1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 issance militaire aux parents, que l’on exige des jeunes Prussiens, ferait hurler nos pédagogues. Mais elle s’unit à un régime
2 es élans dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. Et la mer respire fort contre les grèves, soulagé
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
3 nes pour demain, présentations de mes Espoirs aux jeunes Promesses nationales (on n’a pas bien compris les noms, on échange, à
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
4 ient lentement dans la musique. Je n’aime pas les jeunes doktors à lunettes, en costume de bain, qui pagayent vigoureusement,
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
5 ouchées, lorsque au point du jour je vis pâlir la jeune femme. Elle comprit que j’allais parler, et mit un doigt contre mes l
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
6 groupe de Réaction (Thierry Maulnier) ; chez les jeunes protestants, le groupe barthien de Hic et Nunc ; chez les poètes phil
7 espèce de Kriegspiel révolutionnaire joué par de jeunes intellectuels sans expérience politique. On peut y lire que Nizan ser
8 Mais plus encore que nos personnes et les anciens jeunes militants de nos groupes devenus députés ou ministres, ce sont toutes
9 cés par les formes fascistes du totalitarisme. Le jeune Marx — dont on parle beaucoup dans nos groupes — avait repris de Hege
10 des discussions politico-philosophiques dans les jeunes revues. Au début de l’été je me mariai, et au retour d’un bref voyage
11 ques de Dandieu et de Claude Chevalley — l’un des jeunes mathématiciens fondateurs du groupe Bourbaki — jouèrent un rôle certa
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
12 daction de deux articles destinés à des revues de jeunes (non payantes bien entendu), et que je vais sans doute écrire d’un tr
13 applaudissements éclatent au fond de la salle. Le jeune orateur électrisé se lance dans une définition vibrante de la laïcité
14 rièvement. Mellouin a même crié : Très bien ! Les jeunes trouvent qu’« il cause bien ». Pour terminer la soirée, on passe un d
15 L’orateur se hisse sur la scène : c’est un homme jeune encore, un peu lent d’allure, à la physionomie ouverte et sérieuse. «
16 e se retrouver neuf, enfantin, ou tout simplement jeune devant un présent ouvert de tous côtés… Une seule vertu peut alors no
17 se. Le père et les deux fils disent : On est plus jeunes que toi, on va aller au travail, et toi tu iras à la pêche. Ils parte
18 i je reste ici. Ils rentrent vers six heures, les jeunes d’abord, parce qu’ils ont des bicyclettes, ils vont plus vite ; le pè
19 tard. Le plus vieux dit : J’ai bien faim. Le plus jeune , il a toujours faim, alors c’est pareil. Je dis : Oh ! vous avez faim
20 de main aux voyageurs chargés de paquets ou d’un jeune veau, ou d’un enfant hurlant et admiré, d’arrêts et de détours imprév
21 nt évidemment à son métier. Ce sont en général de jeunes gaillards solides et gais, et qui ont toutes les raisons d’aimer le t
22 nner trois « causeries » devant des auditoires de jeunes cultivateurs. Eux-mêmes avaient fixé la liste des sujets qu’ils désir
23 ilà un que l’on pourrait sans honte présenter aux jeunes Russes, aux jeunes Allemands, comme un type de jeune Français. Je ret
24 rrait sans honte présenter aux jeunes Russes, aux jeunes Allemands, comme un type de jeune Français. Je retiens de cette journ
25 es Russes, aux jeunes Allemands, comme un type de jeune Français. Je retiens de cette journée deux impressions (je n’ose pas
26 ir d’un brave type comme nous autres. Rêverie des jeunes cultivateurs.) Et quand j’ai terminé ma causerie, évitant de prononce
27 ais c’est toujours de la politique. Quand j’étais jeune , j’ai beaucoup lu Anatole France, c’est à cause de lui que j’ai perdu
28 probable que le tigre en train de déchiqueter une jeune gazelle ne fait pas tant d’histoires, ne fait pas de sentiment. Et po
29 vendre la poule noire et les poulets encore trop jeunes pour être mangés. Régler vingt petites choses de cette espèce. Petite
30 la suppose beaucoup moins de courage que bien des jeunes bourgeois ne l’imaginent : ceux qui voudraient « partir », se « libér
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
31 st dit aussi par le vallon des oliviers et par sa jeune nudité. Pas une vapeur ne s’élève de l’herbe pauvre des terrasses, ni
32 n prime cette volonté de puissance et ce culte du jeune guerrier à quoi certains de nos voisins sacrifient davantage que leur
33 quelque réforme pratique : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge dans les chemins de fer et l’administrat
34  : il appartient à des équipes d’hommes nouveaux, jeunes et sortis de toutes les classes, d’exprimer ce que taisent les journa
35 qu’il s’agit là de « préjugés », comme disent les jeunes personnes en mal d’émancipation. C’est bien plus grave. C’est aussi g
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
36 éclairées, lorsqu’un groupe de jeunes gens et de jeunes femmes sortit à vingt pas de moi d’une porte cochère, avec une espèce
37 Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune femme au profil très pur, quelques gestes autour d’une auto, le claqu
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
38 étage de son hôtel. Le reste est « loti ». Quatre jeunes ménages et trois célibataires. Cuisine commune. Nous aurons le rez-de
39 ungvolk ou du BDM, grosses petites filles ou très jeunes garçons50. Mais déjà le rythme de ces chants — une phrase, puis un si
40 l fallait combattre le chômage. Mais de fait, les jeunes bacheliers sont obligés de faire six mois de camp de travail, deux an
41 iennes que du socialisme qu’il professe. Les plus jeunes ont l’air moins ouverts. Ils sortent du camp de travail. Le professeu
42 rit d’initiative. C’est le contraire. Comparez la jeune Führerin à une jeune fille du même âge, chez nous ! Mais l’initiative
43 serait peu. Mais s’emparer de la liberté même des jeunes , voilà le totalitarisme.   La presse. — Il faut porter à l’actif du
44 e condamner la violence (libéralisme morbide). Le jeune paysan brutal qui lui tient tête figure l’Allemagne nouvelle. Grâce à
45 erre contre un pays déterminé. De tout temps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, l
46 mesure où elle se veut héroïque, comme celle des jeunes Russes d’ailleurs. Je voudrais bien que la jeunesse française ou suis
47 i la foule. Je me trouve au milieu d’ouvriers, de jeunes miliciens du Service de Travail, de jeunes filles, de femmes pauvreme
48 ec ironie, mais sans rancune, exactement comme un jeune Français vous parle de son temps de caserne. J’espérais provoquer que
49 euple qu’on ne voit pas. Mais face à face avec un jeune Russe, un jeune Allemand, vous sentirez, mes jeunes amis français, la
50 oit pas. Mais face à face avec un jeune Russe, un jeune Allemand, vous sentirez, mes jeunes amis français, la vanité d’avoir
51 eune Russe, un jeune Allemand, vous sentirez, mes jeunes amis français, la vanité d’avoir seulement raison. Hélas, on n’a jama
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
52 ne une lettre qui résume tout ceci. Elle est d’un jeune national-socialiste qui, ayant lu par hasard un de mes livres, entrep
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
53 moment-là pour me demander de céder mon tour à un jeune colonel qui venait de lui donner un livre « urgent » intitulé La Fran
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
54 e temps de raser Londres en cas de résistance, le jeune Lord D… me disait en riant : « C’est comme dans Carmen : “Si tu ne m’
55 ine dans l’armée, sous l’impulsion d’un groupe de jeunes capitaines instructeurs. Publique dans le civil et devant l’opinion s
56 uverte ralentit le long de nos petits groupes. Un jeune lieutenant inconnu de moi saute à terre, fait quelques pas à mes côté
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
57 ntière espagnole, sous le regard peu rassurant de jeunes soldats qui représentent I’ « ordre nouveau », en espadrilles et unif
58 s de raisons d’attendre quelque bienveillance… Un jeune soldat famélique et débraillé rôdait autour de moi depuis un certain
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
59 stes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous autres Européens, vous écrivez comme si
60 wies, sa femme qui écrit un roman en français, un jeune compositeur anglais, Benjamin Britten (qui est venu après le dîner da
61 luence la plus vaste et la moins contestée sur la jeune poésie anglo-saxonne. Ce militant de l’extrême gauche « engagée » dan
62 ur d’un verre et d’un problème les écrivains, les jeunes professeurs, les logiciens et les théologiens. On m’y a présenté troi
63 Une fois sacré génie, il a sa carrière faite. Les jeunes professeurs le vénèrent, on lui décerne des bourses, on lui offre des
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
64 de New York, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses américaines, danse aux salons et farandoles sur les ponts, et
65 ur l’herbe, je sens vivre une terre étrange, plus jeune et plus ancienne qu’aucune autre. Galop d’un cheval invisible… Homme
66 emps. Jusqu’à ce que je m’en aille. Accompagné le jeune intendant suisse — c’est un cavalier consommé — chez les institutrice
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
67 e me sens tellement plus vieux que vous, étant un jeune Européen. Le « premier jour de guerre » pour nous, c’est déjà presque
68 , musique dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes romancières, des journalistes, des rédacteurs de Life fraternellement
69 seule terrasse de café de New York, avec quelques jeunes professeurs de l’École libre. Remarque de Claude Lévi-Strauss : « En
70 nt André Breton, le peintre Amédée Ozenfant et le jeune fils des Pitoëff quand ce ne sont par Georges Duthuit, Claude Lévi-St
71 le bras une longue boîte noire, d’où sort un très jeune chien tremblant. C’est un boxer qu’il baptise Annibal. Je lui apprend
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
72 à l’usine. — La nouvelle mode : une jolie femme, jeune et riche, s’engage dans une usine d’armements. On en a tant parlé que
73 ous pensez aussitôt qu’elles doivent être jolies, jeunes et riches. Je croyais à un bluff, mais non : je viens d’en voir une d
74 lisse et passe ici, vers l’oubli, vers la vie. La jeune Américaine quitte son fiancé qui s’embarque pour une guerre lointaine
75 aules, un peu plus de souplesse aux chevilles des jeunes femmes ; un peu plus de sourires sans raison échangés avec les passan
76 tout près, ces jardins suspendus où circulent de jeunes femmes en maillot de bain. L’une se penche sur ses géraniums, l’autre
77 s manières de marcher et de rire qui feront d’une jeune femme une glamour girl. Tout cela s’enseigne dans les magazines.
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
78 us modernes. Un système ingénieux de pensions aux jeunes auteurs, qui leur assure le minimum vital sans les lier. Enfin des « 
79 contrebas, deux hommes en veste de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whiskies, sans se déranger. Nous trav
80 able aux tentations de la brute. On avait dit aux jeunes nazis qu’ils allaient conquérir un pays de bavards, de coquettes et d
81 les cris de haine. Ils ne savaient pas cela, les jeunes Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai peuple de la vraie F
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
82 é notre Air Club, il y a quinze ans, j’étais tout jeune . J’ai eu jusqu’à trente appareils, et une école de pilotage. Mais cou
83 ntre. On avait tout arrangé pour cela ! Quant au jeune poète dont vous avez lu les premiers essais (La Mort lente), il avait
84 « Ainsi soit-il, amen ! » et elle pleurait. Et le jeune capitaine parachutiste qui devait repartir pour l’attaque du Japon :
85 as laissé de nom, c’est sûrement un Européen. Une jeune femme, à plusieurs reprises, jusqu’à trois heures du matin… — Pourquo
86 prises, jusqu’à trois heures du matin… — Pourquoi jeune  ? Elle a dit son âge ? — Oh ! nous savons, nous avons l’habitude. Le
87 t largement : devant nous venait d’apparaître une jeune femme au visage anguleux et couvert de taches de rousseur, la tête se
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
88 uriac a écrit : « Faut-il partir ? » (pensant aux jeunes Français, répondant non). Que Bernanos s’est écrié : « Mais partez do
89 te, pour quelques semaines encore, du côté où les jeunes Européens devraient aller s’il s’agissait pour eux de partir. Je vois
90 quelques chambres pour le reste de la nuit ? Deux jeunes Américains du convoi m’interrogent. Cet hôtel ne leur plaît qu’à moit