Que Bernanos s’est écrié : Mais partez donc
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te, pour quelques semaines encore, du côté où les
jeunes
Européens devraient aller s’il s’agissait pour eux de partir. Je vois
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éens ne sont, eux, pas très decent, qualité qu’un
jeune
citoyen de là-bas expliquait en ces termes : « Être decent, c’est ten
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distingue actuellement pas d’école nouvelle. Les
jeunes
écrivains gardent un œil ouvert sur l’Europe. C’est toujours de là qu
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le style du grand reportage. Je connais quelques
jeunes
poètes, pas du tout intellectuels, qui font un lyrisme très violent e
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ges ou deux secrets de l’Europe (16 mai 1946)u
Jeune
Amérique, vieille Europe. Patrie de l’avenir et patrie de la mémoire.
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je viens de citer. Je n’entends pas attaquer les
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puissances, ni faire l’apologie du vieillissement. Mais j’emprunterai
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rait l’empire de ce monde ? À l’Ecclésiaste ou au
Jeune
Homme ? Le sage ne raillerait pas avec moins d’envie le débauché, don