1
’une réédition : le rapprochement en un volume de
journaux
espacés sur une vingtaine d’années modifie la couleur, la résonance e
2
ra les essais de mise au point dans ces pages. Le
journal
non intime me paraît se situer à une distance égale, aussi grande que
3
ar Henri-Frédéric Amiel, dont les 16 000 pages de
journal
on ne peut guère plus intime finiront bien par être publiées intégral
4
ques accidents, de ceux qui incitent à écrire, le
journal
non intime est une composition, très libre en vérité mais sans plus d
5
ent en nombre incalculable. Celle dont j’écris le
journal
existe bel et bien, mais en moi et dans cette mesure où je serais san
6
contraire celle du modèle (la ressemblance). Les
journaux
non intimes qu’on va lire souffrent sans doute de pareilles alternanc
7
dans la communauté, j’étais fait pour écrire des
journaux
de cette espèce, chronique des moments de présence à moi-même et au m
8
bules énervés de fumée et qui se cachent dans les
journaux
du soir, soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long pas
9
VIIPetit
journal
de Souabe On se pénètre de la lenteur des choses. C’est le domaine
10
des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce
journal
— pour avoir la paix dans ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à
11
ude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai lu le
journal
après dîner.) Et tous les accessoires de leurs démences, depuis les p
12
ive. Quant à l’enveloppe jaune, elle contenait un
journal
où l’on revient sur mon pamphlet de l’hiver dernier14. Lorsque j’ai v
13
saucisses croquantes et de la moutarde douce. Le
journal
local m’avait apporté cette ration de bouleversements, locaux aussi à
14
s avant un rendez-vous. 10 novembre 1933 Ce
journal
n’aura rien d’intime. J’ai à gagner ma vie, non pas à la regarder. To
15
nvoyé six articles à des revues, hebdomadaires et
journaux
. Grande facilité de travail dans ce silence à peu près absolu. Mais a
16
appelle un Français aplati, un parfait lecteur de
journaux
, un minimum de Français, et non pas du tout une moyenne. Que ne réser
17
», qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les
journaux
, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce pays… Je l’a
18
saie d’amener l’entretien sur leurs lectures, les
journaux
qu’ils achètent, la politique, ou la religion qu’ils suivent, ils se
19
décembre 1933 Tout à l’heure, en déchirant le
journal
de l’île pour allumer le feu, j’ai vu l’annonce d’une conférence cont
20
village ne sont pas même tous capables de lire le
journal
, et j’ai remarqué qu’ils achètent absolument au hasard ceux qu’ils tr
21
re les opinions, pourtant bien tranchées, que ces
journaux
leur servent. Je crois qu’ils n’y pensent même pas. Peut-être que la
22
tions du second Faust, mais aussi de ces pages du
Journal
de voyage en Italie où, par exemple, il rapporte à Mme de Stein comme
23
t un certain nombre de phrases qu’on lit dans les
journaux
et qu’on entend dans les assemblées, et grâce auxquelles on reconnaît
24
voir le va-et-vient d’un lieu public, de lire des
journaux
de Paris et de fumer des cigarettes américaines au goût de miel, intr
25
t des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce
journal
. Tout d’abord, j’ai à constater l’échec de notre première tentative d
26
in provisoirement écarté, je serais tombé dans le
journal
intime, la culture des impressions ou le pittoresque. Ce séjour, par
27
ce précise et utile relativement au dessein de ce
journal
: celle du loisir. Je m’aperçois que je ne savais plus, ou ne pouvais
28
oi-même. Fin de janvier 1934 Je lis dans le
Journal
de Kierkegaard : « La lande doit favoriser le développement de pensée
29
édition allemande où je poursuis la lecture de ce
journal
: Einsamkeit (solitude), et Gottgemeinsamkeit (communion avec Dieu).
30
té ni les conversations populaires. C’est que les
journaux
socialistes et communistes sont rédigés par des bourgeois, ou par des
31
ou là, c’est que le peuple de France lit trop de
journaux
, ne lit que cela, et finit par se croire « le Peuple » tel que l’imag
32
que j’ai pu constater cette contagion ! Les deux
journaux
locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des malad
33
ste ou communiste de Paris, et l’un de ces petits
journaux
de campagne. 15 février 1934 Les gens. — Si j’avais une âme de
34
pour se soutenir. Quelquefois on vous envoie des
journaux
ou des revues à l’essai mais c’est toujours de la politique. Quand j’
35
ait d’intéressant à lire ? — Vous ne lisez pas de
journaux
politiques ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deu
36
ai 1631). Ce n’est pas Descartes qui eût écrit ce
Journal
! Mais nous, nous chercherons le salut de la pensée ailleurs que dans
37
ur d’aujourd’hui, c’est que le peuple qui lit les
journaux
a l’esprit plus « artializé » encore que les écrivains. Et quand ceux
38
n choisies, de rencontres, une sorte de perpétuel
journal
de nos relations avec le monde, empruntant toutes les formes qu’on vo
39
à me faire à ce certain ton que les revues ou les
journaux
exigent, et qu’il faut vivre assez longtemps loin de Paris, comme nou
40
s les imprimés qui m’arrivent au courrier, ou les
journaux
. C’est lassant, le manque d’argent, à la longue. Et l’on voit trop de
41
20 juin 1934 Les gens. — Je feuillette ce
journal
: voici des semaines qu’il n’y est à peu près plus question des « gen
42
lement le grain de la terre —, j’ai repensé à mon
journal
. Je voudrais n’y avoir parlé que de ces moments élémentaires, de ces
43
un instant que c’est possible… 26. Deux petits
journaux
paraissent dans l’île. L’un est aux mains de M. T…, député de droite,
44
ne pensée isolée, d’un monologue intellectuel, du
journal
intime par exemple. Aucun écrivain ne se donne plus de chances de men
45
plus de chances de mentir que celui qui écrit un
journal
intime, une prétendue « relation » de ses pensées et sentiments. C’es
46
rd que cet auteur, s’il a l’intention d’écrire un
journal
, pense et sent en vue du journal, donc autrement qu’il ne ferait sans
47
tion d’écrire un journal, pense et sent en vue du
journal
, donc autrement qu’il ne ferait sans ce projet. C’est surtout qu’en s
48
oserait l’affirmer devant autrui. Le monologue du
journal
intime est un artifice qui veut se faire prendre pour la sincérité, a
49
e fait réagir.) Me suis-je assez méfié du genre
journal
intime ? Depuis six semaines que nous sommes à A…, me suis-je assez i
50
. Enfin ceux qui sont occupés par l’imprimerie du
journal
local, par les garages ou à la mairie, sont communistes et mènent les
51
alle, dans un coin arrangé en cabinet de lecture.
Journaux
et illustrés, quelques livres sur la table. Puis on s’est assis sur d
52
est-à-dire d’un peu tout : de l’enseignement, des
journaux
, de traditions et anecdotes locales. Discussion n’est d’ailleurs pas
53
quand j’écoute ce qui se dit chez la marchande de
journaux
, quand je m’informe des raisons de tel parti, de l’idéal de tel indiv
54
méchant : que ce pays est à l’image des quelques
journaux
qu’on y lit. Une autre impression que j’ai eue cet après-midi sur la
55
lui glisse un de ces jours que j’écris « pour les
journaux
». 3 février 1935 Déclassé. — L’intellectuel l’est toujours. C
56
problème des gens ». — Kangourou de Lawrence, ce
journal
à peine romancé d’un intellectuel livré à des proximités inévitables,
57
les rues, les gens, les PTT, les magasins et les
journaux
, nous irrite ou excite notre ironie. Si l’on nous écoutait, il faudra
58
é à R… de mon projet de publier sous le titre de
Journal
d’un intellectuel en chômage les pages que je suis en train de rédig
59
’on trouvera sans doute indiscret, de ma part, ce
journal
. Un tel jugement ne serait pas très franc, d’ailleurs. L’indiscrétion
60
m’en prenne. Tout ce que je compte dire dans mon
journal
, c’est qu’on peut être très content d’un sort matériel très médiocre.
61
des idées non point à l’aide des opinions de son
journal
, mais à l’aide de sa vie concrète. Celui-là seul peut faire sentir à
62
mars 1935 Place aux vieux ! — Je lis dans un
journal
socialiste du Midi sous la rubrique « La vie régionale » qui chaque j
63
en est fournie par ces phrases cueillies dans un
journal
révolutionnaire : L’organisation lutte afin de faire accorder une ret
64
eillesse. Notre opinion publique, à en croire les
journaux
, est actuellement dominée par le souci des élections académiques et d
65
onvocations » communiquées le 30 mars 1935 par un
journal
de la région : les « ayants-droit » à la carte d’ancien combattant ;
66
le, je parcours comme chaque jour, la plupart des
journaux
parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme au nez violacé traîne ses
67
uelle trahison des « petits » représente alors ce
journal
! Leur seule force contre les capitalistes, et surtout contre leurs s
68
t si possible, plus médiocre que celle des grands
journaux
d’information. On leur impose une mystique confectionnée à l’usage de
69
comprend sa situation, et ne voit pas que « son »
journal
est sans rapport réel avec cette situation. Mais les intellectuels, d
70
stime nécessaires : il vous débite des clichés de
journal
, ou se contente de hocher la tête et de menacer le capitalisme ou les
71
mot de tout cela, on s’en tiendra aux clichés du
journal
. On n’aura pas le temps ni le courage, ni même l’idée de pousser plus
72
toutes les classes, d’exprimer ce que taisent les
journaux
, les orateurs et les affiches, la volonté réelle des travailleurs, tr
73
l’île. 37. En même temps que les épreuves de mon
Journal
, je reçus en 1937 une note à l’encre rouge, signée du correcteur de l
74
mme descend sans se retourner ; l’homme déplie un
journal
que je n’aime pas, qu’il a peut-être acheté tout par hasard, comme il
75
sse de la Porte d’Italie, au milieu de ce que les
journaux
appellent le « peuple en liesse ». Eh bien, quel manque de fantaisie
76
oisin intolérable. — En face de moi, derrière mon
journal
, il y a un être d’une espèce inquiétante. C’est son contact qui m’en
77
ues qui s’est assise à côté de moi. J’abaisse mon
journal
: je vois un homme plutôt petit, à la tête pointue. Des yeux en lames
78
notes qui, par leurs dates, prennent la suite du
Journal
d’un intellectuel en chômage . Mais il ne s’agit plus de chômage. L’a
79
les êtres. On se demandera sans doute pourquoi ce
journal
n’est publié qu’après deux ans de tiroir. Les nouvelles qu’il apporte
80
z spéciale de l’« actuel ». Ce petit livre est un
journal
, mais bien que publié, c’est un journal privé. La fonction de ce genr
81
re est un journal, mais bien que publié, c’est un
journal
privé. La fonction de ce genre littéraire est à peu près l’inverse de
82
ue qui prend fin sous nos yeux, il se peut que le
journal
privé soit la forme de transition qui corresponde à la réalité d’un t
83
. (pour non aryens) que portaient les annonces du
journal
. On nous reçoit et l’on nous renvoie avec un sérieux méfiant et résig
84
t à l’espèce rare de ceux qui voudraient lire les
journaux
comme une page d’histoire. Mais il faut reconnaître que la plupart de
85
t les agences et les rédacteurs politiques. Or un
journal
allemand : 1° ne contient pas de récits de crimes ; 2° ne calomnie qu
86
rend le christianisme impossible ».) De plus, ces
journaux
« mis au pas » se trouvent contenir bien plus de renseignements sur l
87
eignements sur l’état du monde que les « libres »
journaux
français. L’Allemand sait ce qui se passe au Japon, en Amérique du Su
88
ssurer la liberté de sa presse : le droit pour un
journal
de se vendre à qui il veut, et d’inventer lui-même ses fausses nouvel
89
épond S…, combien aurait-elle de chômeurs ? » Les
journaux
français sont pleins d’allusions ironiques au mot de Goering sur le b
90
qu’on lit partout, ici, dans tous les articles de
journaux
, dans tous les discours politiques, à tout propos. J’admire votre « S
91
it, des camelots criaient une édition spéciale du
journal
local du Parti : « Convocation du Reichstag pour demain ! » Onze heur
92
e la guerre ? m’a demandé le vendeur du kiosque à
journaux
. — La guerre, grands dieux ! Parce que vous mettez quelques soldats à
93
a paru complètement déconcerté. 9 mars 1936
Journaux
français. « Nous opposerons la force du droit au droit de la force !
94
et ils sont tous ensemble. 12 mars 1936 Le
journal
de ce matin écrit : Lorsque le Führer s’écria : « Je ne puis vivre q
95
ours à des amis de France : copie des notes de ce
journal
. Je n’ai ajouté que ceci, en conclusion : « Chrétiens, retournez aux
96
ai 1936 En l’honneur de la fête du Travail, le
journal
du Parti publie un photomontage qui couvre toute sa première feuille.
97
Deux années se sont écoulées depuis la fin de ce
Journal
. Je ne vois pas qu’elles aient rien apporté qui puisse motiver des re
98
e l’hitlérisme. Ce n’est plus une découverte, les
journaux
même en parlent aujourd’hui. Mais je crains qu’on n’en parle un peu v
99
onclusions à n’en plus finir64 Munich Mon
Journal
publié au lendemain de Munich, cet événement modifiait-il ou non mon
100
esprit complexe que Denis de Rougemont, dans son
Journal
d’Allemagne … » Il s’agit d’une scène de ménage. Car le premier artic
101
crites en manière de postface aux traductions du
Journal
d’Allemagne en Hollande et en Argentine.
102
s de Francfort : ce sera le texte central de mon
Journal
d’Allemagne . De fin mai au 20 juin, dans un petit château près de Br
103
retour d’Amérique), je reprends et complète mon
Journal
d’Allemagne que j’envoie dans le courant d’août à Gallimard, avant d
104
mme de Gaston Gallimard : il voudrait publier mon
Journal
sans délai. Nouvelles chaque jour plus alarmantes de la crise hitléro
105
ler et moi ne serait pas un mauvais titre pour ce
Journal
: il rendrait compte de la vertigineuse interaction du collectif et d
106
usqu’à ce que je l’aborde de plein fouet dans le
Journal
d’Allemagne , et plus en profondeur dans Nicolas de Flue . Car il me
107
raies luttes et des vrais engagements. 65. Les
journaux
du lendemain parleront d’un début d’incendie rapidement maîtrisé dans
108
Avertissement Le
Journal
d’un intellectuel en chômage décrivait la France de l’entre-deux-gue
109
décrivait la France de l’entre-deux-guerres. Le
Journal
d’Allemagne montrait l’hitlérisme dressé contre elle et contre toute
110
vu de près. Pas plus que les deux précédents, ce
journal
n’est vraiment « intime ». (Il m’arrive d’en tenir de ce genre, mais
111
Journal
d’attente Pardigon. Côte des Maures, avril 1939 Ceux qui tienn
112
te des Maures, avril 1939 Ceux qui tiennent un
journal
intime sont d’ordinaire des êtres qui se cherchent, ou qui pour mieux
113
ommence ici, pour la première fois, une espèce de
journal
d’attente, — comme on parle d’une salle d’attente. Entre deux trains,
114
, je suis tenté de prendre le contre-pied de mon
Journal
d’un intellectuel en chômage , et d’insister désormais davantage sur
115
rtaines distances, celles-là mêmes que, dans mon
Journal
, je décrivais comme un scandale… 16 avril 1939 Question : Dan
116
ces fronts disparaissant derrière les titres des
journaux
du soir que le malheur des temps est une vieille expression. Oui, de
117
r des dictateurs, je mets ici un point final à ce
journal
de petite attente. Il faut juger notre vie par sa fin, pour mesurer l
118
sses. Ce texte va paraître dans soixante-quatorze
journaux
du pays. Dans chacun, nous avons acheté une page entière. (Formule de
119
voi immédiat des directeurs des trois plus grands
journaux
suisses allemands.) D’autres seraient très nettement « résistants ».
120
sanne et Genève, il y a plusieurs semaines. Quels
journaux
lit-on ici ? Désir secret des peuples de l’Europe : se rassurer à la
121
t replacé sans me déranger dans la lecture de mon
journal
. Il n’y a que deux classes en Amérique : l’une où les fauteuils au do
122
urs du Führer. Nous étions un million, disent les
journaux
, et trois-cents agents à cheval ont suffi pour « maintenir l’ordre ».
123
anvier 1941 « Highbrow ». — Les critiques des
journaux
américains ont répandu un terme dont il faut craindre qu’il finisse p
124
Cinquième colonne. — Quelques fragments de mon
Journal
d’Allemagne ayant paru dans une revue de New York, Upton Sinclair du
125
peu. » — Je me souviens de ce sous-titre de mon
Journal
d’un intellectuel en chômage . Je disais simplement : « Gagner peu. »
126
es. « Vous êtes devenu, dit-elle en me tendant le
journal
, une rubrique régulière de la Nación ! » Et en effet, il ne s’est poi
127
rtains milieux syndicalistes. ⁂ Interdit. — Mon
Journal
d’Allemagne a paru ici en espagnol, augmenté de fragments inédits et
128
oposa d’aller voir le directeur d’El Mundo, grand
journal
du soir. Nous entrons à minuit dans son bureau. Il me tend un verre d
129
. Il me tend un verre de whisky et une coupure de
journal
: c’est un article qui doit paraître le lendemain, où l’on discute me
130
s tout ce bâtiment qu’occupent les bureaux de mon
journal
, on croit au diable et on le connaît, monsieur ! Une fois par mois, i
131
entrer en possession de mes conférences, lettres,
journaux
intimes, coupures de journaux, carnets d’adresses, manuscrits et livr
132
nférences, lettres, journaux intimes, coupures de
journaux
, carnets d’adresses, manuscrits et livres. On m’a d’ailleurs rendu la
133
ington, 11 décembre 1941 Manchette énorme d’un
journal
du matin : Hitler déclare la guerre aux US Cela tient presque toute l
134
diennes, je n’ai pu guère écrire que ces notes de
journal
, et deux ou trois essais pour des revues américaines. Mais ces essais
135
incipal de nos conversations était fourni par les
journaux
et la radio. Heureux celui qui pouvait apporter quelque information p
136
nde, aujourd’hui, dans sa véritable grandeur. Les
journaux
qui nous donnent à New York des nouvelles de la Résistance nous parle
137
n. (Je ne dis pas les potins, car sauf dans leurs
journaux
où cette activité a sa colonne très suivie, les gens d’ici ne sont pa
138
la première de mes Lettres. Hier, j’ai ramené le
journal
du village, et je l’ai lu presque en entier tout en marchant, malgré
139
corridor légèrement cloisonné, s’annonce dans les
journaux
« cinq pièces, eau chaude et bain ». Il existe dans Manhattan des cen
140
ssus de la cour. Le sol est jonché de plâtras, de
journaux
, de chiffons qui bougent, ou ce sont peut-être des chats. Des cordes
141
je tu les plus intimes.) Et si l’on me dit que ce
journal
offre un tableau fragmentaire et brisé, souvent contradictoire dans l
142
ictoire dans le détail, je répondrai que c’est un
journal
— et un journal des temps brisés. 98. Victory in Europe Day. 99.
143
détail, je répondrai que c’est un journal — et un
journal
des temps brisés. 98. Victory in Europe Day. 99. Voir mes Lettr
144
ommencées ce jour-là et publiées en 1946 dans des
journaux
américains, français, hollandais, norvégiens, italiens, argentins. 1
145
Journal
d’un retour Janvier 1946 Faut-il rentrer ? — On me dit que Ma
146
1946 Je ne me sens pas en peine de conclure ce
journal
, mais voici qu’il faut repartir, un chapitre se clôt dans ma vie, sin
147
car nous sommes loin d’avoir quitté la guerre. «
Journal
d’un habitant de la planète en guerre » serait un titre assez exact.