1
aisaient paraître les petits faits de nos longues
journées
. Nous aimions la révolution comme on aime l’amour. Nous n’aimions pas
2
mme son frère Charles Barraud, qui lui, passe ses
journées
à vendre des couleurs, à encadrer des glaces. Et plaise aux dieux que
3
domadaires, et une semonce à nous gâter toute une
journée
. Une journée d’enfance gâtée. Et d’ailleurs, multiplier le tapissier
4
t une semonce à nous gâter toute une journée. Une
journée
d’enfance gâtée. Et d’ailleurs, multiplier le tapissier par le prix d
5
point accordés à l’actuelle division horaire des
journées
… Monsieur, répondent les fonctionnaires responsables, vous savez par
6
domadaires, et une semonce à nous gâter toute une
journée
. Une journée d’enfant gâtée. Et d’ailleurs, multiplier le tapissier p
7
t une semonce à nous gâter toute une journée. Une
journée
d’enfant gâtée. Et d’ailleurs, multiplier le tapissier par le prix du
8
point accordés à l’actuelle division horaire des
journées
… Monsieur, répondent les fonctionnaires responsables, vous savez par
9
avons les mêmes histoires et nous avons durant la
journée
bouquiné dans les mêmes boîtes sous les arcades. (Nous ne touchons l’
10
a guerre et la mortalité. Caille s’avance dans la
journée
, et l’angoisse autour de lui grandit. De partout l’orage s’amasse. Ve
11
ession concrète. Le petit chien Botte raconte ses
journées
, « des choses et des choses comme des rats qui courent ». — « On est
12
qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette
journée
baignée de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comp
13
u’il pense : maintenant que nous avons clos cette
journée
par une récréation bien méritée), nous voulons aller dormir. Ainsi, d
14
rait dans la grande maison fraîche. Maintenant la
journée
commence, avec les pas de la servante au corridor.) Début de juill
15
dans la puissante circonspection de l’attente ? Ô
journées
souabes, répandues dans la fraîcheur et l’âcreté des arbres désirable
16
r « burgrave et comte » de la Prusse-Orientale.
Journées
À huit heures, tout le monde se réunit en silence dans la grande s
17
Qui peut en calculer le bienfait d’énergie ? Les
journées
, même de vacances, baignent ici dans une atmosphère goethéenne d’util
18
tement qui donnent sa raison d’être au labeur des
journées
. Nous voici délivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croien
19
avons les mêmes histoires et nous avons durant la
journée
bouquiné dans les mêmes boîtes sous les arcades. La plupart des nocta
20
r « burgrave et comte » de la Prusse-Orientale.
Journées
À huit heures, tout le monde se réunit en silence dans la grande s
21
Qui peut en calculer le bienfait d’énergie ? Les
journées
, même de vacances, baignent ici dans une atmosphère goethéenne d’util
22
tement qui donnent sa raison d’être au labeur des
journées
. Nous voici délivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croien
23
qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette
journée
baignée de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comp
24
u’il pense : maintenant que nous avons clos cette
journée
par une récréation bien méritée), nous voulons aller dormir. Ainsi, d
25
rait dans la grande maison fraîche. Maintenant la
journée
commence, avec les pas de la servante au corridor.) 30 juin 1929
26
dans la puissante circonspection de l’attente ? Ô
journées
souabes, répandues dans la fraîcheur et l’âcreté des arbres désirable
27
it chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une
journée
qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme
28
umée, c’est un paquebot qui en est à la troisième
journée
du trajet que nous ferons à rebours en trois heures. Nous sommes part
29
terre du père, celle qu’on peut parcourir en une
journée
et chaque jour de la vie sans se lasser, celle qu’un regard embrasse
30
e : poème (1933)d N’attendons plus, dans cette
journée
violente et trop vaste, la venue des bien-aimées clairières entre deu
31
existence quotidienne. Mais l’homme qui toute la
journée
a senti peser sur son œuvre la menace des forces terribles déchaînées
32
ne totalité. Et s’il divise alors le temps de ses
journées
, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi. Mais le moderne d
33
d’isolement et d’impuissance. La division de nos
journées
en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale
34
andonné qui se croit je. Ce rêve peut remplir nos
journées
: il n’est pas notre vie. Il n’est qu’un abandon aux lois de la pouss
35
nir que la réalité c’est le terne train-train des
journées
. Ils avaient en somme raison, tout au moins pour leur compte, ajouter
36
ne totalité. Et s’il divise alors le temps de ses
journées
, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi. Mais le moderne d
37
d’isolement et d’impuissance. La division de nos
journées
en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale
38
sur le régime du blé, sur les magnaneries, sur la
journée
de huit heures, etc.) qui vient en discussion dans l’hémicycle se tro
39
ne totalité. Et s’il divise alors le temps de ses
journées
, c’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi. Mais le moderne d
40
d’isolement et d’impuissance. La division de nos
journées
en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale
41
dant la durée de l’Exposition, le centre de ces «
journées
», de ces « semaines » consacrées aux héros, c’est-à-dire aux maîtres
42
u pittoresque. Mais où trouver la description des
journées
, des occupations, des manières de réagir d’un homme réel aux prises a
43
alors, entre cent autres, cette description d’une
journée
de Lawrence dans son ranch mexicain (c’est à Lawrence que Brett dit «
44
be sous la main et vous lavez des choses toute la
journée
. À cinq heures nous allons chercher les chevaux qui se cachent tout a
45
a guerre et la mortalité. Caille s’avance dans la
journée
, et l’angoisse grandit autour de lui. De partout l’orage s’amasse. Ve
46
estiques, des manœuvres, des hommes et femmes “de
journée
”, et j’allais dire : des pauvres. Il n’y a plus de classes en URSS, c
47
ble : c’est bien d’ici qu’il faut partir ! Chaque
journée
verra désormais le départ — tout au moins — d’une nouvelle expédition
48
ille d’un mineur retraité, dont la femme fait des
journées
. Considérant que richesse oblige — car je gagne à peu près 1.000 fran
49
novembre 1934 Minuit. J’ai terminé la tâche de la
journée
. Ma femme dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. U
50
téroclites : congrès d’étudiants, cours ruraux, «
journées
sociales », amateurs de littérature, philosophes, paysans, cercles d’
51
timidité, ou aussi leur fatigue après une longue
journée
de travail. Mais beaucoup ne font plus rien en hiver ? Ils sont venus
52
r trois semaines chez lui. Il habite à une petite
journée
de voyage de notre île. La leçon pratique de cette première expérienc
53
as la bonne conscience de l’employé qui a fait sa
journée
et qui pense maintenant à autre chose. Une sorte d’impatience me tara
54
nds comme ma chambre doit passer une partie de la
journée
à marcher de l’un à l’autre. Disposition encore plus gênante au momen
55
e ? 19 février 1934 Les gens : récit d’une
journée
paysanne. — En revenant de la côte, je me suis arrêté au Moulin de la
56
me un type de jeune Français. Je retiens de cette
journée
deux impressions (je n’ose pas en dire davantage : tout cela est enco
57
ille d’un mineur retraité, dont la femme fait des
journées
. Considérant que richesse oblige — car je gagne à peu près 1000 franc
58
embre 1934 Minuit. J’ai terminé la tâche de la
journée
. Ma femme dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. U
59
téroclites : congrès d’étudiants, cours ruraux, «
journées
sociales », amateurs de littérature, philosophes, paysans, cercles d’
60
timidité, ou aussi leur fatigue après une longue
journée
de travail. Mais beaucoup ne font plus rien en hiver ? Ils sont venus
61
ds comme ma chambre, doit passer une partie de la
journée
à marcher de l’un à l’autre. Disposition encore plus gênante au momen
62
un type de jeune Français. » Je retiens de cette
journée
deux impressions (je n’ose pas en dire davantage : tout cela est enco
63
as la bonne conscience de l’employé qui a fait sa
journée
et qui pense maintenant à autre chose. Une sorte d’impatience me tara
64
r trois semaines chez lui. Il habite à une petite
journée
de voyage de notre île. La leçon pratique de cette première expérienc
65
ou d’une bestiole à son travail, sentiment de la
journée
vide, du temps qui a pris le rythme des vies simples. Et la nuit retr
66
cette victoire à Waterloo ? Parce qu’au cours des
journées
qui précèdent la bataille, Napoléon a découvert la vie concrète d’un
67
inoubliable, inséparable — avec celui d’une belle
journée
de son pays ? b. Rougemont Denis de, « Souvenir d’Esztergom », Nou
68
lon de plus qu’on est certain d’en vendre dans la
journée
. Quand rien ne se perd, quand il n’y a plus d’excès possible, c’en es
69
ption du monde… Le Führer en effet a déclaré à la
journée
du Parti de 1935 : « Le national-socialisme est une conception du mon
70
d j’ai envoyé à des amis de France le récit de la
journée
où j’ai vu Hitler en communion avec son peuple, je n’ai ajouté que ce
71
élébra le réarmement du Reich, se soit intitulé :
Journée
de la liberté. Précisons : l’armement pour les Allemands n’est pas co
72
e ténacité telle qu’il m’enlace et me torture des
journées
et des nuits entières. Et ces moments-là, pour moi, ne ressemblent pl
73
bras.) Nicolas. — Jean, donne les tâches de la
journée
. Jean (très vite). — Rudi les cochons ! Walther les vaches ; Hein
74
le frère Claus. Ils font rien que prier toute la
journée
. 2e valet. — Ça lui donne toujours moins à faire qu’à la Dorothée
75
rich. — Ô frère Claus, quel signe heureux sur la
journée
nouvelle ! N’est-ce pas un ange qui t’a visité ? Nicolas. — Un si
76
eu nous envoie tel message, cela veut dire que la
journée
s’annonce dure. Récitatif. (Chœur à bouche fermée.) Ô sentinelle,
77
tuniques mouillées, paperasses. Revanche sur des
journées
de discipline et de paquetages alignés au cordeau. Partirons-nous au
78
te de Stans, c’est-à-dire sur le récit même de la
journée
que nous venions de vivre ! C’était la même menace, la même attente a
79
sme devait trouver son couronnement lors des deux
journées
neuchâteloises de l’Exposition de Zurich. Mais le mois de septembre 1
80
e ténacité telle qu’il m’enlace et me torture des
journées
et des nuits entières. Et ces moments-là, pour moi, ne ressemblent pl
81
e ténacité telle qu’il m’enlace et me torture des
journées
et des nuits entières. Et ces moments-là, pour moi, ne ressemblent pl
82
es. » Si sincère qu’on se veuille en relatant ses
journées
, comment ne serait-on pas tenté de dire surtout ce qui a frappé, ce q
83
il 1939 Une nuit blanche dans un train bondé. Une
journée
de reprise à Paris. Et ce soir, me voici [venu] assister à un débat,
84
Nicolas de Flue , l’œuvre qu’il écrivit pour les
journées
neuchâteloises de l’Exposition nationale de Zurich et qui ne put être
85
tre de l’homme. […] Le matin et encore pendant la
journée
, les forces de la volonté des hommes s’opposent avec la plus grande é
86
passaient en rubans lumineux les résultats de la
journée
. À neuf heures, Willkie semblait mener. On vendait à la criée les der
87
t chanson fredonnée, sur le seuil, au matin d’une
journée
qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme
88
es. » Si sincère qu’on se veuille en relatant ses
journées
, comment ne serait-on pas tenté de dire surtout ce qui a frappé, ce q
89
a guerre et la mortalité. Caille s’avance dans la
journée
, et l’angoisse grandit autour de lui. De partout l’orage s’amasse. Ve
90
e à ces évidences. On nous ressasse à longueur de
journée
qu’elle « n’est pas prête pour un gouvernement mondial ». Est-ce qu’o
91
umée, c’est un paquebot qui en est à la troisième
journée
du trajet que nous ferons à rebours en quatre heures. Nous sommes par
92
cielles mais sans tristesse. Ce fut une glorieuse
journée
, comme disent les Anglo-Saxons, pensant au temps qu’il fait, tout sim
93
que à l’éternelle sommation, somme absolue de ses
journées
et de ses nuits, de ses pensées et de ses gestes, de son savoir, de s
94
’être sérieux. Voulez-vous que je pleure toute la
journée
, que je rugisse pendant la nuit, et que je dévore les tapis ? Voulez-
95
e à ces évidences. On nous ressasse à longueur de
journée
qu’elle « n’est pas prête pour un gouvernement mondial ». Est-ce qu’o
96
e à ces évidences. On nous ressasse à longueur de
journée
qu’elle « n’est pas prête pour un gouvernement mondial ». Est-ce qu’o
97
’être sérieux. Voulez-vous que je pleure toute la
journée
, que je rugisse pendant la nuit, et que je dévore les tapis ? Voulez-
98
e à ces évidences. On nous ressasse à longueur de
journée
qu’elle « n’est pas prête pour un gouvernement mondial ». Est-ce qu’o
99
t chanson fredonnée, sur le seuil, au matin d’une
journée
qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme
100
ns un train bondé dès le départ de Marseille. Une
journée
de rentrée à Paris. Et ce soir, me voici [venu] assister à un débat a
101
tuniques mouillées, paperasses. Revanche sur des
journées
de discipline et de paquetages alignés au cordeau qu’il faut inspecte
102
ces notes de voyage, ayant fini le travail de la
journée
— me décourage un peu, ce soir. C’est le contraire de ce qui fonde no
103
misère avec de l’avancement et des uniformes, des
journées
commencées et terminées par un roulement de tambour, voilà ce qui doi
104
u’il m’importe de connaître de visu. Première
journée
À six heures du matin, rue du Mont-Blanc, à Genève : l’embarquemen
105
t plus distinguer de responsabilités… Deuxième
journée
Aube sur Sète et son cimetière marin, célébré par le plus beau poè
106
e et s’est éloigné. Partirons-nous ? Troisième
journée
Barcelone sans taxis, les Ramblas presque déserts, et, dans le por
107
eurs forcés de passer par leur pays. Quatrième
journée
Madrid, quarante degrés à l’ombre ; et le Prado, seul refuge, est
108
par les soins de l’armée allemande. Cinquième
journée
Départ de Madrid hier soir dans un train archiplein — beaucoup de
109
tes surprises de l’exil. Fin juin 1942 Une
journée
à l’OWI. — André Breton, superbement courtois, patient comme un lion
110
ce, en marge du temps de la guerre, j’ai vécu des
journées
soustraites au Destin. La mer est grise, le soir vient, les oiseaux s
111
York, 31 janvier 1943 Les deux décades. — La
journée
d’hier marquait un double anniversaire : dix ans d’Hitler et dix ans
112
it chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une
journée
qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme
113
umée, c’est un paquebot qui en est à la troisième
journée
du trajet que nous ferons à rebours en trois heures. Nous sommes par
114
cielles mais sans tristesse. Ce fut une glorieuse
journée
, comme disent les Anglo-Saxons, pensant au temps qu’il fait, tout sim
115
r « burgrave et comte » de la Prusse-Orientale.
Journées
À huit heures, tout le monde se réunit en silence dans la grande s
116
Qui peut en calculer le bienfait d’énergie ? Les
journées
, même de vacances, baignent ici dans une atmosphère goethéenne d’util
117
tement qui donnent sa raison d’être au labeur des
journées
. Nous voici délivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croien
118
qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette
journée
baignée de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comp
119
u’il pense : maintenant que nous avons clos cette
journée
par une récréation bien méritée), nous voulons aller dormir. Ainsi, d
120
rait dans la grande maison fraîche. Maintenant la
journée
commence, avec les pas de la servante au corridor.) 30 juin 1929
121
dans la puissante circonspection de l’attente ? Ô
journées
souabes, répandues dans la fraîcheur et l’âcreté des arbres désirable
122
à la gare locale, à travers des terrains vagues :
journées
asservies à l’horaire, minutage des travaux, rendez-vous aussi diffic
123
avait échappé de justesse au poteau, pendant les
journées
d’Octobre. (Pris dans une rafle, des tracts plein les poches, on le p
124
timidité, ou aussi leur fatigue après une longue
journée
de travail. Mais beaucoup ne font plus rien en hiver ? Ils sont venus
125
r trois semaines chez lui. Il habite à une petite
journée
de voyage de notre île. La leçon pratique de cette première expérienc
126
as la bonne conscience de l’employé qui a fait sa
journée
et qui pense maintenant à autre chose. Une sorte d’impatience me tara
127
nds comme ma chambre doit passer une partie de la
journée
à marcher de l’un à l’autre. Disposition encore plus gênante au momen
128
e ? 19 février 1934 Les gens : récit d’une
journée
paysanne. — En revenant de la côte, je me suis arrêté au Moulin de la
129
me un type de jeune Français. Je retiens de cette
journée
deux impressions (je n’ose pas en dire davantage : tout cela est enco
130
ille d’un mineur retraité, dont la femme fait des
journées
. Considérant que richesse oblige — car je gagne à peu près 1000 franc
131
embre 1934 Minuit. J’ai terminé la tâche de la
journée
. Ma femme dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. U
132
téroclites : congrès d’étudiants, cours ruraux, «
journées
sociales », amateurs de littérature, philosophes, paysans, cercles d’
133
lon de plus qu’on est certain d’en vendre dans la
journée
. Quand rien ne se perd, quand il n’y a plus d’excès possible, c’en es
134
ption du monde… Le Führer a en effet déclaré à la
journée
du parti de 1935 : “Le national-socialisme est une conception du ‘mon
135
de me dégager de l’atmosphère trop émotive de ces
journées
, peu favorable à un jugement dont on n’eût pas à rougir tôt après, je
136
élébra le réarmement du Reich, se soit intitulé :
Journée
de la Liberté. Précisons : l’armement pour les Allemands n’est pas co
137
l’angoisse, la tension, et l’émotion finale de la
journée
que nous venons de vivre, mais tout cela transposé dans les termes d’
138
eux. Je me plaignais seulement de la brièveté des
journées
et des nuits. Je ne demandais qu’à tenir sans fin ce rythme d’écritur
139
ns un train bondé dès le départ de Marseille. Une
journée
de rentrée à Paris. Et ce soir, me voici [venu] assister à un débat a
140
tuniques mouillées, paperasses. Revanche sur des
journées
de discipline et de paquetages alignés au cordeau qu’il faut inspecte
141
ces notes de voyage, ayant fini le travail de la
journée
— me décourage un peu, ce soir. C’est le contraire de ce qui fonde no
142
misère avec de l’avancement et des uniformes, des
journées
commencées et terminées par un roulement de tambour, voilà ce qui doi
143
qu’il m’importe de connaître de visu. Première
journée
À six heures du matin, rue du Mont-Blanc, à Genève l’embarquement
144
t plus distinguer de responsabilités. Deuxième
journée
Aube sur Sète et son cimetière marin. Entre les pins palpite, ent
145
e et s’est éloigné. Partirons-nous ? Troisième
journée
Barcelone sans taxis, les Ramblas presque déserts, et, dans le por
146
eurs forcés de passer par leur pays. Quatrième
journée
Madrid, quarante degrés à l’ombre ; et le Prado, seul refuge, est
147
par les soins de l’armée allemande. Cinquième
journée
Départ de Madrid hier soir dans un train archiplein — beaucoup de
148
tes surprises de l’exil. Fin juin 1942 Une
journée
à l’OWI. — André Breton, superbement courtois, patient comme un lion
149
ce, en marge du temps de la guerre, j’ai vécu des
journées
soustraites au Destin. La mer est grise, le soir vient, les oiseaux s
150
York, 31 janvier 1943 Les deux décades. — La
journée
d’hier marquait un double anniversaire : dix ans d’Hitler et dix ans
151
it chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une
journée
qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme
152
cela demain… Ces deux types vont rester ici. Leur
journée
est sur ce trottoir, leurs soucis vivent en Amérique. Je pourrais res
153
umée, c’est un paquebot qui en est à la troisième
journée
du trajet que nous ferons à rebours en trois heures. Nous sommes part
154
cielles mais sans tristesse. Ce fut une glorieuse
journée
, comme disent les Anglo-Saxons, pensant au temps qu’il fait, tout sim
155
s son club ou parmi les copains du bar voisin. La
journée
d’un couple bourgeois, dans une grande ville américaine, ménage peu d
156
s petites surprises de l’exil. Fin juin 1942 Une
journée
à l’OWI.— André Breton, superbement courtois, patient comme un lion b
157
ce, en marge du temps de la guerre, j’ai vécu des
journées
soustraites au Destin. La mer est grise, le soir vient, les oiseaux s
158
l passaient en ruban lumineux les résultats de la
journée
. À 9 heures, Willkie semblait mener. On vendait à la criée les dernie
159
s son club ou parmi les copains du bar voisin. La
journée
d’un couple bourgeois, dans une grande ville américaine, ménage peu d
160
2.Comment ils élèvent leurs enfants, ou non La
journée
d’école s’ouvre par une cérémonie patriotique et religieuse. Un des e
161
et selon les directeurs d’école.) Le reste de la
journée
n’est guère fatigant, et les devoirs à domicile s’expédient en moins
162
que à l’éternelle sommation, somme absolue de ses
journées
et de ses nuits, de ses pensées et de ses gestes, de son savoir, de s
163
séquestré pendant des mois, ni vin, ni femmes, ni
journées
de paresse ou de promenade à l’aventure. Vie à l’horaire, chronométré
164
en 1946 qu’à l’époque de Christophe Colomb : une
journée
de vol plus trois mois de démarches afin d’obtenir les visas, devises
165
terre du père, celle qu’on peut parcourir en une
journée
et chaque jour de la vie sans se lasser, celle qu’un regard embrasse
166
acte ou les nouvelles… D’autres sont seuls, et la
journée
finie, ne sachant trop quoi faire, ils tournent un bouton, et ils ent