1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 daction de deux articles destinés à des revues de jeunes (non payantes bien entendu), et que je vais sans doute écrire d’un tr
2 applaudissements éclatent au fond de la salle. Le jeune orateur électrisé se lance dans une définition vibrante de la laïcité
3 rièvement. Mellouin a même crié : Très bien ! Les jeunes trouvent qu’« il cause bien ». Pour terminer la soirée, on passe un d
4 L’orateur se hisse sur la scène : c’est un homme jeune encore, un peu lent d’allure, à la physionomie ouverte et sérieuse. «
5 e se retrouver neuf, enfantin, ou tout simplement jeune devant un présent ouvert de tous côtés… Une seule vertu peut alors no
6 se. Le père et les deux fils disent : on est plus jeunes que toi, on va aller au travail, et toi tu iras à la pêche. Ils parte
7 moi je reste ici. Ils rentrent vers 6 heures, les jeunes d’abord, parce qu’ils ont des bicyclettes, ils vont plus vite ; le pè
8 tard. Le plus vieux dit : j’ai bien faim. Le plus jeune , il a toujours faim, alors c’est pareil. Je dis : Oh ! vous avez faim
9 de main aux voyageurs chargés de paquets ou d’un jeune veau, ou d’un enfant hurlant et admiré, d’arrêts et de détours imprév
10 t évidemment à leur métier. Ce sont en général de jeunes gaillards solides et gais, et qui ont toutes les raisons d’aimer le t
11 nner trois « causeries » devant des auditoires de jeunes cultivateurs. Eux-mêmes avaient fixé la liste des sujets qu’ils désir
12 ilà un que l’on pourrait sans honte présenter aux jeunes Russes, aux jeunes Allemands, comme un type de jeune Français. Je ret
13 rrait sans honte présenter aux jeunes Russes, aux jeunes Allemands, comme un type de jeune Français. Je retiens de cette journ
14 es Russes, aux jeunes Allemands, comme un type de jeune Français. Je retiens de cette journée deux impressions (je n’ose pas
15 ir d’un brave type comme nous autres. Rêverie des jeunes cultivateurs.) Et quand j’ai terminé ma causerie, évitant de prononce
16 ais c’est toujours de la politique. Quand j’étais jeune , j’ai beaucoup lu Anatole France, c’est à cause de lui que j’ai perdu
17 probable que le tigre en train de déchiqueter une jeune gazelle ne fait pas tant d’histoires, ne fait pas de sentiment. Et po
18 vendre la poule noire et les poulets encore trop jeunes pour être mangés. Régler vingt petites choses de cette espèce. Petite
19 la suppose beaucoup moins de courage que bien des jeunes bourgeois ne l’imaginent : ceux qui voudraient « partir », se « libér
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
20 st dit aussi par le vallon des oliviers et par sa jeune nudité. Pas une vapeur ne s’élève de l’herbe pauvre des terrasses, ni
21 n prime cette volonté de puissance et ce culte du jeune guerrier à quoi certains de nos voisins sacrifient davantage que leur
22 quelque réforme pratique : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge dans les chemins de fer et l’administrat
23  : il appartient à des équipes d’hommes nouveaux, jeunes et sortis de toutes les classes, d’exprimer ce que taisent les journa
24 qu’il s’agit là de « préjugés », comme disent les jeunes personnes en mal d’émancipation. C’est bien plus grave. C’est aussi g
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
25 éclairées, lorsqu’un groupe de jeunes gens et de jeunes femmes sortit à vingt pas de moi d’une porte cochère, avec une espèce
26 Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune femme au profil très pur, quelques gestes autour d’une auto, le claqu