1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 ’une réédition : le rapprochement en un volume de journaux espacés sur une vingtaine d’années modifie la couleur, la résonance e
2 ra les essais de mise au point dans ces pages. Le journal non intime me paraît se situer à une distance égale, aussi grande que
3 ar Henri-Frédéric Amiel, dont les 16 000 pages de journal on ne peut guère plus intime finiront bien par être publiées intégral
4 ques accidents, de ceux qui incitent à écrire, le journal non intime est une composition, très libre en vérité mais sans plus d
5 ent en nombre incalculable. Celle dont j’écris le journal existe bel et bien, mais en moi et dans cette mesure où je serais san
6 contraire celle du modèle (la ressemblance). Les journaux non intimes qu’on va lire souffrent sans doute de pareilles alternanc
7 dans la communauté, j’étais fait pour écrire des journaux de cette espèce, chronique des moments de présence à moi-même et au m
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
8 bules énervés de fumée et qui se cachent dans les journaux du soir, soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long pas
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
9 VIIPetit journal de Souabe On se pénètre de la lenteur des choses. C’est le domaine
10 des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce journal  — pour avoir la paix dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à
11 ude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai lu le journal après dîner.) Et tous les accessoires de leurs démences, depuis les p
12 ive. Quant à l’enveloppe jaune, elle contenait un journal où l’on revient sur mon pamphlet de l’hiver dernier14. Lorsque j’ai v
13 saucisses croquantes et de la moutarde douce. Le journal local m’avait apporté cette ration de bouleversements, locaux aussi à
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
14 s avant un rendez-vous. 10 novembre 1933 Ce journal n’aura rien d’intime. J’ai à gagner ma vie, non pas à la regarder. To
15 nvoyé six articles à des revues, hebdomadaires et journaux . Grande facilité de travail dans ce silence à peu près absolu. Mais a
16 appelle un Français aplati, un parfait lecteur de journaux , un minimum de Français, et non pas du tout une moyenne. Que ne réser
17  », qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les journaux , sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce pays… Je l’a
18 saie d’amener l’entretien sur leurs lectures, les journaux qu’ils achètent, la politique, ou la religion qu’ils suivent, ils se
19 décembre 1933 Tout à l’heure, en déchirant le journal de l’île pour allumer le feu, j’ai vu l’annonce d’une conférence cont
20 village ne sont pas même tous capables de lire le journal , et j’ai remarqué qu’ils achètent absolument au hasard ceux qu’ils tr
21 re les opinions, pourtant bien tranchées, que ces journaux leur servent. Je crois qu’ils n’y pensent même pas. Peut-être que la
22 tions du second Faust, mais aussi de ces pages du Journal de voyage en Italie où, par exemple, il rapporte à Mme de Stein comme
23 t un certain nombre de phrases qu’on lit dans les journaux et qu’on entend dans les assemblées, et grâce auxquelles on reconnaît
24 voir le va-et-vient d’un lieu public, de lire des journaux de Paris et de fumer des cigarettes américaines au goût de miel, intr
25 t des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce journal . Tout d’abord, j’ai à constater l’échec de notre première tentative d
26 in provisoirement écarté, je serais tombé dans le journal intime, la culture des impressions ou le pittoresque. Ce séjour, par
27 ce précise et utile relativement au dessein de ce journal  : celle du loisir. Je m’aperçois que je ne savais plus, ou ne pouvais
28 oi-même. Fin de janvier 1934 Je lis dans le Journal de Kierkegaard : « La lande doit favoriser le développement de pensée
29 édition allemande où je poursuis la lecture de ce journal  : Einsamkeit (solitude), et Gottgemeinsamkeit (communion avec Dieu).
30 té ni les conversations populaires. C’est que les journaux socialistes et communistes sont rédigés par des bourgeois, ou par des
31 ou là, c’est que le peuple de France lit trop de journaux , ne lit que cela, et finit par se croire « le Peuple » tel que l’imag
32 que j’ai pu constater cette contagion ! Les deux journaux locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des malad
33 ste ou communiste de Paris, et l’un de ces petits journaux de campagne. 15 février 1934 Les gens. — Si j’avais une âme de
34 pour se soutenir. Quelquefois on vous envoie des journaux ou des revues à l’essai mais c’est toujours de la politique. Quand j’
35 ait d’intéressant à lire ? — Vous ne lisez pas de journaux politiques ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deu
36 ai 1631). Ce n’est pas Descartes qui eût écrit ce Journal  ! Mais nous, nous chercherons le salut de la pensée ailleurs que dans
37 ur d’aujourd’hui, c’est que le peuple qui lit les journaux a l’esprit plus « artializé » encore que les écrivains. Et quand ceux
38 n choisies, de rencontres, une sorte de perpétuel journal de nos relations avec le monde, empruntant toutes les formes qu’on vo
39 à me faire à ce certain ton que les revues ou les journaux exigent, et qu’il faut vivre assez longtemps loin de Paris, comme nou
40 s les imprimés qui m’arrivent au courrier, ou les journaux . C’est lassant, le manque d’argent, à la longue. Et l’on voit trop de
41 20 juin 1934 Les gens. — Je feuillette ce journal  : voici des semaines qu’il n’y est à peu près plus question des « gen
42 lement le grain de la terre —, j’ai repensé à mon journal . Je voudrais n’y avoir parlé que de ces moments élémentaires, de ces
43 un instant que c’est possible… 26. Deux petits journaux paraissent dans l’île. L’un est aux mains de M. T…, député de droite,
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
44 ne pensée isolée, d’un monologue intellectuel, du journal intime par exemple. Aucun écrivain ne se donne plus de chances de men
45 plus de chances de mentir que celui qui écrit un journal intime, une prétendue « relation » de ses pensées et sentiments. C’es
46 rd que cet auteur, s’il a l’intention d’écrire un journal , pense et sent en vue du journal, donc autrement qu’il ne ferait sans
47 tion d’écrire un journal, pense et sent en vue du journal , donc autrement qu’il ne ferait sans ce projet. C’est surtout qu’en s
48 oserait l’affirmer devant autrui. Le monologue du journal intime est un artifice qui veut se faire prendre pour la sincérité, a
49 e fait réagir.)   Me suis-je assez méfié du genre journal intime ? Depuis six semaines que nous sommes à A…, me suis-je assez i
50 . Enfin ceux qui sont occupés par l’imprimerie du journal local, par les garages ou à la mairie, sont communistes et mènent les
51 alle, dans un coin arrangé en cabinet de lecture. Journaux et illustrés, quelques livres sur la table. Puis on s’est assis sur d
52 est-à-dire d’un peu tout : de l’enseignement, des journaux , de traditions et anecdotes locales. Discussion n’est d’ailleurs pas
53 quand j’écoute ce qui se dit chez la marchande de journaux , quand je m’informe des raisons de tel parti, de l’idéal de tel indiv
54 méchant : que ce pays est à l’image des quelques journaux qu’on y lit. Une autre impression que j’ai eue cet après-midi sur la
55 lui glisse un de ces jours que j’écris « pour les journaux  ». 3 février 1935 Déclassé. — L’intellectuel l’est toujours. C
56  problème des gens ». — Kangourou de Lawrence, ce journal à peine romancé d’un intellectuel livré à des proximités inévitables,
57 les rues, les gens, les PTT, les magasins et les journaux , nous irrite ou excite notre ironie. Si l’on nous écoutait, il faudra
58 é à R… de mon projet de publier sous le titre de Journal d’un intellectuel en chômage les pages que je suis en train de rédig
59 ’on trouvera sans doute indiscret, de ma part, ce journal . Un tel jugement ne serait pas très franc, d’ailleurs. L’indiscrétion
60 m’en prenne. Tout ce que je compte dire dans mon journal , c’est qu’on peut être très content d’un sort matériel très médiocre.
61 des idées non point à l’aide des opinions de son journal , mais à l’aide de sa vie concrète. Celui-là seul peut faire sentir à
62 mars 1935 Place aux vieux ! — Je lis dans un journal socialiste du Midi sous la rubrique « La vie régionale » qui chaque j
63 en est fournie par ces phrases cueillies dans un journal révolutionnaire : L’organisation lutte afin de faire accorder une ret
64 eillesse. Notre opinion publique, à en croire les journaux , est actuellement dominée par le souci des élections académiques et d
65 onvocations » communiquées le 30 mars 1935 par un journal de la région : les « ayants-droit » à la carte d’ancien combattant ;
66 le, je parcours comme chaque jour, la plupart des journaux parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme au nez violacé traîne ses
67 uelle trahison des « petits » représente alors ce journal  ! Leur seule force contre les capitalistes, et surtout contre leurs s
68 t si possible, plus médiocre que celle des grands journaux d’information. On leur impose une mystique confectionnée à l’usage de
69 comprend sa situation, et ne voit pas que « son » journal est sans rapport réel avec cette situation. Mais les intellectuels, d
70 stime nécessaires : il vous débite des clichés de journal , ou se contente de hocher la tête et de menacer le capitalisme ou les
71 mot de tout cela, on s’en tiendra aux clichés du journal . On n’aura pas le temps ni le courage, ni même l’idée de pousser plus
72 toutes les classes, d’exprimer ce que taisent les journaux , les orateurs et les affiches, la volonté réelle des travailleurs, tr
73 l’île. 37. En même temps que les épreuves de mon Journal , je reçus en 1937 une note à l’encre rouge, signée du correcteur de l
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
74 mme descend sans se retourner ; l’homme déplie un journal que je n’aime pas, qu’il a peut-être acheté tout par hasard, comme il
75 sse de la Porte d’Italie, au milieu de ce que les journaux appellent le « peuple en liesse ». Eh bien, quel manque de fantaisie
76 oisin intolérable. — En face de moi, derrière mon journal , il y a un être d’une espèce inquiétante. C’est son contact qui m’en
77 ues qui s’est assise à côté de moi. J’abaisse mon journal  : je vois un homme plutôt petit, à la tête pointue. Des yeux en lames
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
78 notes qui, par leurs dates, prennent la suite du Journal d’un intellectuel en chômage . Mais il ne s’agit plus de chômage. L’a
79 les êtres. On se demandera sans doute pourquoi ce journal n’est publié qu’après deux ans de tiroir. Les nouvelles qu’il apporte
80 z spéciale de l’« actuel ». Ce petit livre est un journal , mais bien que publié, c’est un journal privé. La fonction de ce genr
81 re est un journal, mais bien que publié, c’est un journal privé. La fonction de ce genre littéraire est à peu près l’inverse de
82 ue qui prend fin sous nos yeux, il se peut que le journal privé soit la forme de transition qui corresponde à la réalité d’un t
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
83 . (pour non aryens) que portaient les annonces du journal . On nous reçoit et l’on nous renvoie avec un sérieux méfiant et résig
84 t à l’espèce rare de ceux qui voudraient lire les journaux comme une page d’histoire. Mais il faut reconnaître que la plupart de
85 t les agences et les rédacteurs politiques. Or un journal allemand : 1° ne contient pas de récits de crimes ; 2° ne calomnie qu
86 rend le christianisme impossible ».) De plus, ces journaux « mis au pas » se trouvent contenir bien plus de renseignements sur l
87 eignements sur l’état du monde que les « libres » journaux français. L’Allemand sait ce qui se passe au Japon, en Amérique du Su
88 ssurer la liberté de sa presse : le droit pour un journal de se vendre à qui il veut, et d’inventer lui-même ses fausses nouvel
89 épond S…, combien aurait-elle de chômeurs ? » Les journaux français sont pleins d’allusions ironiques au mot de Goering sur le b
90 qu’on lit partout, ici, dans tous les articles de journaux , dans tous les discours politiques, à tout propos. J’admire votre « S
91 it, des camelots criaient une édition spéciale du journal local du Parti : « Convocation du Reichstag pour demain ! » Onze heur
92 e la guerre ? m’a demandé le vendeur du kiosque à journaux . — La guerre, grands dieux ! Parce que vous mettez quelques soldats à
93 a paru complètement déconcerté. 9 mars 1936 Journaux français. « Nous opposerons la force du droit au droit de la force ! 
94 et ils sont tous ensemble. 12 mars 1936 Le journal de ce matin écrit : Lorsque le Führer s’écria : « Je ne puis vivre q
95 ours à des amis de France : copie des notes de ce journal . Je n’ai ajouté que ceci, en conclusion : « Chrétiens, retournez aux
96 ai 1936 En l’honneur de la fête du Travail, le journal du Parti publie un photomontage qui couvre toute sa première feuille.
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
97 Deux années se sont écoulées depuis la fin de ce Journal . Je ne vois pas qu’elles aient rien apporté qui puisse motiver des re
98 e l’hitlérisme. Ce n’est plus une découverte, les journaux même en parlent aujourd’hui. Mais je crains qu’on n’en parle un peu v
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
99 onclusions à n’en plus finir64 Munich Mon Journal publié au lendemain de Munich, cet événement modifiait-il ou non mon
100 esprit complexe que Denis de Rougemont, dans son Journal d’Allemagne … » Il s’agit d’une scène de ménage. Car le premier artic
101 crites en manière de postface aux traductions du Journal d’Allemagne en Hollande et en Argentine.
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
102 s de Francfort : ce sera le texte central de mon Journal d’Allemagne . De fin mai au 20 juin, dans un petit château près de Br
103 retour d’Amérique), je reprends et complète mon Journal d’Allemagne que j’envoie dans le courant d’août à Gallimard, avant d
104 mme de Gaston Gallimard : il voudrait publier mon Journal sans délai. Nouvelles chaque jour plus alarmantes de la crise hitléro
105 ler et moi ne serait pas un mauvais titre pour ce Journal  : il rendrait compte de la vertigineuse interaction du collectif et d
106 usqu’à ce que je l’aborde de plein fouet dans le Journal d’Allemagne , et plus en profondeur dans Nicolas de Flue . Car il me
107 raies luttes et des vrais engagements. 65. Les journaux du lendemain parleront d’un début d’incendie rapidement maîtrisé dans
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Avertissement
108 Avertissement Le Journal d’un intellectuel en chômage décrivait la France de l’entre-deux-gue
109 décrivait la France de l’entre-deux-guerres. Le Journal d’Allemagne montrait l’hitlérisme dressé contre elle et contre toute
110 vu de près. Pas plus que les deux précédents, ce journal n’est vraiment « intime ». (Il m’arrive d’en tenir de ce genre, mais
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
111 Journal d’attente Pardigon. Côte des Maures, avril 1939 Ceux qui tienn
112 te des Maures, avril 1939 Ceux qui tiennent un journal intime sont d’ordinaire des êtres qui se cherchent, ou qui pour mieux
113 ommence ici, pour la première fois, une espèce de journal d’attente, — comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains,
114 , je suis tenté de prendre le contre-pied de mon Journal d’un intellectuel en chômage , et d’insister désormais davantage sur
115 rtaines distances, celles-là mêmes que, dans mon Journal , je décrivais comme un scandale… 16 avril 1939 Question : Dan
116 ces fronts disparaissant derrière les titres des journaux du soir que le malheur des temps est une vieille expression. Oui, de
117 r des dictateurs, je mets ici un point final à ce journal de petite attente. Il faut juger notre vie par sa fin, pour mesurer l
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
118 sses. Ce texte va paraître dans soixante-quatorze journaux du pays. Dans chacun, nous avons acheté une page entière. (Formule de
119 voi immédiat des directeurs des trois plus grands journaux suisses allemands.) D’autres seraient très nettement « résistants ».
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
120 sanne et Genève, il y a plusieurs semaines. Quels journaux lit-on ici ? Désir secret des peuples de l’Europe : se rassurer à la
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
121 t replacé sans me déranger dans la lecture de mon journal . Il n’y a que deux classes en Amérique : l’une où les fauteuils au do
122 urs du Führer. Nous étions un million, disent les journaux , et trois-cents agents à cheval ont suffi pour « maintenir l’ordre ».
123 anvier 1941 « Highbrow ». — Les critiques des journaux américains ont répandu un terme dont il faut craindre qu’il finisse p
124 Cinquième colonne. — Quelques fragments de mon Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de New York, Upton Sinclair du
125 peu. » — Je me souviens de ce sous-titre de mon Journal d’un intellectuel en chômage . Je disais simplement : « Gagner peu. »
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
126 es. « Vous êtes devenu, dit-elle en me tendant le journal , une rubrique régulière de la Nación ! » Et en effet, il ne s’est poi
127 rtains milieux syndicalistes. ⁂ Interdit. — Mon Journal d’Allemagne a paru ici en espagnol, augmenté de fragments inédits et
128 oposa d’aller voir le directeur d’El Mundo, grand journal du soir. Nous entrons à minuit dans son bureau. Il me tend un verre d
129 . Il me tend un verre de whisky et une coupure de journal  : c’est un article qui doit paraître le lendemain, où l’on discute me
130 s tout ce bâtiment qu’occupent les bureaux de mon journal , on croit au diable et on le connaît, monsieur ! Une fois par mois, i
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède douanier
131 entrer en possession de mes conférences, lettres, journaux intimes, coupures de journaux, carnets d’adresses, manuscrits et livr
132 nférences, lettres, journaux intimes, coupures de journaux , carnets d’adresses, manuscrits et livres. On m’a d’ailleurs rendu la
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
133 ington, 11 décembre 1941 Manchette énorme d’un journal du matin : Hitler déclare la guerre aux US Cela tient presque toute l
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
134 diennes, je n’ai pu guère écrire que ces notes de journal , et deux ou trois essais pour des revues américaines. Mais ces essais
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
135 incipal de nos conversations était fourni par les journaux et la radio. Heureux celui qui pouvait apporter quelque information p
136 nde, aujourd’hui, dans sa véritable grandeur. Les journaux qui nous donnent à New York des nouvelles de la Résistance nous parle
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
137 n. (Je ne dis pas les potins, car sauf dans leurs journaux où cette activité a sa colonne très suivie, les gens d’ici ne sont pa
138 la première de mes Lettres. Hier, j’ai ramené le journal du village, et je l’ai lu presque en entier tout en marchant, malgré
139 corridor légèrement cloisonné, s’annonce dans les journaux « cinq pièces, eau chaude et bain ». Il existe dans Manhattan des cen
140 ssus de la cour. Le sol est jonché de plâtras, de journaux , de chiffons qui bougent, ou ce sont peut-être des chats. Des cordes
141 je tu les plus intimes.) Et si l’on me dit que ce journal offre un tableau fragmentaire et brisé, souvent contradictoire dans l
142 ictoire dans le détail, je répondrai que c’est un journal — et un journal des temps brisés. 98. Victory in Europe Day. 99.
143 détail, je répondrai que c’est un journal — et un journal des temps brisés. 98. Victory in Europe Day. 99. Voir mes Lettr
144 ommencées ce jour-là et publiées en 1946 dans des journaux américains, français, hollandais, norvégiens, italiens, argentins. 1
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
145 Journal d’un retour Janvier 1946 Faut-il rentrer ? — On me dit que Ma
24 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
146 1946 Je ne me sens pas en peine de conclure ce journal , mais voici qu’il faut repartir, un chapitre se clôt dans ma vie, sin
147 car nous sommes loin d’avoir quitté la guerre. «  Journal d’un habitant de la planète en guerre » serait un titre assez exact.