1
illeurs que, selon le mot de Luther, nous croyons
jouer
à la chasse quand, bien souvent, c’est nous qui sommes chassés ! ⁂ Et
2
est le drame d’une pureté avide, et son destin se
joue
d’un coup. La grandeur de Goethe est d’avoir su vieillir, celle de Ri
3
l’art est pour lui la tentation la plus aiguë de
jouer
avec les mystères, et par là même l’occasion de réaliser sans cesse à
4
ire encore, n’est plus qu’une évasion. L’homme ne
joue
pas son tout sur le mat prévisible. Il se réserve un point de vue sur
5
utir qu’à l’échec. Sans cesse, nous essayons de «
jouer
» la vie, de la réduire à un système de conventions qui nous rassuren
6
ant d’hommes font les importants, tant d’hommes «
jouent
» leur sérieux : où est la différence ? « L’apôtre Paul avait-il un
7
reportant sur l’existence apparemment la moins «
jouée
», celle des chrétiens, ou qui se disent tels, que Kierkegaard dégage
8
la mesure n’est pas du monde, si pourtant tout se
joue
dans ce monde. 6.La foi n’est pas une solution, mais la mise en qu
9
tuberculose, dont Kafka devait mourir, ait aussi
joué
un certain rôle. Pourtant, à supposer que l’on retrouve dans l’œuvre
10
de rien. Nous n’en ferons plus. Nous refusons de
jouer
si d’avance le vainqueur a été désigné par un arbitre qui ne tient pa
11
Qui t’a fait croire que ta vie était une partie à
jouer
entre toi et le monde, par exemple ; ou encore entre l’individu et le
12
! Et prévues par un Dieu éternel, qui dès lors se
joue
de moi indignement ! Il faudra donc choisir ; Dieu ou Moi. Je dirai :
13
, cette bonté naturelle, dans le renflement de la
joue
au niveau de la bouche.) Quel est, en somme, le rôle de l’expression,
14
nnent ». Quand nous rêvons « est-ce nous qui nous
jouons
de nous-mêmes, ou bien une main d’en haut brasse-t-elle les cartes ?
15
cience et de ses doutes. La discipline collective
joue
le rôle d’une ascèse. Les renoncements mêmes qu’elle impose deviennen
16
t de la conscience allemande, dans le drame où se
joue
le sort de chaque personne. Oui, qu’il s’agisse de l’homme seul ou de