1
au Pays des Merveilles On peut penser que notre
langue
est plus malade que n’était le latin à l’époque de la Renaissance24.
2
iques. Non seulement l’écrivain moderne use d’une
langue
dont le lecteur moyen trouve parfaitement normal de déclarer que « c’
3
ieu, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa
langue
délire : « Il prononce des paroles vaines, des serments faux ! » s’éc
4
contre eux des révoltes qui s’expriment dans des
langues
nouvelles, au détriment de l’unité sacrée. Ainsi toujours : pour peu
5
, d’autre part, la grande masse des usagers de la
langue
cesse d’exercer aucun contrôle sur son parler, qu’elle ne soumet plus
6
rivains ne sont plus compris du peuple, et que la
langue
vulgaire s’encombre d’équivoques, de confusions et de malentendus par
7
ahissent en somme l’impuissance pratique de notre
langue
. Si les mots « portaient » réellement, les écrivains seraient moins e