1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 , dès le début des années 1930, des mouvements de jeunes se cherchent et se trouvent par-dessus les frontières, en France, en
2 continentale ont progressé dans les esprits (des jeunes surtout), cela me paraît indéniable, encore qu’il soit très malaisé d
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 longtemps ceux que l’Occident avait contaminés : jeunes intellectuels éduqués en Angleterre, ou peuples de la côte du Malabar
4 perspectives, c’est aussi faire l’Europe dans les jeunes esprits, et c’est montrer son unité fondamentale, base de l’union qu’
5 d’en changer. Il s’agit donc d’éveiller chez les jeunes le désir d’habiter demain une grande cité européenne : s’ils la veule
6 ond degré, mais bien de sensibiliser l’esprit des jeunes aux réalités, aux problèmes et aux buts de la communauté européenne,
7 éterminée ; – former moralement et socialement le jeune individu. Dans les sociétés traditionnelles, régies par le Sacré (Ant
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
8 s’organiser et s’affirmer. Et comme elles seront jeunes et souples, pleines de vitalité, ouvertes sur le monde, elles noueron
9 urd’hui l’enseignement des mathématiques aux plus jeunes classes des nouvelles générations. De même, la machine à calculer suf
10 celui qui exalte la petite cité), Saint-Simon, le jeune Marx, Bakounine et Proudhon — d’où procèdent les personnalistes du xx
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
11 tiers d’entre vous répondaient oui, mais chez les jeunes , de 18 à 35 ans, l’approbation atteignait les trois quarts. (« Il meu
12 complexe, heureuse, aventureuse ? Tout ce qui est jeune est pour, dans nos vingt-six pays, et je me borne à citer en France :
13 ef la vieille garde de tous les partis. Quant aux jeunes … Pour si peu qu’ils y pensent, ils se demandent et nous demandent tou