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qu’on n’a coutume d’en attendre aujourd’hui d’un
jeune
écrivain. Son premier roman, Les Conquérants, décrivait la révolution
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la valeur qu’il prend dans l’esprit des héros. Un
jeune
Français a décidé d’aller fouiller les temples en ruines de la Voie r
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anifeste et commente. Son sujet : le voyage d’un
jeune
normalien marxiste. Citons quelques phrases qui donneront le ton et l
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t une attitude de plus en plus fréquente chez les
jeunes
intellectuels : orgueil de la Vie, haine de cette vie-ci, mépris de l
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udiants protestants, et que la Nouvelle Revue des
jeunes
publie dans son numéro du 15 février15. M. Marcel analyse trois attit
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mariage avec le prince Roccapalumba, puis avec un
jeune
lord ; toute l’existence d’une femme qui ne cesse, jusqu’à sa dernièr
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e petite paroisse presbytérienne était le chef du
Jeune
Japon, l’initiateur de réformes de grande envergure, commencées dans
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ser qu’il écrivit en préface au livre récent d’un
jeune
aviateur, Antoine de Saint-Exupéry. (Mais par quoi tiendra-t-il à les
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e qui fit quelque bruit37 les débuts piétistes du
jeune
Goethe et la part active qu’il prit aux réunions de « belles âmes » s
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couverts par la rumeur de la place. Dans toute la
jeune
génération littéraire et philosophique, c’est en vain que l’on cherch
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s traits ne me paraissaient communs à beaucoup de
jeunes
intellectuels marxistes, en France particulièrement. Les philosophes
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ourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements de
jeunes
tels que Esprit, Plans, l’Ordre nouveau, et tout récemment le « Cahie
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documentaire », mauvais roman… Autre signe : les
jeunes
maisons, fondées depuis deux ans, se spécialisent de plus en plus dan
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sont animés par une foi constructive que bien des
jeunes
bourgeois railleurs devraient leur envier. C’est juste. Aussi bien la
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outir le communisme. On raille le caporalisme des
jeunes
miliciens en chemise brune. On nous dit que la vie, en Amérique, est
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n nous parle tant depuis quelques années dans les
jeunes
groupes révolutionnaires de France et de Belgique, dans la revue Espr
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e, et non les gens âgés qui possédaient tout. Ces
jeunes
Allemands qui doivent supporter, de nos jours, toutes les misères du