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is le feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut.
Juin
1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans
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ensuite : Heil’ge Nacht, oh giesse du ! 10
juin
1929 Tennis avec la jolie fille au collier de perles bleues. Après
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es Franzosen. On ne me permet pas d’entrer. 11
juin
1929 Au rebours des classiques français, livrés à l’Enseignement,
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n peu sourire, et qui est si réconfortante. 12
juin
1929 Paracelse et Swedenborg : Goethe m’y ramène, dont je lis qu’i
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t lente, et qui jouit parfois de son objet… 13
juin
1929 Werther. J’ai mis des feuilles de buvard entre les pages, à
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rs aux yeux secs, voilà ce que nous sommes. 14
juin
1929 Je suis assis en face du magazine que lit le père Reinecke. S
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ourg L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en
juin
. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et des touffes de gam
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nd peut-être, derrière ses volets mal clos… 20
juin
1929 Hier, au moment de me quitter après une promenade en forêt, e
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’ailleurs qu’il n’y a pas lieu de résister. 22
juin
1929 Rencontre avec la jeune fille tzigane. Le dirai-je ici comme
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, avec les pas de la servante au corridor.) 30
juin
1929 Hier soir sur la route des collines, pendant une promenade d’
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tableau de bord d’une génération qui démarre. En
juin
1932, je publie dans la revue Présence que Gilbert Trolliet dirige
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bouge et ce qui est fixe, à toute vitesse ! 5
juin
1934 Le jardin à sept heures du matin. Chaque jour, nous le découv
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ent, une hirondelle, les bruits des champs. 10
juin
1934 Depuis que nous parcourons cette pointe de l’île à bicyclette
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and nous passons : — Alors, on se promène ? 14
juin
1934 Il vient de m’arriver quelque chose qui prouve certainement q
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u encore, de le passer ailleurs sans ennui. 15
juin
1934 Bon vent du destin souffle encore : au courrier de midi, l’of
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ter la vie, de la médecine des homéopathes. 16
juin
1934 La banque d’A… n’est ouverte qu’un jour par semaine. Ce n’est
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iculière s’attache au commerce de l’argent. 20
juin
1934 Les gens. — Je feuillette ce journal : voici des semaines qu
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s au vert, urbaniser tout le reste du pays… 5
juin
1935 …Et un beau jour, plus moyen d’échapper à cette humiliante év
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? Retrouverons-nous une liberté nouvelle ? 1er
juin
1936 Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens (ext
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être à la mort », ajoute mon correspondant. 11
juin
1936 L’Église confessionnelle (Bekenntniskirche) groupe autour d’u
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t déclaré, Dieu n’ait retrouvé des humains. 21
juin
1936, nuit Fête du solstice d’été. — Dans la nuit noire, sur une
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ons lorsque nous lui trouvions des charmes… 30
juin
1936. Départ Nous quittons l’Allemagne ce soir. Hier, nous chantio
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al de mon Journal d’Allemagne . De fin mai au 20
juin
, dans un petit château près de Brunoy, les livres VI et VII, la préfa
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e révision du texte dactylographié. Au soir du 21
juin
, solstice d’été, dernier triomphe du Jour sur une Nuit dont le règne
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vant la solitude, avant la nuit de l’esprit. 5
juin
1939 Le désarroi de l’époque — nous lisons cela partout depuis vi
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nce, le « malgré tout » dont nous vivrons ! 10
juin
1939 L’origine de toutes nos haines, l’origine de toute amertume,
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intention d’en abuser 72. 1bis, rue Vaneau, 16
juin
1939 Hier soir, nous trouvâmes en rentrant une prodigieuse gerbe d
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souvenir, le dernier printemps de la paix… 19
juin
1939 « Notre Führer fait une politique d’artiste ! », a proclamé l
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is adopté par ses victimes, les philistins. 21
juin
1939 À Saint-Germain-des-Prés, le printemps parisien, ce soir, tou
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u la reconnaissance de l’unique nécessaire ? 6
juin
1940 Hier soir, à Lausanne, avec Theo Spoerri, pour l’émission nat
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cautions, avant d’avoir calculé la dépense. 12
juin
1940 Débâcle française sur la Seine. Notre projet me travaille. Sp
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i s’incarne, qui « prend corps ». Dimanche, 16
juin
1940 À onze heures, hier matin mon ordonnance fait irruption dans
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cimetière… L’envahisseur avait prophétisé : le 15
juin
j’entrerai dans Paris. Il y entre, en effet, mais ce n’est plus Paris
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ille lépreuse. N’importe quel badaud d’un soir de
juin
pouvait s’annexer pour toujours le bonheur d’un couchant sur Saint-Ge
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car ils ne savent ce qu’ils font. » Lundi 17
juin
1940, soir Faisons le point, bon exercice pour rester maître de so
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es tapantes au bureau, surtout. Notre projet du 6
juin
se précise. Ph. M. est en train de convoquer pour le 22 juin les dix
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cise. Ph. M. est en train de convoquer pour le 22
juin
les dix personnes que nous avons « contactées » ces jours derniers. S
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tant dans ces moments où tout peut arriver. 18
juin
1940 À sept heures précises au bureau. Sur ma table, une note me p
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es de Guderian descendent vers la Faucille. 19
juin
1940 Atmosphère d’imminence, je ne puis la caractériser mieux. Tou
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te fois-ci j’ai pleuré. Quelle délivrance ! 20
juin
1940 Mon colonel se présente à la porte de notre petite maison du
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tre des dix « conjurés » aura lieu demain. Fin
juin
1940 Repris mon service à la section « Armée et Foyer ». Pendant m
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rs. C’est tout ce qu’il possède, paraît-il. 26
juin
1940 Hier, discours de Pilet-Golaz, chef du Département politique
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lles sont les petites surprises de l’exil. Fin
juin
1942 Une journée à l’OWI. — André Breton, superbement courtois, p
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et l’écouter parler des malheurs de sa France…
Juin
1942 La guerre va mal, il faut le dire, et persuader l’Europe qu’e
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Marshall : « Nous débarquerons en France. » 26
juin
1942 Déjeuné chez des amis belges avec Paul Van Zeeland, et parlé
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du général de Gaulle à la radio de Londres, le 18
juin
1940. Mais de Gaulle était justement le contraire d’un officiel à cet
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que si elle cesse de lutter. Lake George, fin
juin
1945 Le dernier des Mohicans. — Le clapotis doux d’une pagaie tra
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is bien souvent désespéré, après cet au revoir en
juin
1940, qui sonnait malgré moi comme un adieu… Le jour point derrière l