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dant qu’ils éprouvent une difficulté croissante à
juger
celles-ci du point de vue de leur foi : le vocabulaire de la piété et
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s, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils
jugent
en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais.
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er, ils tournent aussitôt au pédant germanique et
jugent
mundane ou irresponsible celui qui évite dans ses écrits les mots en
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bavure savante pour l’élégance. On ne savait plus
juger
du « bien écrire » sinon par référence à des modèles anciens. (Que de
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la jeune et jolie femme qui en est l’auteur qu’il
jugeait
l’ouvrage très mauvais, mais l’acceptait comme très vendable. Qu’il y
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l’étalage, mais qu’on n’ait plus le droit de les
juger
mauvais si le Parti les déclare orthodoxes. La balance n’est pas égal
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. C’est qu’en Suisse on se sent regardé, examiné,
jugé
, jaugé, plus que nulle part ailleurs au monde. Tout se passe en somme