1 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
1 it n’est pas moins vrai de l’histoire profane des Juifs , porteurs eux aussi d’une mission que rien en eux ne semblait prépare
2 omades qui constituaient, aux origines, la nation juive  ? Une similitude facile nous permet de l’imaginer : l’histoire n’a pa
3 rien comprendre de ce qui touche à la nation des Juifs . Destin nomade, vocation messianique. Destin visible, insignifiant ;
4 ve dans le plus grand des historiens profanes des Juifs  : Josèphe. « Notre législateur (Moïse), écrit-il dans sa Réponse à Ap
5 crifier à une « mesure », voilà ce dont l’exemple juif nous permettra mieux que tout autre de juger. Que devient en effet la
6 ais cette promesse, enfin, s’est incarnée. Et les juifs l’ont méconnue prenant prétexte de la Loi, cette « ombre des biens à
7 aintenant les idolâtres. Voilà pourquoi le peuple juif , qui n’a pas cru à sa victoire, et qui repousse la nouvelle mesure, c
8 c’est l’ensemble de tous les croyants, gentils ou Juifs convertis, donc l’Église — héritage humain, d’autre part, de cette no
9 De même que la loi de Moïse maintenait le peuple juif , malgré le péché, dans une économie provisoirement vivable et propre
10 ns qualifiées par lesquelles le spiritualisme des Juifs d’Orient, au contact des coutumes occidentales, se mue en son contrai
11 re émulation » (v. 11). En tuant leur Messie, les Juifs ont forcé les Apôtres à prêcher le message aux gentils, ils ont perdu
12 gentils seront entrés dedans (l’Église), lors les Juifs aussi se retirant de leur révoltement, se rangeront à l’obéissance de
13 eront à l’obéissance de la foi… toutefois que les Juifs tiendront le premier lieu, comme étant les enfants aînés en la maison
14 on salut final, dépend ainsi de la conversion des Juifs . Et ceci nous révèle la plus profonde raison des sentiments « ambival
15 ent ne pourra jamais se désintéresser du sort des Juifs , éternellement lié au sien en vertu d’un décret de Dieu, mais encore
16 nd ni de nous seuls, ni d’eux seuls. On dit : les Juifs sont ceci, les Juifs sont cela, ils se sont emparés de nos richesses,
17 ni d’eux seuls. On dit : les Juifs sont ceci, les Juifs sont cela, ils se sont emparés de nos richesses, etc. Mais de quels b
18 salut. 8. Il faut bien voir que le « racisme » juif n’est justifié à l’origine que par la vocation spirituelle de ce peup
19 point cette codification fut poussée. L’historien juif Josèphe écrit dans sa Réponse à Appion (I, 2) qu’un registre des « fe
20 te étude. Du point de vue de l’histoire du peuple juif , ce raccourci souffre, entre autres, d’une très grave lacune en ce qu
21 l et bien donné les rudiments de la Loi au peuple juif dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors ceux qui rappell
22 n français : « Vocation et destin d’Israël », Les Juifs , Paris, Plon, 1937, p. 143-165. ax. L’édition américaine traduit par
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
23 ou sur des origines communes : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec. » Elles ne se fondent pas sur la classe ou la race, ni sur q
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
24 élation de Jésus-Christ, proclamée dans le Temple juif . Le christianisme s’est répandu d’abord dans le Proche-Orient (Palest
25 lique de la société, la fraternité de tous « soit juifs , soit grecs, soit esclaves, soit libres », mais je constate (après He