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c’est leur vision tragique du péché. Le Lépreux,
journal
apocryphe de l’empereur Alexandre Ier de Russie, n’est qu’une suite d
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lisme qui envahit la critique sous l’influence du
journal
. 2. Ici encore, on ne peut opposer ce concept d’ironie qu’à celui qu
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nde d’aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est le titre du
journal
grâce auquel chaque semaine ou presque, il reprend le dialogue avec s
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». Objurgation que l’on croirait tirée de quelque
journal
intime du Goethe des années ascétiques, à Weimar avant l’Italie. Et l
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age ; New English Weekly), en Belgique (plusieurs
journaux
), en Suisse (Éveil, Présence), en Espagne, en Hollande, en Irlande et
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on pour les Conversations avec Eckermann, pour le
Journal
de Byron, etc. 34. Je n’arrive pas à prendre au sérieux en soi la re
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e malentendus. 1. Parce qu’on a publié d’abord le
Journal
du séducteur, fragment d’un gros ouvrage intitulé De deux choses l’un
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t il observe les signaux. Les autres (voyez leurs
journaux
) se sont jetés dans un énorme embouteillage, il n’y a plus qu’à se la
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N’habitez pas les villes (Extrait d’un
Journal
) (juillet 1937)ae Je revois, je revis si bien la traversée, cette
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une pénétrante odeur de laurier. 10 novembre Ce
journal
n’aura rien d’intime. J’ai à gagner ma vie, non pas à la regarder. To
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nvoyé six articles à des revues, hebdomadaires et
journaux
. Grande facilité de travail dans le silence à peu près absolu. Mais a
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», qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les
journaux
, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce pays. Je l’a
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saie d’amener l’entretien sur leurs lectures, les
journaux
qu’ils achètent, la politique, ou la religion qu’ils suivent, ils se
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e l’argent. 20 juin Les gens. Je feuillette ce
journal
: voici des semaines qu’il n’y est à peu près plus question des « gen
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t. ae. « N’habitez pas les villes (Extrait d’un
Journal
) », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 286, juillet 1937, p. 63-8
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imprévu, du patriotisme de l’arrière. Et voici le
journal
de cet intellectuel jeté dans un cul de bassefosse par le jeu de l’ét
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Au sujet du
Journal
d’André Gide (janvier 1940)ar Il ne serait guère honnête, et moins
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utre des figures qu’il nous révèle au cours de ce
Journal
; mais le malaise du critique commence au-delà de ce premier piège év
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onnistes. ⁂ Ce qui séduit, ce qui fascine dans ce
Journal
, ce n’est rien qui puisse être défini séparément — style, sujets abor
20
ée de l’espèce d’intérêt que l’on prend à lire le
Journal
d’André Gide. Il est probable que, du seul point de vue de l’art, cet
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être beaucoup mieux. Il est probable aussi que le
journal
est un genre littéraire inférieur, pour cette raison qu’il est toujou
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lui-même dès 1924 : « Si plus tard on publie mon
journal
, je crains qu’il ne donne de moi une idée assez fausse. Je ne l’ai po
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ignant, pitoyable. » « Si plus tard on publie mon
journal
… » Voilà qu’il y pourvoit lui-même. Et cependant, « donner de soi une
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sur les limites de la sincérité en général, et du
journal
intime en particulier. La passion d’être complètement vrai finit par
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e vie s’épuise dans l’œuvre ; il ne reste pour le
journal
que les plus sèches notations (Byron, Stendhal). D’autres fois, l’œuv
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s (Byron, Stendhal). D’autres fois, l’œuvre et le
journal
sont simplement des manières différentes de poursuivre une même confi
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suivre une même confidence. On ne sait plus si le
journal
est en marge de l’œuvre, ou si l’œuvre n’est qu’un moment privilégié
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ou si l’œuvre n’est qu’un moment privilégié de ce
journal
. Alors le vrai portrait de l’auteur n’est plus dans l’œuvre ni dans l
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it de l’auteur n’est plus dans l’œuvre ni dans le
journal
, mais dans leur mutuelle réfraction. Et par exemple, les choses tues
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tions de l’autoportrait, si l’on se borne au seul
journal
. « Les choses les plus importantes à dire sont celles que souvent je
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à, et l’on se fait trop pittoresque. En somme, le
journal
exigerait une discipline plus grande encore que celle de l’œuvre : il
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e telle pensée ou de tel acte exceptionnel… ⁂ Les
journaux
d’écrivains sont vrais, mais d’une vérité indirecte, et parfois même
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nt pas exactement les siennes… ar. « Au sujet du
Journal
d’André Gide », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 316, janvier 1
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me donne à lire, par paquets, les épreuves de son
Journal
en cours d’impression, et sur lequel je vais écrire un article pour l