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al, Denis de Rougemont est le premier écrivain de
langue
française à avoir parlé de l’engagement de l’intellectuel. Proposant,
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es, tout le long de cette chaîne, dans toutes les
langues
… » Et Ramuz s’empare d’un atlas. Nous ne parlerons que de géographie,
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Les idéaux proprement suisses de coopération des
langues
, des races et des religions au sein d’une fédération, d’éducation et
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sence de la mort, trois remarques encore : sur sa
langue
, sa vision, et son actualité. On a dit, et Ramuz lui-même s’est expli
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n pays. Il le recrée — comme tout poète recrée sa
langue
— dans un mouvement qui évoque la lenteur du Vaudois, son sens du con
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ne pas confondre la région avec l’ethnie, avec la
langue
parlée sur un certain territoire, comme le pays de Galles ou la Breta
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parler — et donc d’abord du droit d’apprendre sa
langue
maternelle tant à l’école que sur la place publique. Il s’en faut que
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Italie envoie des Napolitains pour enseigner leur
langue
maternelle aux petits Valdotains — pas dupes ! L’allemand est brimé e
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une loi de 1946 interdit l’enseignement de cette
langue
(pourtant parlée par l’écrasante majorité des Alsaciens) dans les éco
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écoles primaires des départements du Rhin. Or, la
langue
est le moyen primordial d’affirmation de soi que possèdent les hommes
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. Et l’on ne peut s’exprimer vraiment que dans la
langue
de son origine, de sa région. En Suisse, nous savons cela. Dans le ca
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oit humain fondamental qui est celui de parler sa
langue
nationale. Mais la question sérieuse est celle de savoir ce que vont
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un homme ne porte pas, qu’elle soit criée dans sa
langue
ou dans celle du pouvoir régnant. C’est la radio qui a la parole. Le
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. Mais là encore, quelles sont les réalités ? Nos
langues
sont presque toutes sœurs ou cousines, et nos littératures ont toutes
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lien, rhéto-romanche (depuis 1938) sont les trois
langues
officielles. Mais la troisième se subdivise en idiomes, si bien que l
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anton doit éditer certains manuels scolaires en 7
langues
: allemand, italien, sursilvan, deux ladins différents, surmiran et s
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e la cité (polis, d’où politique, dans toutes nos
langues
: Politik, policy, politica, etc.) et elle la fonde sur le paradoxe d
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ure, on peut observer : 1° Que les différences de
langue
, de religion, de race, de coutumes et de niveau de vie entre Bretons,
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rêts, François Ier impose le français comme seule
langue
officielle dans son royaume (contre le latin de l’Église et des trait
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de l’Église et des traités, mais aussi contre les
langues
différentes des nationalités conquises): dans les Allemagnes, la Bibl
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s Version et le Prayer Book « nationalisent » une
langue
jusqu’alors multiforme au gré des diversités provinciales. Cet équili
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les lois, rédigées en français de Paris, dans les
langues
usitées en Bretagne, Alsace, Corse, Roussillon et Pays basque. Elle c
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. Elle considère que « l’emploi du français comme
langue
administrative de l’Ancien Régime est une conséquence du despotisme,
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éclare à la Convention, le 27 janvier 1794 : « La
langue
française doit être le ciment de la nouvelle unité nationale. Elle do
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souverains, où l’on parle en toute liberté quatre
langues
et d’innombrables dialectes. Voir aussi l’actuel projet de Constituti
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t au prix d’un appauvrissement très certain de la
langue
, qui se mesure par la comparaison du vocabulaire de Montaigne avec ce
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, de l’érotique, du passionnel, du conjugal ? Les
langues
européennes sont les seules qui aient compris toutes ces réalités sou
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changeaient dans l’énoncé de la question. 27. La
langue
grecque classique utilisait vingt-huit mots différents pour désigner
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e définisse pas en termes d’ethnie, de conflit de
langues
, de développement industriel contrarié, ni de libération de quoi que
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es en substance, en étendue et en qualité, que la
langue
et les richesses du sous-sol, l’état civil, l’idéologie (hier religio
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fise d’indiquer ici que le rythme de mobilité des
langues
est en moyenne millénaire, celui des frontières politiques centenaire
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t de régions fondées sur l’ethnie seule ou sur la
langue
comme paramètre décisif (cas de la Bretagne, du pays de Galles, du Pa
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enevoises, avait écrit trois opuscules dans cette
langue
, dont nous ne connaissons plus que quelques mots, les paroles de Cé q
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bilinguisme quand l’ethnie se voit brimée par une
langue
nationale, ou encore du régime des assurances sociales quand trois fr
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t, si l’on peut y parvenir graduellement, la même
langue
, voilà ce qu’on proclame la perfection de toute organisation sociale.
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de cette Europe. Elle participe également par la
langue
à la culture française, et par de fréquentes alliances de famille, qu
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e du plus naturellement européen des écrivains de
langue
française dans notre siècle. bk. « Guy de Pourtalès l’Européen »,
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présentatifs de la culture traditionnelle la même
langue
que la leur. Je n’ai pas voulu recourir à d’autres « arguments » que
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se définit pas en termes d’ethnie, de conflit de
langues
, de « libération » de quoi que ce soit, sinon de la seule frontière s