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et les disparités de coutumes ou de richesse, de
langue
, de confession, voire de régimes, ne sont guère plus marquées ou plus
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s de réalités complètement hétéroclites, comme la
langue
ou l’économie. Cela aboutit à des monstruosités et des guerres. Mais
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te idée folle de faire coïncider l’économie et la
langue
, et nous avons toujours pensé qu’il y avait des ordres de réalités à
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on, la même économie, les mêmes impôts d’après la
langue
. Nous avons parfaitement conçu tous ces mélanges et nous nous débroui
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n me demande « si le livre étant tributaire de la
langue
, il n’y aurait pas lieu de développer la recherche d’une langue inter
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aurait pas lieu de développer la recherche d’une
langue
internationale ? L’espéranto, par exemple, ce qu’on a essayé de faire
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lequel j’ai insisté tout à l’heure, alors là, la
langue
est essentielle. La langue fait partie du message du livre. L’espéran
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l’heure, alors là, la langue est essentielle. La
langue
fait partie du message du livre. L’espéranto ne le fera jamais. La la
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ssage du livre. L’espéranto ne le fera jamais. La
langue
française, si on est de langue française, ça vous apporte plus que de
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le fera jamais. La langue française, si on est de
langue
française, ça vous apporte plus que de l’information objective. Ça vo
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que chose que vous ne pouvez jamais espérer d’une
langue
synthétique comme l’espéranto. J’ai pris cette question parce qu’elle
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uis le xiie siècle n’a même pas de nom dans leur
langue
. Ce qui se rapproche le plus de notre verbe aimer en chinois désigne
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relles » des réalités absolument hétérogènes — la
langue
et l’économie, l’état civil et l’idéologie ou religion politique — so
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urelles » est un non-sens. Ni les ethnies, ni les
langues
, ni les traditions religieuses et sociales, ne sont séparées par les
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que chacun de nos États-nations correspond à une
langue
, à une ethnie, à un ensemble à la fois économique, historique et géog
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croyez donc que chacun de nos États-nations a sa
langue
et que ses frontières coïncident avec son extension. Vous croyez que
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même région d’Europe et parlant entre eux la même
langue
: nation anglaise, nation flamande, nation italienne, c’était un peu
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ésignait, dès ce temps, ceux qui parlent une même
langue
? Oui, mais il n’était pas question de les enfermer pour si peu dans
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odernes correspondent à l’aire de diffusion d’une
langue
. Prenez la France : on parle huit langues à l’intérieur de ses fronti
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on d’une langue. Prenez la France : on parle huit
langues
à l’intérieur de ses frontières actuelles : breton, flamand au nord,
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et naturellement le français, imposé comme seule
langue
officielle par l’édit de Villers-Cotterêts donné par François 1er en
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e la moitié de ses territoires actuels. Prenez la
langue
allemande : si elle devait coïncider avec un État-nation, il faudrait
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région de la Volga. On m’objecte souvent que nos
langues
sont trop différentes pour que nous puissions nous entendre entre Sto
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Varsovie et Madrid. C’est oublier que toutes nos
langues
(sauf le basque et le finno-ougrien) sont étroitement parentes, alors
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ent parentes, alors qu’en Chine on parle quatorze
langues
radicalement étrangères les unes aux autres, et qu’en Inde, le Pandit
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libérer du joug anglais. Alors que les Chinois de
langues
différentes ne peuvent communiquer entre eux qu’au moyen d’idéogramme
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Européens retrouvent sans peine dans toutes leurs
langues
non seulement toutes les formes et tous les mots dérivés de leur comm
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lésiastique, se retrouve aisément dans toutes nos
langues
: évêque, vescovo, obispo, bispe, biskop, bishop, Bischof… Il en va d
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es de loin, de l’Asie ou de l’Afrique, toutes nos
langues
se ressemblent comme des sœurs. Vue de loin, l’unité culturelle de l’
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ernier mot de l’évolution, qu’il correspond à une
langue
et à une culture particulière, qu’il forme une unité économique et qu
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s et sagesse proverbiale, et enfin ou d’abord les
langues
et tout ce qu’elles conditionnent — modes de sentir, de juger, de pen
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es bibliothèques, des monuments, des codes, de la
langue
, des jurisprudences, des croyances et des œuvres dominantes, des data
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ents de nos voisins ! Nous sommes si fiers de nos
langues
, nous affirmons qu’il faut les garder « pures », et nous allons jusqu
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rétextes également vains. Car la « pureté » d’une
langue
n’est nullement sa vertu, comme l’a fait voir T. S. Eliot. L’anglais,
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plus d’autre littérature que celle de leur propre
langue
, la poésie dépérit nécessairement dans chaque pays. » Voilà pour les
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ce qu’il prétend sauver. Quant à la diversité des
langues
, si on la respecte, elle n’empêche pas l’union, bien au contraire, el
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es par les rois de France le français comme seule
langue
officielle. Elles n’ont pas empêché non plus les dragonnades linguist
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s diversités qui tissent la Suisse, diversités de
langues
, diversités de confession, diversités sociales. J’ai compté : il y a
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réalités qui n’ont rien à voir ensemble comme la
langue
, le sous-sol, l’économie, l’histoire, la religion dans certains cas,
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ion qui n’a pas les mêmes frontières ni les mêmes
langues
que le canton. De plus, je suis écrivain français. Donc, je fais part
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teur d’une trentaine d’ouvrages traduits en seize
langues
dont L’Amour et l’Occident et la récente Lettre ouverte aux Europé
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leçons d’histoire, de géographie, d’économie, de
langues
, d’art et d’instruction civique, un angle de vision européen : telle
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ies scientifiques et théologies) et des langages (
langues
parlées puis écrites, symboles peints ou sculptés, architectures, mus
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itoriales à des réalités aussi hétérogènes que la
langue
parlée à la surface et l’exploitation du sous-sol, l’économie nouvell
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rrespondre à l’aire du franco-provençal, entre la
langue
d’oc et la langue d’oïl, ancêtre de tous nos patois, oubliés certes m
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e du franco-provençal, entre la langue d’oc et la
langue
d’oïl, ancêtre de tous nos patois, oubliés certes mais sans doute act
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t leur solution. Son œuvre, traduite en plusieurs
langues
, lui a valu diverses distinctions nationales. »
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que chacun de nos États-nations correspond à une
langue
, à une ethnie, à un ensemble à la fois économique, historique et géog
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croyons donc que chacun de nos États-nations a sa
langue
et que ses frontières coïncident avec elle. Nous croyons que les Euro
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même région d’Europe et parlant entre eux la même
langue
: nation anglaise, nation flamande, nation catalane, nation castillan
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ésignait, dès ce temps, ceux qui parlent une même
langue
? Oui, mais il n’était pas question de les enfermer pour autant dans
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odernes correspondent à l’aire de diffusion d’une
langue
. Prenons la France : on parle huit langues à l’intérieur de ses front
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n d’une langue. Prenons la France : on parle huit
langues
à l’intérieur de ses frontières actuelles, le breton, le flamand, l’a
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et naturellement le français, imposé comme seule
langue
officielle par l’édit de Villers-Cotterêts donné par François Ier en
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la moitié de ses territoires actuels. Prenons la
langue
allemande : si elle devait coïncider avec un État-nation, il faudrait
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gique, etc. Ces trois ensembles — patrie, nation,
langue
— correspondent à trois territoires différents. Du point de vue relig
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es fleuves et les nuages, la faune, la flore, les
langues
et les races, les styles, les doctrines et les ondes ignorent sereine
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-provençal, insérée depuis le xe siècle entre la
langue
d’oc et la langue d’oïl, et dont procèdent les dialectes savoyard, ro
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e depuis le xe siècle entre la langue d’oc et la
langue
d’oïl, et dont procèdent les dialectes savoyard, romand et franc-comt
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de voisinage, — l’un des plus beaux mots de notre
langue
. 25. C’est le même mot : politique vient de polis, cité grecque, ci
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comme son modèle principal. Ce qui nous vaut une
langue
riche et fort habilement ravalée sans pédanterie, et un plaisant voca