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êts de quelques milliers d’arrivés. Déjà certaine
jeunesse
française cesse de confondre réalisme et combine ; cesse de croire pa
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découvrir dans les couloirs de la Chambre. Cette
jeunesse
ne veut pas de ce genre d’action là. Elle n’a plus le moindre respect
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oût à y vivre. Les villes se congestionnent et la
jeunesse
y traîne une misère fiévreuse. Et, cependant, les politiciens de tous
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uerre, reparaître le fameux « mal du siècle ». La
jeunesse
découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à serv
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l’Église, le désordre se trouve « établi ». Notre
jeunesse
s’éveille au milieu des statuts de cette confusion. C’est contre eux
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tasier devant « le magnifique élan qui soulève la
jeunesse
russe et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet élan manifestai
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e le prouve l’exemple italien. La dictature de la
jeunesse
n’est pas non plus le fait du seul fascisme : l’URSS et les USA sont
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st-il possible de définir une cause commune de la
jeunesse
française, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la s
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grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la
jeunesse
de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de toute « exis
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a menace et contre-attaquent. Et alors, toute une
jeunesse
va se dresser ? Va prendre parti, et agir ?… — Paralysie. — Le salut
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de sacrifices et de police. Nous connaissons une
jeunesse
d’Europe qui n’a pas attendu pour vivre la permission du marxisme ort
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ère vision d’un style de vie personnaliste. Cette
jeunesse
est pauvre par goût de la force et du risque. Elle rit bien. Elle n’a
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a plus de dureté et plus de chaleur d’âme que la
jeunesse
bourgeoise d’après-guerre. Elle ne va plus à la recherche du bonheur,
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Un trait peut-être résume tous les autres : cette
jeunesse
reste sobre devant la mort, à la mesure de sa violence devant la vie.
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ateurs. Devant cette impuissance, que va faire la
jeunesse
? Elle voit bien qu’il faudrait agir. Elle voit aussi qu’il faut d’ab
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nette, particulièrement propre à leur rallier une
jeunesse
en révolte contre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du marxism
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r les littérateurs. Rien non plus pour flatter la
jeunesse
, mais la jeunesse qu’ils ont atteinte n’est pas celle qui voulait êtr
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. Rien non plus pour flatter la jeunesse, mais la
jeunesse
qu’ils ont atteinte n’est pas celle qui voulait être flattée. Et ce n
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e politicienne. Plusieurs des mots d’ordre que la
jeunesse
française fait siens depuis un an ont été lancés par l’ON qui a eu l’
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. 76. Sur la position du groupe relativement aux
jeunesses
russes et fascistes, voir R. Dupuis et Alex. Marc : Jeune Europe (Plo