1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 blanc de l’île. C’est un clairet assez acide, qui laisse peut-être un léger goût iodé, au moins l’on est tenté de l’imaginer :
2 lage, de la mer, je ne veux rien dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma vie, dans l’heureux étourdissement de la lumi
3 vouer, à ne tenir pour vrai que ce qui est petit. Laissons donc de côté ce petit travail qui a dû valoir les palmes à son auteur
4 n’y en a pas tant à raconter sur ce pays… Je l’ai laissée en plein mystère. Elle a dû en parler longuement avec les clients qui
5 l convenait d’entendre une telle musique et de la laisser se déployer dans toute sa démesure. Indescriptible majesté de ce lent
6 tombent en ruines. Et surtout ce régime d’inertie laisse trop de forces grandir contre lui : et alors, qui va venir un beau jo
7 hait vraiment là-bas aussi bien que j’avais pu le laisser croire ; si ce n’était pas encore un de ces régimes de dictature ; si
8 prudent. Il se plaint de son isolement. « On nous laisse seuls, sans direction. Nous ne savons pas que lire. Le travail est du
9 r autrement que par un effort de réflexion qui me laisse assez froid. La culture m’a repris. Je suis dans le faux et tout y es
10 n’est plus qu’une alternative de manœuvre : nous laisser prendre par la foule, dont le torrent arrondira nos angles, nous simp
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
11 t. Elle met en question tout un monde qui ne nous laisse plus de choix qu’entre un rationalisme « libéral » et stérilisant, et
12 u. Non point qu’il s’avilisse partout ni qu’il se laisse toujours persuader par la tentation du succès. Mais simplement on ne
13 e, sans même la voir, sans la soupçonner », et la laissent enfin sans secours devant l’énigme de sa vie. C’est émouvant… Mais la
14 nteur et ces répétitions n’ont d’autre but que de laisser à l’esprit le temps de se « figurer » ce qui est dit. (C’est seulemen
15 t souvent les meilleures têtes du pays, et on les laisse devenir les « mauvaises têtes »… 17 décembre 1934 Le grand tort
16 as. C’est un habitué, il est comme ça. Il faut le laisser frapper le sol de sa canne et redresser sa casquette pour ponctuer se
17 auver sa région de la totale décrépitude où l’ont laissée les radicaux et les créatures de Bouisson, dont mon alcoolique fait p
18 En agissant davantage notre « idéal », sans doute laisserions -nous moins de loisirs à notre faculté judicatoire pour exercer ses co
19 e Simard recèle un effrayant secret qu’on m’avait laissé ignorer : une belle-mère. Nous apprenons son existence en même temps
20 eil de cet homme, et n’ai pas lu le livre. Je lui laisse donc la responsabilité du compte rendu qu’il m’en a fait. 12. Monsie