1
e de l’épreuve : avant de saisir le fer rouge qui
laisse
intacte la main de qui n’a pas menti, elle jure n’avoir jamais été da
2
t « aux blanches mains ». Et en effet, Tristan la
laissera
vierge, car il regrette « Iseut la bloie ». Enfin, blessé à mort, et
3
our son nom et pour sa beauté » mais cependant la
laisse
vierge, n’est-il pas évident que rien ne l’oblige à ce mariage et à c
4
nts de recourir au langage trompeur des symboles.
Laissons
de côté, pour le moment, la question de savoir si les auteurs des cin
5
rence des cathares : ils s’empoisonnaient, ils se
laissaient
mourir de faim, ils s’ouvraient les veines du poignet, ils se jetaien
6
st qu’il ignore encore à quoi lui peut servir De
laisser
en extase son âme ravir. La doctrine n’exigeait-elle pas qu’on mît f
7
ents ! Rudiments d’une recherche mystique, qui ne
laisse
oublier ni la lyre ni l’épée symbolique du défi à la société constitu
8
passion humaine malheureuse. Cet amour impossible
laissait
au cœur des hommes une brûlure inoubliable, une ardeur vraiment dévor
9
ts » voulait la mort divinisante. La soif qu’elle
laisse
au cœur des hommes sans foi, mais bouleversés par sa brûlante poésie,
10
hétorique profanée. Nous allons voir Pétrarque se
laisser
prendre « à ce qui n’est pas », c’est-à-dire à l’image de sa Laure, q
11
ec laquelle il épargne l’honneur de Phèdre, et se
laisse
opprimer sans l’accuser. J’appelle faiblesse la passion qu’il ressent
12
nt son enquête. Qu’est-ce que ce livre qu’il nous
laisse
? Le témoignage d’une inquiétude qu’éprouve l’esprit lucide devant le
13
érieux, apte à séduire le besoin d’idéal qu’avait
laissé
dans la conscience une connaissance mystique réprouvée, puis perdue.
14
tre vide ? Que signifie cette libération qui nous
laisse
tellement démunis devant la propagande des butors ? Ne voit-on pas, d
15
aliste des cathares. Et dans ses Lamentations, il
laisse
échapper le grand cri du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio
16
a passion l’exige. À moins que les émotions ne se
laissent
encadrer dans des formes et des règles, c’est la barbarie. L’Église a
17
leur d’absolu religieux. Il est fréquent qu’on se
laisse
tuer pour respecter des conventions d’une merveilleuse extravagance.
18
’épée. Les exagérations sauvages de ces récits ne
laissent
pas de doute sur ce qui flatte la vraie passion de l’homme du Moyen Â
19
ces de votre côté — et je suppose que la vie vous
laisse
le temps de calculer — jamais vous ne pourrez prévoir votre future év
20
’il reste improbable qu’il s’abolisse jamais sans
laisser
de traces dans le cœur d’un homme moderne, intoxiqué d’images, — du m
21
calembours qui obsèdent un esprit fatigué : on se
laisse
aller à des « rapprochements » idiots. Par contre, dans un état norma