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it n’est pas moins vrai de l’histoire profane des
Juifs
, porteurs eux aussi d’une mission que rien en eux ne semblait prépare
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omades qui constituaient, aux origines, la nation
juive
? Une similitude facile nous permet de l’imaginer : l’histoire n’a pa
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rien comprendre de ce qui touche à la nation des
Juifs
. Destin nomade, vocation messianique. Destin visible, insignifiant ;
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ve dans le plus grand des historiens profanes des
Juifs
: Josèphe. « Notre législateur (Moïse), écrit-il dans sa Réponse à Ap
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crifier à une « mesure », voilà ce dont l’exemple
juif
nous permettra mieux que tout autre de juger. Que devient en effet la
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ais cette promesse, enfin, s’est incarnée. Et les
juifs
l’ont méconnue prenant prétexte de la Loi, cette « ombre des biens à
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aintenant les idolâtres. Voilà pourquoi le peuple
juif
, qui n’a pas cru à sa victoire, et qui repousse la nouvelle mesure, c
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c’est l’ensemble de tous les croyants, gentils ou
Juifs
convertis, donc l’Église — héritage humain, d’autre part, de cette no
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De même que la loi de Moïse maintenait le peuple
juif
, malgré le péché, dans une économie provisoirement vivable et propre
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ns qualifiées par lesquelles le spiritualisme des
Juifs
d’Orient, au contact des coutumes occidentales, se mue en son contrai
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re émulation » (v. 11). En tuant leur Messie, les
Juifs
ont forcé les Apôtres à prêcher le message aux gentils, ils ont perdu
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gentils seront entrés dedans (l’Église), lors les
Juifs
aussi se retirant de leur révoltement, se rangeront à l’obéissance de
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eront à l’obéissance de la foi… toutefois que les
Juifs
tiendront le premier lieu, comme étant les enfants aînés en la maison
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on salut final, dépend ainsi de la conversion des
Juifs
. Et ceci nous révèle la plus profonde raison des sentiments « ambival
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ent ne pourra jamais se désintéresser du sort des
Juifs
, éternellement lié au sien en vertu d’un décret de Dieu, mais encore
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nd ni de nous seuls, ni d’eux seuls. On dit : les
Juifs
sont ceci, les Juifs sont cela, ils se sont emparés de nos richesses,
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ni d’eux seuls. On dit : les Juifs sont ceci, les
Juifs
sont cela, ils se sont emparés de nos richesses, etc. Mais de quels b
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salut. 8. Il faut bien voir que le « racisme »
juif
n’est justifié à l’origine que par la vocation spirituelle de ce peup
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point cette codification fut poussée. L’historien
juif
Josèphe écrit dans sa Réponse à Appion (I, 2) qu’un registre des « fe
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te étude. Du point de vue de l’histoire du peuple
juif
, ce raccourci souffre, entre autres, d’une très grave lacune en ce qu
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l et bien donné les rudiments de la Loi au peuple
juif
dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors ceux qui rappell
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n français : « Vocation et destin d’Israël », Les
Juifs
, Paris, Plon, 1937, p. 143-165. ax. L’édition américaine traduit par