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ut dire ? J’entends : quand tout le monde lit les
journaux
et prend au sérieux ce qu’ils impriment, sans remarquer que leur lang
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e des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de
journaux
, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. N
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it confondu, dans les discours et les articles de
journaux
, avec État, nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre na
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tes n’en convainquit de son vivant. Cependant les
journaux
du soir tirent à 500 000 exemplaires et la radio atteint des millions
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dement à démonétiser les mots. Le vocabulaire des
journaux
est vague, impropre, sans saveur et sans pouvoir d’évocation active d
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e. Leurs termes sont empruntés au vocabulaire des
journaux
, qui dérive de celui du parlement ou des affaires. Le vocabulaire des
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r dans les lycées. Leurs élèves écriront dans les
journaux
. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces journaux. C’est-à-dire
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ux. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces
journaux
. C’est-à-dire qu’il se voit formé par une doctrine qui prétend ne rie
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la mesure où croît la quantité des discours, des
journaux
. Ce serait donc le premier office d’une pensée modestement technique,
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c’est cette littérature — celle du film, celle du
journal
, celle du roman — qui est l’opium des peuples incroyants. La mauvaise
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peuple populaire ; Péguy l’a dit : il lit trop de
journaux
. (Les données concrètes de la révolution nécessaire ne sont d’ailleur
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ù je vivais de la manière que je décris dans mon
Journal
d’un intellectuel en chômage , et j’y ai ajouté une première partie,
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fort, sous l’œil des nazis, comme le raconte mon
Journal
d’Allemagne. J’avais 27 et 29 ans. Il est fréquent, et c’est presque
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ce temps, motiva la reprise de mon article par le
journal
Combat : après huit ans, il n’y avait rien à y changer. J’expliquais