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des réalités radicalement hétérogènes, telles que
langue
et sous-sol, économie et histoire. Il faudrait un miracle pour que ce
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e, d’histoire commune, mais pas nécessairement de
langue
commune. Pourquoi dites-vous que le phénomène des régions ethniques e
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tir des régions sur un seul facteur qui serait la
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par exemple : les Bretons réclament une région Bretagne, mais ils son
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réalités qui n’ont rien à voir ensemble, comme la
langue
, l’économie, ce qu’il y a dans le sous-sol, l’état civil, l’histoire,
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tte idée de créer des États sur la seule base des
langues
. D’autre part, j’ai dit tout à l’heure que la définition d’une région
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e langage ne fait qu’utiliser notre gosier, notre
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et nos lèvres et que « ça » parle à travers nous, — comment peuvent-i
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turée en 1957, « le seul grand poète luthérien de
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française ». L’une des questions était : « Qu’arriverait-il si Jean-P
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e distinction majeure, celle d’être uniquement de
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française. International et français, « il faut le faire », disent le
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des grands États-nations modernes. En revanche la
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, qui est l’âme de toute culture, ne connaît pas les frontières politi
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es nées du hasard des guerres et des traités : la
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française moins que toute autre, puisqu’au-delà des trois-quarts de l
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une mesure. Mais si la politique, l’économie, les
langues
n’ont de toute évidence aucune frontière commune — ce serait miracle,
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ent inséparables… Cet art nous parle, et dans une
langue
du cœur avec laquelle vos propres émotions vont pouvoir dialoguer nat
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mps composée de neuf nations parlant chacune leur
langue
. C’est en vue de la guerre que les jacobins puis Napoléon ont regroup
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r dans le lit de Procuste de leurs frontières les
langues
et l’économie, les ressources du sous-sol et l’état civil, la culture
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e ne durerait guère, pour la simple raison que la
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, les frontières politiques et l’économie ont des rythmes de fluctuati
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ion non comparables : d’ordre millénaire pour les
langues
, séculaire pour le tracé des frontières, et décennal, au plus, pour l
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urs dans le temps même où la première version (en
langue
romane — d’où le nom de roman), le Tristan et Iseut de Béroul, commen
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Berne. (Une partie du canton, d’ailleurs, est de
langue
alémanique.) Mais elle entretient des relations privilégiées avec la
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ouvre très exactement l’aire du franco-provençal,
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distincte à la fois de l’oc et de l’oïl, et que parlèrent nos populat
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15) avait publié trois petits ouvrages dans cette
langue
— dont nous ne connaissons plus guère que quelques expressions patois
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reste pas moins remarquable que l’extension d’une
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oubliée, comme refoulée dans l’inconscient collectif, se trouve coïnc
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ez ont quand même édifié au cours des siècles une
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et une culture commune ? L’État-nation que je dénonce a 180 ans d’âge
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t fut un best-seller mondial traduit en dix-sept
langues
. Et le titre de votre dernier livre — L’Avenir est notre affaire —
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res, et ce au mépris des réalités de sous-sol, de
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, de culture ou de région. Il ne faut pas s’étonner si les économistes
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ifférences de culture, de région, de classe ou de
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. Elle est le creuset où tous deviennent identiques. Par conséquent, o
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éléphones de l’État, pour qu’il parle aussitôt la
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de l’État. Celle de la contrainte. Assis près de la cheminée, dans sa
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e les textes officiels de la Constituante en cinq
langues
« nationales », parmi lesquelles le breton, le flamand et l’allemand.
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. L’Amour et l’Occident a été traduit en douze
langues
et publié dans quatorze pays, mais toujours avec de faibles tirages.